30 avril 2009

Famille d'Arquier

d'Arquier à Lambesc

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 25.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

Entre le P. G. etc., et nobles Jean, Michel et Toussaint d’Arquier, frères, ledit Jean, sieur de Barbegaud, et lesdits Michel et Toussaint, sieurs de Monbeau et St Estève, etc.
Acte de procuration faite par capitaine Pierre Arquier, écuyer de Lambesc, au sr Vincent de Forbin, notaire Bernard, le 3 novembre 1590.

Extrait de transaction passée audit noble Pierre d’Arquier, sieur de Charleval, et Estienne d’Arquier, son fils, notaire Esménard, le 24 août 1600.

Extrait de mariage passé entre noble Joseph d’Arquier, sr de Charleval, fils de Pierre, avec demoiselle Marquise de Jean, dame de Barbegaud, mère dudit Jean d’Arquier, notaire Malespine, le 11 avril 1602, insinué au siège d’Aix le 15 Xbre 1606, signé Eiguisier.

Extrait de mariage passé entre noble Estienne d’Arquier, sieur de Charleval, écuyer de la ville de Marseille, fils dudit Pierre, avec demoiselle Lucresse de Lacetta, fille de noble Jean-Paul, sieur de Nans, et de dame Blanche de Villeneuve, notaire Barnier, le 17 juillet 1607.

Autre Extrait d’acte de quittance dudit noble Estienne d’Arquier, écuyer, aux consuls et communauté de Lambesc, notaire Barnier, le 8 septembre 1610.

Autre Extrait de mariage de Joseph d’Arquier, écuyer, sieur de Monbeau, fils dudit Pierre, sieur de Charleval, avec demoiselle Marthe de Cortin, fille de Michel Cortin, écuyer de la ville d’Aix, notaire Borrily, le 27 décembre 1620, insinué au siège d’Aix, le 27 février 1621.

Testament de noble Joseph d’Arquier, sieur de Monbeau et de St Estève, de Lambesc, notaire Bosse, le 7 avril 1650.

Requête de jonction donnée par lesdits nobles Michel et Toussaint d’Arquier, sr de Monbeau et de St Estève, estre joints audit procès.

Lettres de noblesse obtenues de Sa Majesté par Pierre Arquier, sieur de Charleval, registrées aux registres des archives du roy, suivant l’Arrêt de la cour du 13 mai 1611, lesdites lettres de noblesse données à Paris au mois de février 1611.

Requête présentée à la cour des Comptes pour la vérification des dites lettres du 7 mai audit an.
Fait à Aix, le 26 mars 1667.

D'ARQUIER. — Charleval

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 60.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

Entre le P. G. etc., et noble François d'Arquier, sr de Charleval, etc.
Extrait de transaction passée entre noble Pierre d'Arquier, sr de Charleval, et Estienne d'Arquier, son fils, le 24 août 1600, notaire Esmenard.

Extrait de mariage passé entre noble Estienne d'Arquier, sr de Charleval, de la ville de Marseille, fils de Pierre, avec demoiselle Lucresse de Lacetta, fille de noble Jean-Paul, sr de Nans, et de dame Blanche de Villeneufve, le 17 juillet 1607, notaire Barnier.

Extrait de quittance dudit noble Estienne d'Arquier aux consuls et communauté de Lambesc, le 8 octobre 1610, notaire Bernier.

Lettres de noblesse obtenues par Pierre Arquier, sr de Charleval, signées Louis, et, par le Roi comte de Provence, la reyne régente sa mère présente, signé, Lomenie, scellées de cire verte et, à costé, Contentor, signé du Clerc, registrées aux registres des archifs du roy, suivant l'Arrêt de la cour, en date du mois de février et 13 mai 1611.

Extrait d'Arrêt de décharge des droits de francs fiefs en faveur dudit noble François d'Arquier, sr de Charleval, du 22 mai 1655.

Extrait de mariage passé entre ledit noble François d'Arquier, fils d'Estienne, sr de Charleval, et demoiselle Arme d'Aguilhenqui, fille du sr Alexandre d'Aguillenqui, écuyer, et demoiselle Marguerite de Cabanes, de la ville de Marseille, du 12 avril 1650, notaire Mitre.
Fait à Aix, le 27 mai 1667.

