20 mars 2010

Etat-civil de l'Ile Royale, Saint-Domingue, Saint-Pierre et Miquelon, Sainte-Lucie et la Guyane

Les Archives Nationales d'Outre-Mer viennent de mettre en ligne, en plus de l'Algérie qui est disponible depuis plusieurs mois, l'état-civil de l'Ile Royale, Saint-Domingue, Saint-Pierre et Miquelon, Sainte-Lucie et la Guyane.

L'adresse est la même que pour l'Algérie : http://anom.archivesnationales.culture.gouv.fr/caomec2

Famille de Tudert

TUDERT, famille originaire de la principauté de Galles en Angleterre, qui vint s'établir, en Poitou, dans le treizième siècle.
  1. Jean TUDERT Ier du nom, natif de Mirebeau en Poitou, eut pour fils :
    1. Olivier, dont l'article viendra.
    2. Jean Tudert, qui fut élu et confirmé évêque de Châlons, et mourut avant d'être sacré. Il était né à Poitiers et avait été reçu conseiller au parlement de Paris en 1402. Il était doyen de l'église de Paris en 1422, et fut fait maître des requêtes la même année. Il obtint deux ordonnances, l'une du 23 décembre 1422, pour frais de deux voyages faits par ordre du roi Charles VII, vers les barons et seigneurs du Poitou, et en Lyonnais en la compagnie du chancelier de France, et autres ambassadeurs que ce prince envoyait vers le duc de Savoie la seconde du 13 décembre 1423 pour avoir traité avec les habitants des villes de Blois et d'Orléans, touchant les aides ordonnées par le roi pour l'entretien de ses armées contre les Anglais. Il fut un des principaux négociateurs de la paix faite avec Philippe, duc de Bourgogne, et l'un des députés qui conclurent le traité d'Arras en 1435. Il fut élevé à l'évêché de Châlons en 1439, et mourut à Paris le décembre de la même année. Il fut inhumé dans le cloitre de l'église de Notre-Dame de Paris près la porte du chapitre, sous une tombe sur laquelle il est représenté en habits pontificaux, avec une inscription autour.

  2. Olivier TUDERT, mort avant l'année 1439, fut père de :
    1. Jean, qui suit ;
    2. Trois filles dont les noms sont ignorés ;

  3. Jean TUDERT IIe du nom, institué héritier par son oncle, avait été pourvu de la charge de maître des requêtes, par lettres du 18 décembre 1438. Il plaida contre le chapitre de Notre-Dame de Paris, comme exécuteur testamentaire de Jean Tudert son oncle, le 14 mars 1439. Il fut ambassadeur vers le duc de Savoie en 1453, et fut nommé par Louis XI premier président du parlement de Bordeaux, lorsqu'il en fit l'institution au mois de juin 1462. Il se démit de cet office en 1471, et mourut le 13 septembre 1473, avec les honneurs de sa charge que le roi lui avait conservés. Il avait épousé Catherine de Chandenier, dont il eut :
    1. Léon Tudert, avocat au parlement et lieutenant du sénéchal de Poitou, qui épousa Catherine Louet, fille de Jacques Louet, trésorier des Chartes et général de la justice des aides de Paris, et de Marie de Merle. Il eut pour enfants 1.° Jean, mort sans alliance, 2.° Radegonde, mariée au seigneur de la Sauvagère en Poitou, 3.° Jeanne Tudert ;
    2. Joachim Tudert, dont l'article viendra ;
    3. Jacques Tudert, prieur de Saint-André de Mirebeau, archiprêtre de l'église collégiale de Notre-Dame en la même ville. II fonda une messe quotidienne dans ladite église en la chapelle dite des Tuderts, par acte du 30 janvier 1527.

  4. Joachim TUDERT, licencié ès lois, reçu avocat au châtelet, fut lieutenant particulier du siège de Poitiers, et maire de cette ville. Il fit bâtir le château de la BOURNALIÈRE, et une chapelle en l'église paroissiale de Sainte-Opportune à Poitiers, où il fut inhumé. Il avait épousé MARIE-ANNE CHAILLE, dame de Beruges et de Bernay, fille d'André Chaillé, seigneur de Beruges, échevin de la ville de Poitiers, et de Jeanne Rideau, dame de Bernay. Il eut de ce mariage :
    1. Claude, dont l'article viendra ;
    2. Jean Tudert, seigneur de la Bournalière, prieur de Saint-André de Mirebeau en 1529, et chefcier de l'église collégiale de la même ville ;
    3. François Tudert, écolâtre de l'église de Saint Hilaire de Poitiers ;
    4. Joachim Tudert, homme d'armes des ordonnances du roi ;
    5. Anne Tudert, mariée en janvier 1528 Paul de Jousseraut, écuyer, seigneur de Lairs.

  5. Claude TUDERT, Ier du nom, seigneur de la Bournalière, conseiller au châtelet de Paris, puis au parlement le 4 décembre 1534, fut président en la troisième chambre des enquêtes, le 9 juillet 1544, et maître des comptes à Paris par lettres du 17 mars 1551. Il épousa Marie Luillier, veuve de Raoul Aymeret, seigneur de Gazeau, maître des comptes, et fille d'Eustache Luillier, seigneur de Saint-Mesmin, aussi maître des comptes, et de Marie Cœur. Il laissa :
    1. Claude, dont l'article viendra ;
    2. Eustache Tudert, seigneur de Beruges, mort sans postérité ;
    3. Jean Tudert, seigneur de Mazières, qui se retira à Genève où il se maria, laissant Jean Tudert, seigneur de Mazières, lequel se maria aussi à Genève, et eut plusieurs enfants ;
    4. Joachim Tudert, seigneur de la Chapelle dans la paroisse de Chouppes. Il épousa Marguerite Pidoux, sœur de René Pidoux, abbé de Valence, conseiller au parlement de Paris, de laquelle il laissa Claude Tudert, seigneur de la Chapelle, qui épousa le 19 janvier 1606, Claude de Chouppes, dont un fils et une fille ;
    5. Catherine Tudert, femme de François de Brillac, seigneur de Nouzières, lieutenant criminel au siège présidial de Poitiers.

