20 janvier 2013

Hugon du Prat de Masgonthière

Armes : « D'azur à deux lions rampant d'or, armés et lampassés de gueules, posés en pal »
Dessin de F. Frémeau

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 285
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s


HUGON-DU-PRAT-DE-MASGONTHIÈRE. Les preuves de cette maison ont été faites au cabinet des ordres du roi, aux mois de janvier 1768 et novembre 1784, par Pierre Hugon-du-Prat-de-Masgonthière, conseiller-maître d'hôtel du roi, capitaine de dragons au régiment de MONSIEUR, frère du Roi, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, et par Louis-Henri Hugon-du-Prat-de-Masgonthière, chevalier, gentilhomme ordinaire du roi, capitaine audit régiment, chevalier de l'ordre, royal et militaire de Saint-Louis, son frère, pour avoir l'honneur de monter dans les carrosses du roi et de suivre sa majesté à la chasse.

Premiers sujets connus.

Amélius HUGON, était abbé de Castres, au diocèse d'Alby, en 1124.

Philippe HUGON, fut élu abbé de Vigeois, au diocèse de Tulles, le 3 des calendes de novembre 1225, et vivait encore en 1229.

Arnaud HUGON, chevalier, fut témoin du testament du vicomte de Turenne, de l'an 1283.

Hélie HUGON, prêtre, fut un des exécuteurs du testament du même vicomte de Turenne, de l'an 1283.

Guillaume HUGON, chevalier, capitaine, gouverneur de Châteaudun, donna quittance de ses gages et de ceux de onze hommes d'armes et de vingt sergents de sa compagnie, propres à la garde dudit château, le 24 juillet 1340.

Jean HUGON, fut abbé de Saint-Augustin de Limoges, depuis 1412 jusqu'en 1467.
  1. Bertrand HUGON, chevalier, est rappelé dans un aveu rendu le 3 janvier 1366, à Jean Hugon, son fils, qui suit :
     
  2. Jean HUGON, chevalier, servit dans la guerre contre les Anglais, en la compagnie des chevaliers et écuyers de Louis de Sancerre, maréchal de France, d'où la montre fut faite à Selles en Berry, le 1er juin 1362 ; et dans celle de Robert de Sancerre, chevalier, dont la montre fut faite à Chalons, le 7 avril 1368 ; reçut le 3 janvier 1366, l'aveu qui lui fut rendu par noble Guillaume de Bossac, citoyen de la ville de Tulles, et est rappelé dans une quittance donnée, le 9 janvier 1404, â Pierre Hugon son fils, et dans le testament de son même fils, du 18 novembre 1439.
     
  3. Pierre HUGON, chevalier, reçut le 30 janvier 1405, une reconnaissance de plusieurs fiefs et arrérages de rentes qui lui étaient dus ; reçut le 9 janvier 1404, une quittance pour reste d'acquisition faite par son père, et fit son testament le 18 novembre 1439. De sa femme noble Catherine du Prat, il eut
    1. Guillaume Hugon, qui suit ;
    2. Etienne Hugon, dont le sort est ignoré.
     
  4. Guillaume HUGON, écuyer, servit dans la compagnie de Joachim Rouhault Gamache, maréchal de France, en 1455 et novembre 1475. Uni à sa femme, il passa le 6 avril 1456, une transaction avec Louise de la Force, sa belle sœur, épouse de noble Jacques de Gratignan ; reçut un aveu l'an 1457, et fit son testament le 12 avril 1473. De sa femme noble Jeanne de la Force, il eut :
    1. Albert Hugon, qui suit ;
    2. Etienne Hugon.
     