Nouveautés Gallica en avril 2009

Histoire des Chevaliers hospitaliers de S. Jean de Jérusalem, appellez depuis les Chevaliers de Rhodes, et aujourd hui les Chevaliers de Malte, par M. l abbé de Vertot,.... Tome 4
Histoire des Chevaliers hospitaliers de S. Jean de Jérusalem, appellez depuis les Chevaliers de Rhodes, et aujourd'hui les Chevaliers de Malte, par M. l'abbé de Vertot,.... Tome 4
Source: Bibliothèque nationale de France


La Famille de Jeanne d Arc, son séjour dans l Orléanais, d après des titres authentiques récemment découverts, tableaux généalogiques, par M. Boucher de Molandon,...
La Famille de Jeanne d'Arc, son séjour dans l'Orléanais, d'après des titres authentiques récemment découverts, tableaux généalogiques, par M. Boucher de Molandon,...
Source: Bibliothèque nationale de France


Le Grand dictionnaire historique, ou le Mélange curieux de l histoire sacrée et profane... par Mre Louis Moreri,... Nouvelle édition, dans laquelle on a refondu les Supplémens de M. l abbé Goujet, le tout revu, corrigé et augmenté par M. Drouet. Tome 10
Le Grand dictionnaire historique, ou le Mélange curieux de l'histoire sacrée et profane... par Mre Louis Moreri,... Nouvelle édition, dans laquelle on a refondu les Supplémens de M. l'abbé Goujet, le tout revu, corrigé et augmenté par M. Drouet. Tome 10
Source: Bibliothèque nationale de France


Monographie de la paroisse de Biénac, par le Dr Octave Marquet
Monographie de la paroisse de Biénac, par le Dr Octave Marquet
Source: Bibliothèque nationale de France


Notice historique sur la ville de Conches,... par Alex. Gardin,...
Notice historique sur la ville de Conches,... par Alex. Gardin,...
Source: Bibliothèque nationale de France

29 avril 2009

De Berre à Thoard et St Julien

BerreEntre le P. G. etc., et noble Jean-Louis de Berre, sieur de St Jullien et coseigneur de Thoard, et Jean-Antoine de Berre, chevalier de l'ordre St Jean de Jérusalem, etc...

Acte de mariage d'entre noble Louis-Raimond de Berre, fils de Laugier, sr dudit St Jullien et de partie de Thoard, avec demoiselle Saussete de Grasse, du 8 septembre 1528, notaire Hugonis.

Cinq divers hommages prestés par les particuliers y dénommés desdits lieux de St Jullien, Thoard et Mellan audit Louis-Raymond, en qualité de seigneur desdits lieux, du 22 octobre 1543, notaire Roberty, 20 janvier 1547, 22 juillet audit an, 7 mars 1548.

Deux actes d'établissement d'officier auxdits lieux faits par ledit Louis Raimond de Berre, du 11 février 1563 et dernier janvier 1571, Roberti et Gaudemar, notaires.

Testament de ladite demoiselle Saussete de Grasse, femme dudit Louis Raimond de Berre, par lequel apert qu'Antoine de Berre était son fils, du 8 août 1561, notaire ledit Roberty.

Mariage dudit Antoine de Berre avec demoiselle Jeanne Laugier, dans lequel est qualifié noble et seigneur desdits lieux, du 10 juin 1554, signé Gaudemar.

Mariage de noble Pierre-Paul de Berre, fils dudit Antoine, sieur desdits lieux, avec demoiselle Madeleine de Barras, du 25 février 1579, signé Grimault.

Preuves et enquêtes faites par les commandeurs et chevaliers de l'ordre St Jean de Jérusalem, commissaires à ces députés et nommés pour la justification de la noblesse de ladite maison de Berre, sur la présentation faite des personnes de nobles Melchion et Jean-Antoine de Berre pour chevaliers audit ordre, des 9 et 10 avril 1590.

Testament dudit Pierre-Paul de Berre, par lequel fait légal audit Jean Antoine de Berre, son fils, chevalier dudit ordre de St Jean de Jérusalem, et institue son héritier noble Melchion de Berre, son autre fils, du 11 juin 1622, signé Masse.

Permission de bulle accordée par le grand maitre de Malte, en faveur de Jean-Antoine de Berre, chevalier, de pouvoir disposer du quint de ses biens en faveur de qui bon lui semblerait, du dernier août 1626.

Mariage dudit noble Melchion de Berre, fils dudit Pierre-Paul, avec demoiselle Blanche de Bachis, du 16 août 1609, signé Gaillard.

Autre mariage de noble Jean-François de Berre, fils dudit Melchion, seigneur desdits lieux, avec demoiselle Madeleine de Volland, du 21 septembre 1637, Astier, notaire.

Testament dudit noble Jean-François de Berre, par lequel appert que ledit Jean-Antoine de Berre, chevalier, un des défendeurs ..., du 10 mars 1651, notaire Grimaud.

Testament de ladite demoiselle de Bachi, sa mère, qui institue le même, du 19 mai 1664, notaire Ferand.

Mariage dudit noble Jean-Louis de Berre, autre défendeur, avec demoiselle Jeanne de Gaillard, par lequel apert être fils dudit Jean-François de Berre et est qualifié seigneur desdites lieux, du 29 mai 1664.

Congé donné par le prince de Conty audit noble Jean-Louis de Berre, officier dans les armées du roy, pour lors étant en Italie, du premier septembre 1657.