  6. Claude TUDERT, IIe du nom ; seigneur de la Bournalière, conseiller au châtelet, puis au parlement le 29 novembre 1566, épousa Nicole Hennequin, fille de Jean Hennequin, seigneur de Dammartin, conseiller au parlement, et commissaire aux requêtes du palais, et d'Anne Mol. Il eut de ce mariage :
    1. Claude, dont l'article suit ;
    2. Nicolas Tudert, doyen de l'église de Paris, abbé de Saint-Georges sur Loire, prieur de Saint-André de Mirebeau, et reçu conseiller au parlement de Paris, le 8 juillet 1604.
    3. Marie Tudert, femme de Jean Seguier, seigneur d'Autry, conseiller au parlement, maître des requêtes, ensuite lieutenant civil au châtelet de Paris ; Elle était veuve le premier mars 1600, et mère de Pierre Seguier, qui fut chancelier de France. Elle se fit carmélite sous le nom de la mère de Jésus, et vivait en 1622 ;
    4. Isabelle Tudert, mariée 1.° Lancelot Pidoux, seigneur de Rochefaton et du Coudrai : 2.° à René Picher, seigneur de la Roche-Picher.

  7. Claude TUDERT, IIIe du nom, seigneur de la Bournalière, épousa en 1605 Marie du Bois, fille de François du Bois, conseiller au présidial de Poitiers, et maire de cette ville en 1590, et de Renée le Sueur d'Osny. De ce mariage sont issus :
    1. Claude, dont l'article suit ;
    2. Marie Tudert, femme de Pierre Fumée Nignon de la Fois ;
    3. Geneviève Tudert, religieuse à la Trinité de Poitiers ;
    4. Catherine Tudert, religieuse aux filles de Notre-Dame de Poitiers ;
    5. Françoise Tudert, mariée à Etienne Maguenon, seigneur des Forges, conseiller en la sénéchaussée et siège présidial de Poitiers, assesseur et conservateur des privilèges de l'université de cette ville.
    6. Renée Tudert, religieuse à la Trinité de Poitiers.

  8. Claude TUDERT, IVe du nom, seigneur de la Bournalière, conseiller au châtelet, puis au parlement, où il fit reçu le 26 août 1634 ; lieutenant-général du bailliage de Poitiers, puis chanoine de Notre-Dame à Paris en 1661. Il avait épousé Geneviève le Boulanger, fille de Charles le Boulanger, seigneur de Fontenay, secrétaire du roi et de Nicole l'Escuyer. Il eut de ce mariage :
    1. Pierre Tudert, seigneur de la Bournalière, reçu conseiller au parlement le 13 juin 1663, mort le 13 novembre 1666 ;
    2. Claude Tudert, mort sans alliance en septembre 1664, mousquetaire du roi,
    3. Charles Tudert, enseigne au régiment des gardes, puis chanoine de l'église de Paris, mort en janvier 1665 ;
    4. Dominique Tudert, chanoine de Notre-Dame, mort le 16 octobre 1667 ;
    5. Nicolas, dont l'article suit ;
    6. Françoise Tudert, morte le 6 août 1669. Elle avait épousé Jean-Joseph le Tillier, seigneur de Salvert et du Plessis, conseiller au parlement le 3 septembre 1670, mort en février 1671.

  9. Nicolas TUDERT, seigneur de Saint-Etienne du Brilouet en Poitou, épousa le 25 avril 1680 Anne-Julie Fumée, fille de Pierre Fumée, conseiller au grand conseil, et de Claude Ridel. De ce mariage vinrent :
    1. François Tudert, dont l'article suit ;
    2. Claude Tudert, grand croix, commandant de l'ordre de Malte ;
    3. Jeanne Tudert, mariée à M. de Vassé, chevalier, seigneur de la Roche Faton.

  10. François TUDERT, seigneur de la Bournalière, Loubigné, Gallardon, et autres lieux, lieutenant-colonel du régiment de Morreton, infanterie, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, a épousé M. de la Couture-Renom. De ce mariage vinrent :
    1. N*** Tudert, mort page chez le roi
    2. Claude Tudert, prêtre chanoine de l'église de Paris, conseiller de grand' chambre au parlement de Paris, doyen de l'église métropolitaine de Paris, conseiller d'honneur au parlement de Paris, abbé commendataire des abbayes de Saint-Eloi, Fontaine et de la Chalade, mort et enterré dans le chœur de la cathédrale de Paris en 1779, au mois de novembre ou décembre ;
    3. N*** Tudert, mort à Malte, reçu chevalier de minorité ;
    4. N*** Tudert, mort chevalier de Malte de minorité ;
    5. N*** Tudert, seigneur de la Bournalière, capitaine de dragons, chevalier de Saint-Louis, marié à demoiselle N*** de Nossay, famille du bas Poitou. De ce mariage une fille morte en bas âge.
    6. François-Geneviève de Tudert, seigneur de la Bournalière, Loubigné, Gallardon, etc., chevalier de Malte et de Saint-Louis, lieutenant-colonel d'Orléans, cavalerie, brigadier des armées du roi gentilhomme de monseigneur le duc d'Orléans marié, en 1775, à demoiselle Félicité-Louise Bonaventure de Thibaut de la Rochetulon. Il est mort sans postérité le 30 octobre 1792.
    7. N*** Innocent-Louis de Tudert, chevalier de Malte, capitaine des Galères, receveur de l'ordre commandeur des commanderies de Beaune en Bourgogne, et du Guéléan dans le Maine, bailli, grand croix de l'ordre, mort en novembre 1790 ;
    8. Anne-Charles dont l'article viendra ;
    9. N*** de Tudert, mariée à N*** de Saint-Gelais Lusignan, morte sans postérité ;
    10. N*** de Tudert, mariée à Pierre de Vassé, capitaine de dragons, chevalier de Saint-Louis, seigneur de la Rochefaton, ayant laissé lignée.

  11. Anne-Charles DE TUDERT de Saint-Etienne, seigneur du Plessis, la Chapelle, capitaine de Dauphin dragons, chevalier de Saint-Louis, mort en 1790, marié à demoiselle Marie-Julie-Constance Girault, vivante. De ce mariage :
    1. François Marie Claude de Tudert dont l'article viendra ;
    2. Marie-Claude de Tudert, née en 1766, reçue chanoinesse comtesse du noble chapitre de Salles en Beaujolais, vivante ;
    3. Anne-Marie-Geneviève de Tudert, vivante ;
    4. Sophie-Elisabeth-Louise de Tudert, chanoinesse, comtesse de Salles en Beaujolais, vivante, mariée en 1801 à Charles Hunault de la Chevalerie, capitaine commandant, ayant quatre enfants.