  5. Albert HUGON, écuyer, sieur du Prat, fut institué héritier universel de son frère le 12 avril 1473 ; assista avec son épouse au contrat de mariage de Pierre, leur fils, du 1er mai 1507, et lui firent donation de leurs biens. De sa femme noble Antoinette de Saint-Clar, il eut :
    Pierre Hugon, qui suit :
     
  6. Pierre HUGON, écuyer, seigneur du Prat, reçut la donation qui lui fut faite par ses père et mère, obtint des lettres de la chancellerie de Périgueux, le 2 mars 1518 ; et assista au contrat de mariage de Nicolas, son fils. Il épousa par contrat du 1er mai 1507, Jeanne de la Porte, sœur noble de Raymond de la Porte, écuyer, seigneur de la Bachelerie, dont il eut :
    1. Nicolas Hugon, dont on va parler ;
    2. Isabeau Hugon du Prat, mariée à Jean Bailhot, lequel donna quittance de sa dot, le 20 mai 1556.
     
  7. Nicolas HUGON, écuyer, sieur du Prat, et de Masgonthière, reçut la quittance de la dot d'Isabeau, sa sœur, le 20 mai 1556, fit plusieurs acquisitions les 6 février 1550, 28 décembre 1552, le 18 septembre de la même année et le 5 avril 1558, fit son testament le 18 juillet 1559, et est rappelé dans la donation faite, le 15 mai 1574, par sa veuve à François Hugon, leur fils. Sa femme, Jeanne de Betoulat, fille de noble homme Guillaume de Betoulat, écuyer, seigneur d'Archy, et de noble Jeanne de Bayle, à laquelle il fut marié par contrat du 3i janvier 1541, donna le jour à François Hugon, qui suit :
     
  8. François HUGON, écuyer, seigneur du Prat, de Masgonthière, la Tréquerie, servit dans les guerres de son temps, en la compagnie des hommes d'armes des ordonnances du roi, sous la charge de M. de Chazeron et de M. le duc de Joyeuse, et se distingua à la bataille d'Issoire en 1598, fut maintenu dans sa noblesse d'extraction par jugement des commissaires réformateurs, le 22 avril 1599, par preuves qui remontaient sa filiation à Guillaume Hugon damoiseau son trisaïeul, vivant en l'an 1450, assista au contrat de mariage de Jeanne Hugon, sa fille, du 28 octobre 1599, et fit son testament le 2 avril 1603. De sa femme, Anne de Montaignac, fille de noble Gaspard de Montaignac, écuyer, et d'Hélène de Gréen de Saint-Marsault, à laquelle il fut marié par contrat du 23 mai 1581, il eut :
    1. Anne Hugon, qui suit ;
    2. Jeanne Hugon du Prat, mariée, par contrat du 28 octobre 1599, avec noble Gabriel de Bonneval, seigneur de la Chassaigne et de Sort ; lequel donna quittance de sa dot, le 7 septembre 1603 ;
    3. Renée Hugon, religieuse de l'abbaye de Blessac, dans la Marche, lors du testament de son père ;
    4. Jeanne, religieuse à l'abbaye de la Règle, à Limoges, en 1603;
    5. , 6. , 7. , 8. , et 9. Isabeau, Marguerite, Renée, Marie et Catherine Hugon, toutes mariées lors du testament de leur père.
     
  9. Annet HUGON, écuyer, sieur du Prat, de Masgonthière, la Tréquerie, fut institué héritier universel de son père, le 2 avril 1603, reçut la quittance de la dot d'Isabeau, sa sœur, le 7 septembre 1603, et fit son testament le 2 février 1638 ; il eut pour femme, Pétronille de Villelume, fille de Jacques de Villelume, dernier seigneur de Bermonset, et de Madeleine de Vassel à laquelle il fut marié par contrat du 6 octobre 1614, elle fit son testament le 17 mars 1648. De ce mariage vinrent :
    1. Antoine Hugon du Prat, seigneur de Masgonthière, qui a constitué la postérité de la branche aînée ;
    2. Léonard Hugon, qui suit ;
    3. François Hugon, reçu chevalier de l'ordre de Malte, le 1er décembre 1644 ;
    4. Claude Hugon, reçu chevalier de l'ordre de Malte, le 29 décembre 1647 ;
    5. François Hugon, prêtre, curé de Saint-Fère ;
    6. Antoine Hugon.
     