Fait à Aix, le 26 mars 1667.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 22.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

27 avril 2009

Actus en vrac

Je viens de rentrer de quelques jours de vacances en Suède et, à mon retour, j'ai trouvé quelques dizaines de messages en attente dont certains m'informent d'actualités intéressantes pour les amateurs de généalogie, d'histoire, etc. Au sommaire :
  • La Bibliothèque Numérique Mondiale,
  • Le Regeste Dauphinois,
  • Inventaire sommaire des Archives Départementales des Basses-Alpes,
  • Familles Niçoises et provençales.


La Bibliothèque Numérique Mondiale

Bibliothèque Numérique MondialeJacques Nerrou me signale que la Bibliothèque Numérique Mondiale (BNM) vient d'être inaugurée sur Internet. La BNM propose pour le moment l'accès à 1170 documents. C'est peu par rapport aux 780.000 documents de Gallica ou aux millions de livres de Google Books mais c'est quand même un site à suivre... Pour en savoir plus :


Le Regeste Dauphinois.

Regeste DauphinoisLe Regeste Dauphinois, ouvrage monumental d'Ulysse Chevalier [1841-1923], est désormais disponible sur le web dans le site de l'Atelier des Dauphins :

http://www.atelierdesdauphins.com/biblio/regeste.htm

Il s'agit d'une collection de textes historiques liés à l'histoire du Dauphiné de l'an 140 à 1349, date du transport de la province à la France.

Information transmise par William Skyvington


Inventaire sommaire des Archives Départementales des Basses-Alpes.

Charles Ordinis me signale que le tome II de l'inventaire sommaire des Archives Départementales antérieures à 1790 des Basses-Alpes par Marie-Zéphirin Isnard est disponible en téléchargement sur le site Internet Archive.

Mode texte : http://www.archive.org/stream/inventairesomma00bassgoog/inventairesomma00bassgoog_djvu.txt

Accès aux autres formats : http://www.archive.org/details/inventairesomma00bassgoog

Familles Niçoises et provençales.

Quelques nouveaux articles sur le blog de Jean-Pierre Lombard...

17 avril 2009

Les adultères de la Bastide Neuve : Vve Auphan de Denante (1862)

Causes célèbres de tous les peuples Par Armand Fouquier : LES ADULTÈRES DE LA BASTIDE NEUVE VÏE AUPHAN ET DENANTE Le prix du meurtre Page a LE MEURTRE

L'adultère inspirant le meurtre n'est que trop fréquent, surtout dans nos campagnes. Une femme jeune encore a épousé un mari déjà vieux; un jour, elle s'aperçoit que son conjoint est devenu infirme, inutile. Quelque robuste gars est là sous la main ; le vieux gêne : on le supprime. L'amour n'est d'ordinaire pour rien dans ces complicités criminelles ; l'intérêt en est souvent le mobile dominant. Voici pourtant une cause où l'argent ne joue aucun rôle ; l'ardeur des sens y conduit tout. Voici deux époux jeunes, mariés par amour : la femme s'éprend pour un rustre de passion lubrique, et n'a plus dès lors qu'une pensée, jouir de cet homme à son aise. Le rustre est marié aussi ; elle ne voit là que deux obstacles à renverser. Et cette femme n'est pas une grossière paysanne ; sa lubricité revêt des formes poétiques et prend le langage de l'amour...


Cette histoire d'adultère et de meurtre a retenu mon attention parce qu'elle se déroule à Gordes en 1861 et qu'on y retrouve des noms de familles (Tamisier, Grandordi, Denante, etc.) bien connus de ceux qui font des recherches généalogiques dans cette région. Certains des protagonistes sont peut-être de vos ancêtres ?

Lire la suite sur Google Books...

Compléments sur la famille Morand

Source : Dictionnaire historique, littéraire et statistique des départemens du Mont-Blanc et du Léman Par Jean Louis Grillet Publié par Puthod, 1807

Complément à la description de la famille Morand dans le nobiliaire de Savoie.

La Maison Morand également distinguée dans la magistrature et dans l'état militaire, compte parmi ses ancêtres, noble Antoine Morand, nommé, avant l'an 1500, châtelain soit commandant militaire du Pont-d'Ain, par Marguerite d'Autriche, épouse de Philibert le Beau, duc de Savoie. Justinien Morand, arrière petit-fils du précédent, eut trois fils employés au service de l'État :
  1. Claude Morand, baron de Grilly, conseiller de S. A. R. maître auditeur en la Chambre des comptes de Savoie, le 12 septembre 1648, et ensuite trésorier général du duché.
  2. Jean-Pierre Morand, trésorier général des guerres.
  3. Louis Morand, maître auditeur de la Chambre des comptes, le 19 avril 1655.
Les fils de ce dernier formèrent les deux branches de la Maison Morand aujourd'hui existante à Chambéry.