  12. François-Marie-Claude de TUDERT né en 1768, reçu avocat au parlement de Paris en 1787, officier au régiment de dauphin, cavalerie, en 1789, émigré en 1791, a fait la campagne des princes dans l'armée du centre, compagnie de commissaire général, cavalerie, rentré en 1800 à la suite de la dernière pacification de la Vendée, marié la même année à demoiselle Jeanne-Alexandrine Chabiel de Morière, morte le 28 décembre 1813. De ce mariage :
    1. Louis François-Aymar de Tudert né le 19 septembre 1812 ;
    2. Une demoiselle morte en bas âge.
Armes : « Cette famille portait anciennement d'azur a une fasce denchée d'argent, surmontée de trois besans d'or ; et depuis 1551, elle porte d'or à deux losanges d'azur, au chef d'azur chargé de trois besans d'or. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 93
BnF/Gallica :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

18 mars 2010

Famille d'Avennes

AVENNES (D'), famille noble, originaire du Hainaut.

Jacques d'AVENNES, issu des comtes de Hainaut (voyez les Alliances de Paradin, page 800), épousa, en 1160, Amélie de Guise. Il eut pour fils Bouchart d'Avennes, chantre de l'église de Laon, qui fut chargé de la tutelle de sa parente Marguerite, fille de Beaudoin VI, comte de Hainaut. La tradition rapporte que Jean devint amoureux de Marguerite de Flandres, qu'il épousa, et en eut deux fils, Jean et Baudouin d'Avennes. (Paradin, Alliances, pag. 800.) . Ce mariage, fait sans dispenses, leur attira l'excommunication du pape et de l'évêque de Cambrai. Ils furent contraints de se séparer, et Marguerite épousa en secondes noces Guillaume de Dampierre, dont elle eut plusieurs enfants. Bouchart d'Avennes étant décédé en 1243, les enfants des deux lits eurent un très-grand procès qui ne fut terminé en 1246, que par l'entremise du roi saint Louis. (Voyez Paradin, Alliances, pag. 800). Le comté de Flandres fut cédé aux enfants de Guillaume de Dampierre et de Marguerite de Flandres, et le comté de Hainaut à Jean et à Baudouin d'Avennes. Ces derniers s'étant emportés contre leur mère, qui favorisait les enfants de son second mariage, Louis IX les condamna à changer d'armoiries, comme on verra à la fin de cet article.
  1. Baudouin D'AVENNES céda tous ses droits sur le comté de Hainaut à Jean, son frère aîné, se réservant le titre de la seigneurie d'Avennes. Il se croisa plusieurs fois, et accompagna saint Louis en Palestine en 1263. A son retour de la Terre-Sainte, Philippe-le-Hardi, pour le récompenser de ses services, lui donna les terres et la seigneurie d'Hermonville, Clamecy, Villers-en-Prayères, Trucy, etc. Baudoin mourut à Hermonville en 1284, laissant, de son mariage contracté en 1280 :
  2. Jean D'AVENNES, seigneur d'Hermonville, qui eut pour fils :
  3. Alexandre D'AVENNES, Ier du nom, seigneur d'Hermonville. Il servit, en qualité d'hommes d'armes, sous les rois Louis XII et Charles VIII. Il mourut en 1524, laissant :
  4. Charles D'AVENNES, Ier du nom, qui épousa, 1.° Perette de Cormery, fille de Pierre de Cormery, seigneur dudit lieu, et de Guillemine de Morienne ; 2.° Antoinette du Guet, dame de Malouzin, dont il n'eut point d'enfants. Il servit sous les rois François Ier, Henry II, François II, et Charles IX, et mourut en 1567. Il laissa, de sa première femme :
    1. Alexandre, qui épousa, en 1570, Barbe de Montigny, fille de Benoît de Montigny, chevalier, seigneur de Cramoisette et de Vienne, et de Jeanne de Rambures. Il fut un des gentilshommes ordinaires de la chambre d'Henri IV. Dans les guerres civiles, son château de Trucy fut brûlé par les ligueurs, et les papiers de famille se trouvèrent perdus. Il laissa, 1.° Charles, marié à Louise de Bermondes, fille de Nicolas de Bermondes, écuyer. Il mourut jeune, ayant pour fils Philippe d'Avennes, né en 1597, qui fut tué en 1620, dans les guerres de Bohème ; 2.° Paul d'Avennes, gentilhomme d'armes de la reine Marie de Médicis, marié, en 1610, à Marie de Piennes, fille de Louis, seigneur de Piennes, et d'Anne de Montigny ; il mourut sans postérité ; 3.° César d'Avennes, capitaine au régiment de Navarre, gentilhomme de la chambre de Henri IV, qui épousa, en 1600, Suzanne de Radingand, dont il eut quatre filles : N*** mariée à Antoine de Chambry, seigneur de Chamouville ; N*** mariée à Charles du Hame, seigneur de Pilley ; Suzanne, mariée à Abel d'Athy, seigneur de Maisoncelle ; et N*** qui épousa Nicolas de Marguery, seigneur de Courtin et de Torricelly ;
    2. Jean d'Avennes, mort sans postérité ;
    3. Louis, dont l'article suit.
  5. Louis D'AVENNES, Ier du nom, marié à N*** de Montigny, mourut en 1582. Il avait eu, de ce mariage :
    1. Louis, qui servit dans la compagnie d'ordonnance de la reine de Navarre, dans les années 1590 et 1594, et sous le règne de Henri IV il épousa, en 1596, Madeleine des Armoises, fille de François, chevalier, baron des Armoises, seigneur de Suize et de Commercy, et de Charlotte de Maupan. Il eut, 1.° Marie, née en 1597, mariée à Nicolas du Fay-d'Athiers, seigneur de Suize ; 2.° Marguerite, née en 1598, mariée à Nicolas de Bohan, vicomte du Bacq et seigneur de Nanteuil ;
    2. Eustache, dont l'article suit ;
    3. Élisabeth, mariée, en 1606, à Pierre de Balayne, seigneur de Champhoudot.
  6. Eustache D'AVENNES, né en 1567, fut d'abord enseigne dans le régiment de Champagne, et se trouva, en 1596, aux sièges d'Amiens et de Dourlens. Il servit dans une compagnie d'ordonnance du duc de Nevers, et accompagna Louis XIII à Bordeaux, lors de son mariage avec Anne d'Autriche. Il épousa, en 1602, Jacqueline de l'Enharré, fille de Pierre, seigneur de l'Enharré, et d'Antoinette de Radinguand. Il mourut en 1667, laissant de son mariage :