  10. Léonard HUGON-DU-PRAT-DE-MASGONTHIÈRE, fut fait légataire particulier de son père, le 2 février 1638, et de, sa mère, le 17 mars 1648, donna quittance de ses droits paternels et maternels à Antoine Hugon, son frère aîné, le 22 mars 1647 ; fut maintenu dans sa noblesse d'extraction avec Antoine Hugon, sondit frère aîné, par jugement de M. d'Aguesseau, de l'an 1667 ; fit son testament le 19 septembre 1674, et est rappelé avec son épouse dans le contrat de mariage de Léonard Hugon, son fils, le 10 octobre 1691. De sa femme Anne du Theil, à laquelle il fut marié par contrat du 20 juin 1645, il eut :
    1. François Hugon ;
    2. Antoine Hugon ;
    3. Philibert Hugon ;
    4. Antoine Hugon ;
    5. Léonard Hugon ;
    6. François Hugon ;
    7. Léonard Hugon ;
    8. , 9. , 10. , et 11. Peronnette, Claude, Jeanne Françoise et autre Peronnette Hugon.
     
  11. Léonard HUGON, sieur de Masgonthière, écuyer, fut fait, légataire de son père, le 19 septembre 1674, consentit une procuration le 29 avril 1693, et fit son testament le 30 novembre 1709 ; il est rappelé avec son épouse dans le contrat de mariage de Jean, son fils, du 20 septembre 1713. De sa femme, Marie de Faure, fille de Jaques de Faure, écuyer, et de Catherine de Vallon, qu'il épousa par contrat du 11 octobre 1691, il eut :
    1. François Hugon ;
    2. Jean Hugon, qui suit ;
    3. Léonard Hugon ;
    4. et 5.  Jeanne et Françoise Hugon.
     
  12. Jean HUGON-DU-PRAT-DE-MASGONTHIÈRE, écuyer, fut fait légataire de son père, le 3 novembre 1709, et rappelé dans le contrat de mariage de Jean Hugon, son fils aîné. Il épousa, par contrat du 20 septembre 1713, Marie Gueroulet, dont vinrent :
    1. Jean Hugon, qui suit ;
    2. Jean-Baptiste Hugon ;
    3. Guillaume-Nicolas Hugon.
     
  13. Jean HUGON-DE-MASGONTHIÈRE, chevalier, d'abord mousquetaire de la première compagnie de la Garde ordinaire du roi, gentilhomme ordinaire de sa chambre, et son conseiller et maître d'hôtel, était sous la tutelle de sa mère en 1744 fut maintenu dans sa noblesse d'extraction, par arrêt du conseil d'état du roi, du 11 mars 1768, sur preuves qui remontaient sa filiation à Bertrand Hugon, chevalier, son onzième aïeul, qui vivait en l'an 1360, et fit son testament le 23 février 1781. Il est rappelé dans les lettres de bénéfice d'inventaire obtenues après son décès, par ses enfants, le 26 juin 1784. Sa femme, Marie-Louise-Amie, mariée par contrat du 15 décembre 1741, lui donna :
    1. Pierre Hugon, qui suit ;
    2. Louis-Henri HUGON-DE-MASGONTHIÈRE, chevalier, d'abord mousquetaire du roi dans la première compagnie, puis gendarme de sa garde ordinaire, capitaine de dragons au régiment de MONSIEUR, et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, fut pourvu, sur la démission de son frère, de la charge de gentilhomme ordinaire de la chambre du roi, par lettres du 10 mai 1768. Il a été institué cohéritier de son père, le 23 février 1781.
     
  14. Pierre HUGON-DU-PRAT-DE-MASGONTHIÈRE, chevalier, conseiller, maître d'hôtel du roi, en survivance de son frère, par provision du 30 janvier 1771, d'abord mousquetaire du roi dans la première compagnie, puis gendarme de sa garde ordinaire, capitaine de dragons au régiment de MONSIEUR, et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, par lettres du 6 mai 1784. A été institué cohéritier de son frère, le 23 février 1781, a obtenu des lettres d'héritier au bénéfice d'inventaire, après le décès de son dit père, le 26 juin 1784, et a reçu, le 28 janvier 1785, une procuration de sa mère.
Armes : « D'azur à deux lions rampant d'or, armés et lampassés de gueules, posés en pal. »

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