Morand (Claude-François), patrimonial de la Chambre des comptes, le 13 juillet 1680, eut Joseph, commandant du Fort de la Brunette ; Jean-Pierre, capitaine dans Chablais ; Jean-Baptiste, marié à dame Anne de Mellarède, aujourd'hui madame de Gilly ; Jean-Pierre Morand, capitaine dans le régiment de Chablais, qui, de dame Anne Favier-Dunoyer, a eu Francelline Morand, épouse de Mr Joseph Maistre, sénateur au sénat de Savoie, ensuite président de la royale audience de Cagliari ; Mr François Morand, officier dans le régiment des Gardes ; et Joseph Morand de Confignon, major dans les grenadiers royaux, marié à dame Clémentine Costa, de laquelle sont nés Mess. Édouard, Alphonse, Gustave, et dame Flavie Morand, épouse de M. de Ricaldon.

Morand (Jean-Pierre), baron de S. Sulpice, fils du susd. Louis, fut capitaine au service de France dans le régiment de Picardie, il eut de dame Félice Salteur : Claude-François-Alexandre Morand, baron de Montfort et de S-Sulpice, officier dans le régiment des Gardes, pendant la guerre de 1733 à 1736 ; aide-major de la brigade des Gardes, pendant celle de 1742, mort l'an 1784. Il eut de dame Anne Chevillard son épouse, 6 fils qui se sont tous distingués dans la dernière guerre, et 4 filles, savoir :
  1. M. Pierre-Gabriel Morand de Montfort, premier écuyer et gentilhomme de la Chambre du duc de Chablais, colonel du régiment de Maurienne, commandant de la ville et province de Tortone.
  2. M. Eugène Morand de S. Sulpice, dans le régiment des Gardes avec le grade de colonel, blessé le 28 avril 1794, à la défense de la redoute de la Tanarde, nommé, en 1798, colonel du régiment d'Aoste-infanterie, ensuite commandant de la ville et province de Novarre.
  3. Alexandre Morand, mort en 1793, capitaine dans Savoie-infanterie.
  4. M. Joseph-Clément Morand De La Motte, dans le régiment des Gardes avec le grade de lieutenant colonel.
  5. M. Noël Morand S. Sulpice, capitaine dans Piémont R. cavalerie.
  6. M. Joseph-Nicolas Morand S. Sulpice, gentilhomme de bouche du duc de Chablais, capitaine dans Savoie-cavalerie, et ensuite avec le même grade dans l'Etat major général.
  7. Thérèse Morand S. Sulpice, épouse de Benoit Lambert-Soirier, brigadier dans l'armée Sarde, et colonel du régiment de Genevois.
  8. Mad. Anne Morand S. Sulpice, mariée en premières noces, à Joseph-François-Marie Provana, comte de Collegno, et en secondes, à M. Charles-Antoine Piossasco De Scalenghe.
  9. Mad. Marie-Laure Morand S. Sulpice, épouse de Mr De La Serraz.
  10. Mad. Henriette Morand S. Sulpice, mariée, en premières noces, à Frédéric Millet, marquis d'Arvillars, et en secondes, à M. Joseph De Luserne, aujourd'hui gouverneur du palais impérial de Stupinis.

16 avril 2009

d'Astres à Salon

Entre le P. G. etc., et Gaspard Scipion d’Astres, de la ville de Salon, etc...

Extrait de contrat de mariage passé entre Gaspard Scipion d’Astres, fils d’Alexandre et demoiselle Magdeleine d’Isnard, dans lequel il est qualifié noble, du 18 octobre 1660, signé Tessier, notaire.

Extrait de mariage dudit Alexandre, fils d’Annibal d’Astres et demoiselle Marguerite de Foresta, dans lequel il est qualifié écuyer, du 10 février 1619.

Extrait de mariage dudit Annibal, fils de Claude d’Astres, avec demoiselle Jeanne de Rascas, dans lequel il se qualifie écuyer, gentilhomme ordinaire de la chambre du roy, gouverneur pour son service de la ville et château de Briançon en Dauphiné, du 13 juillet 1604.

Extrait de mariage dudit Claude d’Astres avec demoiselle Catherine de la Jardine, dans lequel il se qualifie noble, du 20 août 1553.

Extrait d’acte de vente des biens y mentionnés, faite audit Claude d’Astres, dans lequel il résulte être qualifié noble, du 10 janvier 1548.

Autre extrait d’acte passé par Antoine d’Astre, dans lequel il est qualifié noble, du 24 août 1561.

Extrait de mariage de demoiselle Lucrèce d’Astres, fille de noble Claude d’Astres et de demoiselle Catherine de la Jardine, avec noble Louis de Sabran, du 25 novembre 1570.

Lettres de commission du gouvernement de Briançon, données par le sieur des Diguieres, capitaine pour le roi en Dauphiné, en faveur du sieur d’Astres, du 12 mai 1591.