    1. Louis, dont l'article viendra ;
    2. François d'Avennes, né en 1611, capitaine d'un régiment de cavalerie, tué à la bataille de Rocroy ;
    3. Étienne-Claude d'Avennes, né en 1614, mort en 1690 ; qui servit dans la compagnie de colonelle du roi, eut ensuite la cornette des chevau-légers dans le régiment de Coaslin, et se trouva à la bataille de Rocroy. Il épousa, en 1646, Marie Trousset, dont il eut, 1.° Eustache d'Avennes, qui servit sous le maréchal de Créqui, et fut tué à l'armée de Catalogne en servant sous les ordres du maréchal de Noailles ; 2.° Pierre-Marie d'Avennes, dit le capitaine d'Hermonville ; il servit à l'armée de Catalogne, et mourut dans sa terre, en 1744, à la suite de ses blessures ; 3.° Marie, morte sans alliance en 1703 ; 4.° Madeleine, morte fille en 1703 ; 5.° Marie d'Avennes, mariée, en 1704, à François de Morienne, seigneur de Ville-Moyenne, capitaine au régiment de Foix ;
    4. Jean d'Avennes, né en 1625, capitaine dans le régiment de Condé, tué en 1652 au combat qui eut lieu à Paris, à la porte Saint-Antoine ;
    5. Marguerite d'Avennes, mariée à Antoine de Laistre, seigneur de Beaufort ;
    6. Marie, qui épousa, 1.° Pierre Habert, écuyer, 2.° N*** de la Motte, lieutenant-colonel du régiment de Guyenne ;
    7. Marie-Antoinette, morte sans alliance en 1672.
    8. Marguerite-Charlotte, mariée à Claude de Morel, seigneur de Saint-Amand.
  7. Louis D'AVENNES, IIe du nom, né en 1606, servit dans la compagnie d'ordonnance du duc de Nevers, se trouva au siège de la Rochelle, aux guerres contre les Huguenots dans le Vivarais, sous les ordres, du duc de Rohan, et fut blessé au siège de Casal. Il fut envoyé à Clermont en qualité de major de la place, et mourut en 1650. Il avait épousé, en 1640, Madeleine de Combray, fille de messire Bouillard de Combray, seigneur de Romain, et de Marie d'Huyères, dame du Chesne. De ce mariage sont issus :
    1. Henri d'Avennes, qui entra, en 1666, dans la première compagnie des mousquetaires, et fut tué au passage du Rhin ;
    2. Paul d'Avennes, capitaine au régiment de Sault, tué au siège de Nimègue en 1672 ;
    3. Louis Joseph, dont l'article viendra ;
    4. Anne-Philippine d'Avennes, tenue sur les fonts de baptême par la reine Anne d'Autriche et le duc d'Orléans. Elle fut mariée à Claude de Beaurepaire, seigneur de Croisart ;
    5. Marie-Louise d'Avennes, mariée, 1.° à Alexandre de la Bruyère, seigneur de Caumont, major au régiment de Nanteuil ; 2.° à Claude de Marmande de Tourville, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, exempt des gardes du corps ;
    6. Marie-Anne d'Avennes, mariée, 1.°, en 1673, à Robert Langlois, seigneur des Bouquetaux et de Juvigny ; 2.° à François d'O, seigneur de la Robière.
  8. Louis-Joseph d'Avennes, seigneur d'Hermonville, servit dans la compagnie écossaise de la garde. Il épousa, en 1699, Fabiolle du Quesnay, fille de messire Antoine de Collet du Quesnay, et de Nicole Bergeot, dame de la Motte-Fauconnière et de Vée. Il mourut à Hermonville, laissant :
    1. Charles-Florimond d'Avennes, mort en 1743, prieur de l'abbaye de Theil, diocèse de Sens ;
    2. Claude, mort chanoine de la congrégation de Sainte Geneviève ;
    3. Hubert d'Avennes, mort jeune dans la première compagnie des gardes du corps ;
    4. Louis, qui suit.
  9. Louis d'Avennes, IIIe du nom, vicomte de Cramaille, seigneur d'Hermonville, Toussicourt-le-Chesne, du Plessis en Vermandois, et autres lieux, officier dans le régiment de Puizieux, cavalerie, entra, en 1730, dans les gardes du corps, et se trouva au siège de Phillipsburg. Il épousa, en 1747, Marie-Louise de Beuvry, fille de Remi de Beuvry, capitaine au régiment d'Aumale, seigneur du Plessis et de Grugy, etc., et d'Agnès d'Hédouville. Il eut de ce mariage :
    1. Charles-François-Joseph, mort jeune et sans alliance ;
    2. Marie-Louis-Remi d'Avennes, qui entra dans les chevau-légers, et mourut sans enfants ;
    3. Jean-François-Florimond, dont l'article suit ;
    4. Marie-Louise-Madeleine d'Avennes, mariée, en 1773, à M. le marquis de l'Espinay-de-Pancy, seigneur de Colligy, Pancy, etc., fils du colonel du régiment de Marteville.
  10. Jean-François-Florimond D'AVENNES, vicomte de Cramaille, seigneur d'Hermonville, Toussicourt, du grand hameau de Romain, du Plessis en Vermandois etc., a servi dans les chevau-légers, puis dans les gardes du corps, compagnie de Grammont, et a fait chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis en 1791. Il avait épousé, en 1783, Marie-Hyacinthe de Jouenne d'Esgrigny-d'Herville, fille du chevalier d'Esgrigny, dont le père était colonel au régiment du même nom. Il a de ce mariage :
    1. Amédée-Louis-Charles d'Avennes ;
    2. Prosper ( ?) d'Avennes, mariée, en 1811, à messire Casimir-Miron des Ormeaux, décédée ;
    3. Louise d'Avennes, mariée, en 1811, à Eugène Lescuyer d'Agnicourt, fils du marquis d'Agnicourt et de N*** de Lamy, fille du baron de Lamy ;
    4. Françoise-Florimonde d'Avennes.
Armes : « De sable à trois fasces d'or, chargées de six besans de gueules, 3, 2, 1, pour supports, deux lions d'or, qui ne sont armés ni lampassés, c'est-à-dire dont les langues et les ongles sont coupés (à cause de la disgrâce de Jean et de Baudoin d'Avennes), le tout surmonté d'un casque d'argent grillé d'or, avec la couronne comtale, en-dessus de laquelle est un cimier représentant un lion d'or non lampassé, mais dragonné de sinople, tenant une devise avec ces mots : Fortis simul et prudens. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 88
BnF/Gallica :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

17 mars 2010

Famille Le Roy de la Grange

LE ROY DE LA GRANGE, famille noble, originaire de Champagne, dont l'origine remonte bien au-delà de 1400.
  1. Louis LE ROY DE LA GRANGE, écuyer, seigneur de la Couche, en Normandie, épousa, en 1443, N*** de Thiboutot, de laquelle il eut :
  2. Jean LE ROY DE LA GRANGE, écuyer, seigneur de la Couche, qui épousa, en 1498, Antoinette de Beaumont, dont il eut :
    1. Claude, dont l'article suit ;
    2. Pierre le Roy de Longeville.
  3. Claude LE ROY DE LA GRANGE, écuyer, seigneur de Longeville et de Chastres, lieutenant de cavalerie de la compagnie du comte de Nanteuil en 1541, épousa, en 1546, Marie de Francière. Il eut pour fils :
    1. Jean-Baptiste, qui suit ;
    2. Henri le Roy, seigneur de Mondreville et du petit Viaspre, mort sans postérité.
  4. Jean-Baptiste LE Roi DE LA GRANGE, Ier du nom, écuyer, archer des gardes du corps de Henri IV, épousa, en 1609, Simone d'Anière, dont sont issus :
    1. Antoine, dont l'article suit ;
    2. Bernard, auteur de la branche rapportée ci-après.
  5. Antoine LE ROY DE LA GRANGE, Ier du nom, écuyer, seigneur de Grand-Maison, lieutenant, au régiment de Saludie, épousa, en 1643, Marie du Pin, qui lui apporta la charge de chef de L'échansonnerie de la maison du roi. Il eut de ce mariage :
    1. Antoine le Roy de la Grange, écuyer, seigneur de Grand-Maison, lieutenant au régiment de Dampierre, tué au siège de Candie ;
    2. Michel le Roy de la Grange, écuyer, seigneur de Roussy, capitaine au régiment de Beaujolais, tué à Sainte-Brigitte en Piémont ;
    3. Nicolas le Roy de la Grange, seigneur de Grand-Maison, lieutenant-colonel au régiment de Toulouse, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis ;
    4. Jean-Baptiste, dont l'article suit.
  6. Jean-Baptiste LE ROY DE LA GRANGE, IIe du nom, écuyer, seigneur de Grand-Maison, capitaine au régiment de Royal des Vaisseaux, épousa 1°, en 1677, Catherine Spirink de Wendevel de la maison de Clêves ; 2°, en 1709, Louise-Geneviève le Noir, dont il eut :
    1. Augustin le Roy de Grand-Maison, écuyer, seigneur dudit lieu, lieutenant d'infanterie, marié, en 1737, à Marie-Elisabeth d'Orchemer, mort sans postérité ;
    2. Thomas-Auguste le Roy de Grand-Maison, chevalier, vicomte de Bois-Herpin, lieutenant-colonel de cavalerie, maréchal des camps et armées du roi, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, qui épousa 1°, en 1750, Louise-Geneviève-Marguerite de Bernard ; 2° Marie-Madeleine Perrault de Lessard-Verdigny. Il mourut en 1799, n'ayant eu qu'une fille nommée Anide, mariée, en 1799, à N*** de Pillot.
Branche des sieurs de la Grange prise au quatrième degré.
  1. Bernard LE ROY DE LA GRANGE, second fils de Jean-Baptiste le Roy et de Simone d'Anière, chevalier, seigneur de Neuville, Sommeville, Fonteuil, etc., capitaine d'une compagnie de cavalerie du régiment du comte de Lillebonne, épousa, en 1658, Jeanne-Louise de Médard, fille d'Anselme de Médard, écuyer, seigneur de Villiers, et de Louise de Fresne. Il laissa, de son mariage :
    1. Bernard le Roy de la Grange, chevalier, seigneur de Sommeville, capitaine d'une compagnie de chevau-légers du régiment du cardinal Mazarin, puis capitaine au régiment de Limosin ; tué à la tête de ce dernier régiment ;
    2. Jean-Louis, dont l'article viendra ;
    3. Claude le Roy de la Grange, chevalier, seigneur de Villiers-sur-Suize, capitaine au régiment d'Angoumois, qui épousa Barbe de Vial, fille de messire de Vial, écuyer, lieutenant-colonel de cavalerie au régiment du Luc, dont il eut : 1°. Antoine-Nicolas le Roy de la Grange, chevalier, seigneur de Villiers-sur-Suize, capitaine au régiment de Ségur, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, qui épousa, en 1744, Claude-Pétronille Geoffroy, fille de Jean-Baptiste Geoffroy, subdélégué de l'intendance de Champagne, à Chaumont en Bassigny, mort sans postérité ; 2.° Claude-François, capitaine au régiment de Ségur ; 3.° Jean-Louis le Roy de la Grange, chevalier, chef d'escadre au port de TouIon, mort, en 1793, en Espagne, où il avait émigré ; il avait épousé, en 1766, N*** de Vialis, fille de M. de Vialis, chef du génie et brigadier des armées du roi. De ce mariage vinrent : 1.° Michel-Louis le Roy de la Grange, chevalier, capitaine de vaisseau au port de Toulon, qui émigra en Espagne, en 1791, avec son père, et mourut sans postérité, à Palma dans l'île de Majorque, en 1811 (voir commentaire 1 au bas de cette page) ; 2. ° Rose Geneviève, mariée, en 1787, à messire François-Gabriel Basterot de la Barrière, capitaine des vaisseaux du roi, mort victime d'un jugement révolutionnaire en 1792 ; Antoine-Nicolas avait pour sœur Louise-Antoinette, morte en 1798 ;
    4. Bertrand le Roy de la Grange, chevalier, seigneur de Saint-Amand, lequel a été tué étant lieutenant au régiment de Picardie ;
    5. Ursule, dame de Châtillon, qui épousa messire Jean de Paillet, écuyer, seigneur du Petit-Serain ;
    6. Louise.
  2. Jean-Louis LE ROY DE LA GRANGE, chevalier, seigneur de Sommeville, capitaine au régiment de Hainaut, épousa, en 1699, Anne de Pipault, fille de messire Antoine de Pipault, écuyer, seigneur de Lignol, et de Anne Dumont. II eut pour fils :
    1. Hubert, dont l'article suit ;
    2. Louis-Henri, mort sans alliance.
  3. Hubert LE ROY DE LA GRANGE, chevalier, seigneur d'Eigneville, épousa, en 1739, Elisabeth-Françoise de Vincent, fille de messire Nicolas-François de Vincent écuyer, capitaine au régiment des gardes du duc de Lorraine. Il eut, entre autres enfants :
    1. Jean-Hubert, qui suit ;
    2. Anne-Élisabeth, élève de la maison royale de Saint-Cyr, et mariée à messire Joseph-Charles-Antoine Boucher de Gironcourt, capitaine d'infanterie dans les grenadiers royaux, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, dont un fils nommé Jean Hubert de Gironcourt.
  4. Jean-Hubert LE ROY DE LA GRANGE, chevalier, seigneur d'Oschey, fut page du roi, puis major des grenadiers royaux, et chevalier de Saint-Louis. Il émigra, et mourut à l'armée de Loyal-Emigrans, où il servait en qualité de lieutenant-colonel. Il avait épousé, en 1772, Christine-Austrude-Céleste de Germay, fille de messire N*** de Germay, écuyer, seigneur de Germay et de Noncourt, et de N*** Bertrand. Il a laissé, de ce mariage :
    1. Florentin-Auguste, dont l'article viendra ;
    2. Clémentine-Céleste, mariée, en 1798, à N*** de Saint-Georges ;
    3. Marie-Amélie ;
    4. Marie-Louise ;
    5. Marie-Anide ;
    6. N*** Julie ;
    7. N*** Adélaïde.
  5. Florentin-Augustin LE ROY DE LA GRANGE, né en 1774, ancien élève de l'École royale militaire de Pont-à-Mousson, aide-major à l'armée de Condé, officier-houlan de S. A. I. l'archiduc Charles d'Autriche, chevalier de l'ordre militaire de Wurtemberg, s'est retiré du service étant capitaine de première classe ; il est en outre chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Armes : « D'azur au chevron d'or, accompagné de trois merlettes de même, deux en chef, une en pointe, au chef d'argent chargé de trois gerbes de sinople. »
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 85
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s