Cinq autres commissions données tant par le roi que par ledit sr de Lesdiguières audit sieur d’Astres, pour lever des gens de guerre, ez années 1592, 95, 96, 97 et 1600.

Verbal par lequel il résulte que ledit sr d’Astre a été commandé d’aller accompagner Monsieur l’archevêque de Turin en Prazella, où il devait faire le service de la messe et autres cérémonies, du 20 juin 1602.

Ordre pour l’entretenement de trois cens hommes que le sr d’Astre lèvera pour le service du roy, du 15 octobre 1621.

Diverses lettres de commission données tant par le roi que par le sr de Lesdiguières à Alexandre d’Astres, soit pour commander des compagnies dans les régiments y énoncés que pour lever des gens de guerre de pied, des 1er septembre 1622, 7 septembre 1624, 13 mars 1626, 15 janvier 1629, 3 juillet 1630, 14 dudit mois 1637.

Ordre donné par ledit sr de Lesdiguières aux consuls de Briançon de faire lever un homme pour feu, dans les cartons de Briançonnais et de remettre iceux au sr Alexandre d’Astres en qualité de capitaine, du 2 novembre 1625.

Lettre écrite par le roi audit sr d’Astres, du 26 janvier même année 1625.

Arrêt de déchargement des francs fiefs du 26 mars 1636.

Fait à Aix, le 14 mars 1667.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 13.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

de Moustier à Marseille

Entre le P. G. etc., et Antoine et Pierre de Moustiers, oncle et neveu, de la ville de Marseille, etc.

Lettres patentes d'anoblissement accordées par le roi Henry en faveur de Désiré Moustier, adressantes à la chambre des Comptes, trésoriers de France, sénéchal ou son lieutenant et à tous autres officiers, du mois de juillet 1596.

Lettres de surennation et confirmation des susdites lettres patentes obtenues par Pierre et Antoine Moustier, aux fins de jouir de l'effet d'icelles, du 29 juillet 1630.

Arrêt de la cour des Comptes, portant vérification et enrégistration des susdites lettres, du 17 mars 1632.

Quittance concédée par Calquier, trésorier du palais, en faveur desdits de Moustier de la somme de 50 liv. de finance à ce modérée par le susdit arrêt, du 18 mars audit an.

Ordonnance des trésoriers généraux de France portant vérification et entérinement desdites lettres patentes de noblesse ensemble celles de surannation, du 19 avril 1662.

Extrait du baptistère de Pierre Moustier, fils de Désirée Moustier et de demoiselle Catherine Aydousse, du 3 juin 1595, signé Compian.

Autre Extrait du baptistère d'Antoine Moustier, fils de Désirée du 6 avril 1603.

Mariage de Pierre Moustier, fils à feu Désiré, avec la demoiselle Françoise de Gérente, dans lequel il est qualifié écuyer, du 27 novembre 1620, reçu par me Baldouin, notaire.

Mariage d'Antoine Moustier, docteur ez droits, avocat en la cour, fils à feu Désiré, avec demoiselle Louise Tachareau, du 19 novembre 1626, reçu par me Barnier, notaire.

Certificat du garde des archives, livres, papiers et documents de la maison de ville dudit Marseille, comme Antoine de Moustiers, à feu Désiré, a été premier consul en l'année 1654, signé Barnier.

Extrait du baptistère de Pierre de Moustier, fils d'autre Pierre et de demoiselle Françoise de Gérente, du 19 janvier 1623.

Extrait du mariage dudit Pierre de Moustier, à feu autre Pierre, avec demoiselle Honorade de Margaillet du XI décembre 1656, reçu par me Darbés, notaire.

Testament de Pierre Moustier, fils à feu Désiré, par lequel il institue son héritier demoiselle Catherine Aydousse, sa mère, et lègue à Pierre, Jean-Baptiste, Henry, Louise et Catherine, ses enfants, le droit de légitime, du 24 décembre 1633, reçu par me Besaudun, notaire.

Extrait de mortuorum de Jean-Baptiste Moustier, du a6 septembre 1644, signé par le recteur de l'église Ste Catherine, Honfleur, qui certifie avoir icelui enseveli, étant pour lors soldat au régiment de garde.

Fait à Aix, le 14 mars 1667.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 12.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

15 avril 2009

AD 40 Les archives des Landes en ligne

Les archives départementales des Landes (40) sont en ligne depuis quelques jours.

L'adresse : http://www.archives.landes.org/

Pour la visite commentée du site, je vous invite à lire l'article du blog généalogie consacré à cette nouvelle mise en ligne par Frédéric Thebault.

Voir la liste des archives en ligne.

13 avril 2009

de Marc-Tripoli à Salon

Entre le P. G. etc., et Marc-Antoine et César de Marc-Tripoli, sieur de Châteauneuf, défendeurs, etc.