Commentaire 1 de Hervé Baudy :
Louis Michel LE ROY LA GRANGE, fils de Jean Louis et de Catherine Geneviève DE VIALIS, né le 26/11/1759 à Toulon. Capitaine de Vaisseau, il quitta Toulon avec les anglais en décembre 1793. Chevalier de St Louis en 1798. Il prit le nom de VILLIERS le 13/12/1783, avec approbation. Source : microfiches des AN officiers de marine ancien régime. Cote aux AN : C7 350

11 mars 2010

Famille de Lambilly

LAMBILLY (DE), ancienne famille noble de Bretagne.
  1. Guillaume DE LAMBILLY, Ier du nom, seigneur dudit lieu, en 1379, qualifié monseigneur dans un aveu qui lui fut rendu en 1407, épousa Marguerite ou Margot de la Motte, héritière principale de la maison et de la terre de la Motte, dont il eut entre autres enfants :
  2. Jean Ier du nom, seigneur de Lambilly, grand chambellan et premier gentilhomme de la chambre de Jean V, duc de Bretagne, par lettres du 16 décembre 1415. Il eut d'Olive de la Soraie, son épouse :
  3. Jean DE LAMBILLY II, marié avec Isabelle de Castel, de laquelle vint entre autres enfants :
  4. Robert DE LAMBILLY ; écuyer, seigneur de Lambilly, capitaine-général des Francs-archers, par lettres de François, duc de Bretagne, du 28 mai 1484, par lesquelles ce prince lui donnait ordre d'aller abattre les châteaux de ceux de ses sujets qui s'étaient révoltés. Il laissa de sa femme, dont on ignore le nom :
  5. Yvon DE LAMBILLY, marié, le 17 septembre 1509, à Jeanne Giffart, fille de Robert Giffart, seigneur du Feil, dont :
  6. René DE LAMBILLY, écuyer, seigneur de Lambilly et de la Soraie. Il épousa Rolande du Houx, dont il eut entre autres enfants :
  7. Claude, seigneur de Lambilly et de la Soraie, marié avec Anne Brehault, dont est issu :
  8. François DE LAMBILLY, écuyer, seigneur dudit lieu et de Quengo-Bréant, mort le 6 janvier 1632, laissant de son mariage accordé, le 2 février 1609, avec Jeanne Gatchair, dame de Lezerneau et de Vauguais :
  9. Guillaume DE LAMBILLY, II, chevalier, seigneur de Lambilly, de Kergrois et de la ville de Naché, qui, par lettres du mois de novembre 1667, obtint du roi la permission d'établir au bourg de Remongol, évêché de Vannes, un marché tous les mardis de chaque semaine et deux foires par an, l'une le 28 avril et l'autre le 27 août. Les habitants de Bretagne s'étant soulevés, quelques années après, en plusieurs endroits de cette province, il signala, en cette occasion, son zèle et sa fidélité pour le service du roi. Les états de la Bretagne s'étant assemblés en la ville de Saint Brieux, en 1687, l'ordre de la noblesse le choisit pour son président. Il avait épousé, en 1644, Susanne Rogier, fille unique de Pierre Rogier, seigneur du Crevist, de laquelle il laissa entre autres enfants :
  10. Pierre DE LAMBILLY, seigneur de Lambilly, de Kergrois et de la ville de Naché, reconnu avec son père, comme nobles et issus d'ancienne extraction noble, dès l'année 1380, par arrêt des commissaires de Bretagne, du 17 novembre 1668. Il avait épousé, le 11 août 1666, Jeanne de Rollée, fille de Thomas de Rollée, seigneur de la Moennerie. De ce mariage vint :
  11. Pierre-Joseph, seigneur de Lambilly, du Broutai et de la ville de Naché, né en 1679, reçu page du roi, dans la grande écurie, le 20 mai 1695, puis conseiller au parlement de Bretagne, et gentilhomme du roi d'Espagne, par brevet du mois de mars 1720. Il avait épousé, en 1701, Hélène-Céleste Magon, fille de Jean Magon, écuyer, seigneur de la Lande. Il eut de ce mariage :
    1. Pierre-Laurent, dont l'article viendra ;
    2. Marie-Jean-Louis, né le 2 janvier 1705, reçu page du roi, dans sa grande écurie, le 10 juin 1720, puis lieutenant dans le régiment des Gardes-françaises, tué à la bataille de Dettingen ;
    3. Charles-Hyacinthe, né le 11 janvier 1706, reçu page, dans la même écurie, le 20 mai 1721, puis lieutenant de grenadiers au même régiment ; tué à la bataille de Fontenoy ;
    4. Jeanne-Céleste, mariée à Jacques le Pennec, chevalier, seigneur de Boisjoland ;
    5. Hélène-Modeste de Lambilly, femme de N de Ruelan, seigneur de Tiercent.