Lettres patentes de noblesse octroyées par le feu roi Louis à Louis et Guillaume de Marc, frères, et ses descendants et postérité, données au mois de septembre de l'année 1510 (B 24, f° 269.), etc.

Extrait d'acte d'achat de la terre de Châteauneuf les Moustiers, fait par lesdits Louis et Guillaume de Marc, frères, du 29 août 1519.

Extrait d'hommage presté par iceux au roi de ladite terre de Châteauneuf, de l'année 1620.

Lettres patentes du don du consulat de Tripoli en Sirie par le feu roi François, en faveur d'Antoine de Marc, fils dudit Louis, du 10 avril 1540, signées et scellées.

Autres lettres patentes du feu roi Henry, octroyées en faveur dudit Antoine de Marc, en considération des services rendus par lui, de provision de la charge de capitaine dans l'une de ses galères, du 4 novembre 1552, scellées et signées, avec les lettres d'attache du lieutenant général desdites galères, du 5 janvier 1553.

Testament dudit Antoine de Marc, qui se qualifie être fils dudit Louis et mari de demoiselle Honorade de Marseille, des comtes de Vintimille, par lequel institue son héritier Claude Marc, son fils, de l'année 1566, signé Bernard

Extrait d'Arrêt de la cour de parlement de ce pays, rendu entre Palamède de Marc et les hoirs de Claude Marc, fils dudit Antoine, du 22 juin 1581, signé Estienne.

Testament dudit Claude de Marc, père des défendeurs, et fils dudit Antoine, par lequel l'administration de ses enfants est donnée à demoiselle Honnorade de Roux, sa femme, et institue iceux héritiers par égales parts, du 19 avril 1613, signé Astry.

Mariage entre ledit Marc-Antoine de Marc, l'un des défendeurs, avec demoiselle Françoise de Panisse, du 9 mai 1641, signé Bernard.

Fait à Aix, le 12 mars 1667.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 11.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

de Gérente à Marseille

Entre Me Alexandre Belleguise etc., et noble André de Gérente d'Andrea, sr de Venelles.

Généalogie de la maison de Gérente, contenant sept générations, puis Guigonet de Gérente, seigneur de Senas, et autres places, jusques audit André, contenant leur noblesse.

Extrait de mariage dudit de Gérente et demoiselle Sibille de Damians du Vernègues, du 25 octobre 1626, signé Esménard.

Cahier de preuves et enquêtes faites par les commissaires de Malte sur la noblesse d'Henry de Gérente, pour être reçu chevalier de St-Jean de Jérusalem, puis le 3 octobre jusques au dernier dudit mois 1650, signé Jaubert.

Autre cahier des preuves faites par autres commissaires dudit Malte sur la noblesse de François de Gérente, pour être reçu chevalier dudit ordre de Malte, puis le 26 septembre, jusque au 25 octobre 1662, signé Jaubert.

Extrait de mariage d'entre Henry de Gérente, écuyer, et demoiselle Magdalenne d'André, du 16 octobre 1602, signé Baldouin.

Autre cahier de preuves de Jean Baptiste de Gérente, fils d'Henry et demoiselle Magdalenne d'André, faites par autres commissaires de Malte pour être reçu chevalier dudit ordre, puis le 26 février jusques au 27 mars 1619, signé Baldouin.

Extrait de mariage de noble André de Gérente, de Marseille, et demoiselle Jeanne Domergue, de Montpellier, du 7 août 1570, signé Roque, notaire, avec le certificat au bas du lieutenant de Marseille sur la qualité dudit Roque, du 3 avril 1619, signé Bausset.

Autre cahier de preuves et enquêtes, faites par les commissaires de Malte sur la noblesse de Jean de Gérente, écuyer de Marseille, pour être reçu chevalier audit Malte, du 8 février 1577, signé Gauche, notaire.

Lettres de possession audit ordre St Jean de Jérusalem dudit feu Jean de Gérente, chevalier de Malte, scellées du grand sceau du grand Maistre, du 29 mars 1577, signées Thommas Gargalus, vice cancellarius.

Autre Extrait de mariage de noble Melchion de Gérente, fils de Jean et noble Bernardine de Capel, du 28 novembre 1545, signé Feres, avec l'attestation au bas de la qualité dudit notaire, du 3 avril 1619, signé Bausset.

Extrait du testament de noble Michel de Gérente, de Marseille, du dernier juin 1568, signé Roque, avec l'attestation au bas de la qualité dudit notaire du 3 avril 1619, signé Bausset.

Autre Extrait de testament de noble Jean de Gérente, en pargemin, du premier octobre 1532, signé Berardy.

Autre Extrait de mariage de noble Fouquet de Gérente et noble Dulcie d'Astry, du 3 décembre 1457, signé Ferier (?), avec le Certificat au bas de la qualité dudit notaire, fait par le lieutenant de Marseille du 3 avril 1619, signé Bausset.