  12. Pierre-Laurent DE LAMBILLY, seigneur dudit lieu, épousa, en novembre 1734, Laurence-Thérèse Magon, dont est issu :
  13. Pierre-Laurent-Marie DE LAMBILLY, seigneur dudit lieu, marié avec Françoise-Jacquette de la Forêt d'Armaillé, de laquelle il laissa :
    1. Pierre-Gabriel-François, dont l'article viendra ;
    2. Laurent-Xavier-Marlin, chevalier de Lambilly, officier aux Gardes-françaises ;
    3. Robert-Guillaume-Joseph, chevalier de Lambilly, du Broutai, etc., officier aux Gardes-françaises ;
    4. Auguste-Pierre-François, chevalier de Lambilly, officier au régiment du Roi, infanterie, tué à l'armée des Princes ;
    5. Laurence-Thérèse-Gabrielle de Lambilly, épouse de Claude-Augustin-Marie le Valois de Sérékc ;
    6. Marie-Félicité de Lambilly ;
    7. Marie-Victoire de Lambilly, épouse de Jean-Baptiste-Mathurin de Monezun de la Villyrois ;
    8. Marie-Emmanuelle-Euphrosine de Lambilly, mariée à M. de la Vigne-Dampierre.
    XIV. Pierre-Gabriel-François DE LAMBILLY, seigneur de Lambilly, Kergrois, Kerveno, etc. ; ancien lieutenant au régiment des Gardes-françaises, a épousé Anne-Henriette-Françoise de Rosily. Il a de ce mariage :
    1. Thomas Hyppolite de Lambilly ;
    2. Françoise-Victoire-Henriette-Isidore, épouse de René-Joseph-Marie de Langlé ;
    3. Marie-Anne-Hermine de Lambilly, mariée à Jean-Marie Robion de Troguindy ;
    4. Julie-Adelaïde de Lambilly, épouse d'Alphonse Aymar de Roquefeuil ;
    5. Marie-Olympe de Lambilly.
Armes : « D'azur, à six quintefeuilles d'argent, poses trois ; deux et un. »

Dessin réalisé par Amaury de la Pinsonnais publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 82
BnF/Gallica :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

07 mars 2010

Moreau de la Rochette

MOREAU DE LA ROCHETTE, famille ancienne, originaire de Bourgogne.

Jean-Baptiste-François MOREAU D'OLIBON baron DE LA ROCHETTE, né le 5 novembre 1751. En 1778, maître d'hôtel de la reine, et lieutenant des chasses de la capitainerie de Fontainebleau ; fils de François-Thomas Moreau, seigneur de la Rochette, inspecteur-général des pépinières de France en 1767, créé en 1769 chevalier de l'ordre de Saint-Michel, en récompense de plantations et de défrichements considérables qu'il effectua, tant dans l'intérieur de la France, que dans sa terre de la Rochette, près Melun, où il fonda une école d'agriculture et de vastes pépinières.

Son titre est transmissible, à défaut d'enfants, à Armand-Bernard Moreau de la Rochette, son neveu, né le 21 avril 1787, auditeur au conseil d'état en 1810, nommé sous-préfet de l'arrondissement de Provins (Seine et Marne), par ordonnance du roi, du 26 juillet 1814 ; petit-fils de François-Thomas Moreau de la Rochette, et dont l'aïeul maternel, Jean Gauthier, chirurgien ordinaire du roi, de MONSIEUR, chirurgien-major en chef et inspecteur des départements de la guerre, de la marine, des affaires étrangères, et fut également décoré, en 1775, de l'ordre de Saint-Michel, pour prix des services qu'il rendit dans la campagne de 1761, et la distinction particulière avec laquelle il exerça son art.

Armes: « Ecartelé au premier et quatre d'argent, à trois têtes de maures de sable, ayant leur bandeau aussi d'argent, et posées deux et une ; au deux et trois coupé d'or et d'azur, à trois roses posées deux et une ; ces deux premières de gueules sur or, et la troisième d'argent sur azur. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome II, page 81
BnF/Gallica :
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36862s

04 mars 2010

Famille de Mistral

DE MISTRAL. — Darboux et Barbentane

De sinople au chevron d'or chargé de trois trèfles d'azur.

Entre le P. G., etc., et noble Pol de Mistral de Montdragon, seigneur du lieu de Darboux et en partie de Barbentane, etc.

Extrait de mariage d'entre messire Pol de Mistral de Montdragon, seigneur dudit lieu de Darbous et en partie de Barbentane, et demoiselle Marie de Martin, du 21 avril 1643, reçu par me Bijodi, notaire dudit Barbentane.