Fait à Aix, le 28 février 1667.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 10.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

de Paul à Salon

Entre le P. G. etc., et nobles Gauchier, Alexandre et Jean-Baptiste de Paul, srs de Lamanon, écuyers de la ville de Salon, etc...

Lettres patentes de provision à la charge de viguier et premier capitaine pour le roi en cette ville d’Aix, données par le feu roi René à noble Bartellemy de Paul, du 20 juin 1467, signées Villane et Perrin, tabellions généraux en Lorraine.

Autre extrait de lettres patentes d’anoblissement concédées en faveur de noble Jacques de Paul et de sa postérité et lignée, nés et à naître, par le roi Charles, du 22 août 1572 (B 63, f° 228.), vérifiées par Arrêt de la cour des Comptes, du 30 mars 1573, et enregistrées aux archives de Sa Majesté, collationnées et signées par de Cabanes, secrétaire.

Contrat d’acquisition de partie de la place et seigneurie de Lamanon faite par ledit noble Jacques de Paul, du 15 octobre 1574, signé Christol, notaire, propriétaire des écritures de Baptiste Laurens.

Mariage entre me Giraud de Paul, trésorier général de France, fils dudit noble Jacques, avec demoiselle Laudune de Bouchon, du 24 février 1577, reçu par Nicollai, notaire d’Arles, et signé par Teissier, notaire dudit Salon.

Autre mariage entre noble Jean de Paul, fils dudit Giraud, avec demoiselle Blanche de Durand, du 7 août 1634, signé Darbès, notaire.

Testament de ladite demoiselle Blanche de Durand, par lequel institue Jean-Baptiste de Paul, son fils, son héritier, du 26 octobre 1660, signé Teissier, notaire.

Mariage d’entre noble Alexandre de Paul, fils de Jacques, du 24 février 1581, signé Fournery.

Jugement rendu par les commissaires des francs fiefs sur la requête présentée par lesdits nobles Gauchier et Alexandre de Paul, père et fils, par lequel ils sont estés déchargés desdites droits, attendu leur noblesse, du 3 septembre 1636.

Mariage passé entre noble Alexandre de Paul et demoiselle Jeanne des Henriques du Flamen, du 12 avril 1657. Collomb, notaire d’Avignon.

Contrat de désamparation des biens y exprimés, faite par ledit feu noble Alexandre de Paul audit noble Gauchier, son fils, du 1er novembre 1635, signé et collationné par me de Cabanes, secrétaire.

Présents : Mrs le président de Seguiran, J.-B. Aymard, J. Menc, B. d’André, J.-P. Gassendy, et nous rapporteur d’Arnaud.

Fait à Aix, le ... 1667.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 9.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

12 avril 2009

Mandon à Arles

Entre le P. G. etc., et Tropheme de Mandon, écuyer de la ville d’Arles.

Lettres patentes de noblesse octroyée par le feu Roi Charles audit François de Mandon et ses enfants, pour jouir des honneurs, privilèges, franchises, prérogatives et prééminences attribuées aux autres nobles du royaume, vérifiées par lad cour des Comptes, par Arrêt du 12 décembre données à Toulouse au mois de mars audit an 1565.

Commission originelle donnée par le feu comte de Tende, gouverneur pour le roi en ceste province, audit François de Mandon, gouverneur de St-Rémy, du 18 janvier 1562, signé Claude de Tende, scellées du petit scel des armes dudit sieur de Tende.

Ordonnance dudit comte de Tende, portant injonction aux consuls de la ville d’Arles de délivrer audit de Mandon les pièces d’artillerie y mentionnée y exprimées, du 24 septembre 1562, signée et scellée.

Certificat dudit comte de Tende en faveur dudit de Mandon, contenant les emplois et services rendus par luy à Sa Majesté tant aux armées navales que terrestres, du 6 mars 1565.

Extrait de mariage entre Pierre de Mandon, docteur ez droits, fils dudit François et père du défendeur, du 18 février 1590, signé Blanc, notaire.

Extrait de délibération de la maison commune de ladite ville d’Arles, par laquelle, entre autres, ledit Pierre de Mandon fut député à la Cour pour des affaires de ladite communauté, du 7 novembre 1602.

Remonstrance faite au roi en son conseil par ledit de Mandon, ensuite de ladite députation, de l’année 1603.

Mariage dudit Tropheme de Mandon du Casau, écuyer, ou apert être fils dudit Pierre de Mandon, du 6 janvier 1622, signé Blanc.

Certificat des consuls de ladite ville d’Arles contenant que ledit Pierre de Mandon, père du défendeur, a été élu consul de ladite ville en l’année 1602 et autres années suivantes.

Présents : Mrs de Seguiran, président, J-B. Aymard, G. d’André, C. d’Arnaud, J.-P. Gassendy et moi rapporteur Menc.