Testament solennel de messire Pol de Mistral de Mondragon, sieur dudit lieu et autres places, du 25 juillet 1626, reçu par me Bijodi, notaire dudit Barbentane.

Extrait de mariage entre messire Pol de Mistral de Mondragon et demoiselle Charlotte de Fortia, du 16 février 1617, notaire Bijaudy.

Extrait de la profession de Jean-Paul de Mondragon, chevalier de l'ordre St Jean de Jérusalem, du 23 décembre 1650.

Lettres de commission du Roi en faveur dudit sieur de Mondragon de la charge de viguier de la ville de Marseille, avec une lettre de cachet de sa Majesté audit sieur de Mondragon, de l'année 1647.

Extrait de testament de messire Pol de Mistral, sr de Mondragon, du 23 mars 1611, rière ledit me Bijaudy, notaire.

Extrait de mariage entre messire Pol de Mistral, sieur de Croses, et demoiselle Silvie de Brancas, du 23 janvier 1576, signé Sibourg.

Lettres patentes portant commission de la charge de viguier de la ville de Marseille, en faveur de me Dominique de Mistral, de l'année 1630.

Trois commissions, deux données par le duc de Savoie, et l'autre par le Roi Henry, en faveur de me Paul de Mistral, des années 1592 et 1617 (?).

Testament de Mre Pol de Montdragon, chevalier de l'ordre du roi, capitaine de 50 hommes d'armes de ses ordonnances, seigneur de Montdragon, reçu par me Bijaudy, notaire, du 6 novembre 1592.

Extrait de mariage entre noble François de Mistral, sieur de Croses et de Dons, et demoiselle Louise de St André d'Albert de Montdragon, du 3 janvier 1555, reçu par me Silhaud, notaire de St Rémy.

Extrait de testament de Catherine de Mistral, dame de Romanin, veuve de feu noble Bertrand de Sade, du ? octobre 1560.

Quatre divers actes passés par dame Louise de St André en qualité de tutrice de Pol de Mistral.

Extrait de quittance de 1000 ? d'or pour l'entier payement de la dot constituée à Catherine de Mistral, des années 1524

Fait à Aix, le 9 novembre 1667.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 199.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

03 mars 2010

Famille de Porcellet

de Porcellets. - Arles (Alias Pourcellet)

Armes : d'or au porcelet passant de sable

Entre le P. G., etc., et nobles honoré et François-Loys de Porcellet, de la ville d'Arles, etc.

Extrait de mariage passé entre noble Pierre de Porcellet et noble Marguerite Piquet, du 15 novembre 1493.

Extrait de testament de noble et puissant seigneur Pierre de Porcellet, seigneur de Maillane, du 14 juin 1521, signé Brunet.

Lettres patentes du Roi François portant don et provision de l'office de capitaine viguier du château, ville et viguerie de Beaucaire, données à Nemours, le 13 avril 1545, en faveur de Tanequin de Porcellet, écuyer, avec l'attache des trésoriers généraux de France, le tout signé Boyard, greffier, et de P.

Autres lettres patentes du roi Henry second, portant confirmation dans ladite charge de capitaine et viguier de Beaucaire, en faveur dudit Tanequin de Porcellet, du 7 juin 1547, signé : Bachetel.

Autres lettres patentes du Roi Charles neuf, portant la même confirmation en faveur dudit Tanequin de Porcellet, écuyer, du 29 janvier 1561, signé Lepar.

Extrait du testament dudit noble Tanequin de Porcellet, du 23 septembre 1576, signé : Dupuy.

Extrait de mariage d'entre Monsieur me Pierre de Porcellet, fils dudit noble Tanequin, et demoiselle Louise de Vallete, du 1er juin 1578.

Lettre missive du Roi Henry quatre, écrite au sieur Drapier, lieutenant principal d'Arles, de se démettre dudit office en faveur du de Maillane, du 27 janvier 1597, signé Henry, et plus bas : Forpert.

Extrait des lettres patentes de provision de l'office de lieutenant principal civil et criminel, soumission et appartenance de la ville et sénéchaussée d'Arles et judicature royale en faveur dudit Pierre de Porcellet et Arrêt de réception, de l'année 1597.

Lettres patentes du Roi Louis treize, en faveur du sieur Pierre de Porcellet de Maillane, lieutenant général civil, criminel et des submissions, pour continuer ladite qualité pendant sa vie, nonobstant la résignation desdites offices en faveur de nie Jean-Louis de Porcellet, du 22 juillet 1623, dument enregistrées au parlement.

Extrait de testament dudit sieur Pierre de Porcellet, du 10 mai 1636, signé : Brunet.

Extrait de mariage passé entre noble Jean-Louis de Porcellet et demoiselle Françoise d'Aiguières, du 21 février 1601, signé Gilles, avec les insinuations.

Extrait d'Arrêt du parlement de Provence, portant que ledit sieur Jean-Louis de Porcellet jouira de son office de lieutenant principal d'Arles, nonobstant la résignation faite à son fils, du 22 novembre 1653, signé : Estienne.

Mariage entre M. me Pierre de Porcellet de Maillane, conseiller du roi, lieutenant criminel d'Arles, fils dudit noble Jean-Louis, et demoiselle Anne de Calvisson, du 5 août 1642, signé : Brunet, avec l'insinuation.

Arrêt de la cour de parlement portant réception à l'office de lieutenant principal civil et criminel au siège dudit Arles, en faveur dudit Pierre de Porcellet, du 3 octobre 1653, signé : Guigues.

Lettres de commission de conseiller d'État expédiées par le Roi Louis XIII en faveur de me Jean-Louis de Porcellet, signées : Louis par le Roy : de Loménie, et scellées.

Extrait d'Arrêt du parlement de Toulouse, du 14 avril 1640.

Généalogie de la maison de Porcellet.

Extrait de testament de noble Pierre Porcellet de Maillane, lieutenant, de l'année 1521.

Fait à Aix, le 7 novembre 1667.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 198.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

02 mars 2010

Famille de Châteauneuf d'Arles

La notice de cette famille a déjà été publiée par Jean-Pierre Lombard sur son site Familles niçoises et provençales. Pour y accéder : cliquer ici.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 196.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328