Fait à Aix, le 19 février 1667.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 8.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

Millany à Salon

Entre le procureur général etc., et Jean-Baptiste de Millany, père, et autre Jean-Baptiste de Millany, fils, de la ville de Salon etc...

Lettres patentes d’anoblissement accordées par le feu roi Louis 13 à Jean-Baptiste de Millany, fils d’Antoine, en considération des services que son père avait rendus au feu roi Henry le Grand, son prédécesseur, adressées aux parlement, cour des Comptes et autres généraux, du mois d’octobre 1623.

Requête présentée à la cour des Comptes par ledit sr de Millany pour faire vérifier et enregistrer lesdits lettres patentes, affin de jouir de l’effet d’icelles avec le décret de soit monstré au procureur général, qui requiert d’être informé sur le contenu d’icelles et facultés dudit Millany, du 12 mars 1624.

Recharge de lad requête appointée soit fait, suivant les conclusions dudit procureur général du roy, dudit jour, même mois et an.

Arrêt ensuite rendu sur ladite requête, portant vérification et enrégistration desdites lettres patentes d’anoblissement, du 15 mars 1624, Signées Cheris.

Quittance de 50 livres payées au trésorier du palais par ledit sr de Millany pour la finance desdites lettres, du 16 dudit mois audit an, signée Calquier.

Extrait de mariage passé entre Jean-Baptiste de Millany, fils d’autre Jean-Baptiste, et la demoiselle Marguerite de Paul, dans lequel il se qualifie noble et écuyer, du 13 février 1662, reçu par me Teissier, notaire.

Extrait des élections consulaires de la ville de Salon ez années 1635, 1643 et 1656, où apert que ledit sr de Millany a été élu premier consul, au rang des consuls nobles, signé Sabatier, notaire et greffier.

Lettres patentes de Charles 9, portant permission de fere trois consuls, le premier desquels gentilhomme, l’autre bourgeois ou marchand et le tiers artisan ou mesnager, du mois de juillet 1564.

Commission d’une compagnie d’infanterie de milice, donnée par Mgr le Comte d’Angolesme audit sr de Millany, du 15 juin 1639, deuement scellée avec ses armes.

Attestation du sr de Tourvieille, capitaine d’une compagnie d’infanterie dans le régiment dudit feu sr duc d’Alais d’Angolesme, où Alexandre de lvlillany estoit pour enseigne et ayant été tué d’une volée de canon dans les armées du roi pour son service, ladite charge fust donnée à Jean-Baptiste de Millany, son frère, qui a aussi servy le roi durant cinq ou six ans.

Présents : Mrs R. de Seguiran, premier président, J.-B. d’Aymard, J. Menc, C. d’Arnaud, J.-P. Gassendy et nous rapporteur André.

Fait, le 19 février 1667.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 7.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

Gouin à Arles

Entre le P. G. etc., et Jean de Gouin, de la ville d’Arles.

Lettres patentes accordées à André de Roux de Gouin, en récompense des services que feu Honoré, son père, avait rendus aux feus roys et principalement à la défense de la ville du Baron, assiégée par ceux de la religion prétendue réformée, dont l’adresse est faite au parlement, Cour des Comptes et tous officiers, du mois de juin 1615... vérifiées au conseil de la maison commune de la ville d’Arles, du premier may 1616. Arrêt de la Cour des Comptes, portant vérification et enrégistration desdites lettres patentes de noblesse, du 9 novembre 1615, signé de Beaumont.

Quittance de soixante livres payées au trésorier du palais pour la finance des susdit lettres pattantes par ledit sr de Gouin, du 10 novembre suivant.

Extrait de testament d’André Roux de Gouin, écuyer, par lequel apert que Jean de Gouin est son fils, auquel il lègue la somme y énoncée, du 27 mars 1627, signé Véran, notaire.

Certificat des secrétaires de la maison commune dudit Arles, comme ledit sr André de Gouin a été mis au conseil et aux charges des nobles et ledit Jean, premier consul, en l’année 1664.

Présents : Mres R. de Seguiran, premier président, J.-B. d’Aymard, Menc, C. d’Arnaud, J.-P. Gassendy, et nous raporteur d’André.

Fait à Aix, le 15 février 1667.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 6.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

Descendance de Jean de Bot

Ces dernières semaines, j'ai pu progresser, grâce aux trouvailles de Robert Rey et aux relevés geneabank du 13 et du 84, sur les familles de Vaucluse : de Bot, de Remerville, Irisson et Grandordy. Voici quelques notes sur ces trouvailles :

Chronique de la descendance de Jean DE BOT

Première génération

1. Jean DE BOT. Jean a épousé Richarde DE REMERVILLE, fille de Guillaume DE REMERVILLE et Françoise DE ROUSSET, le 21 décembre 1556 à Apt, Vaucluse, France. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 2 F i. Françoise DE BOT.

3 M ii. Alexandre DE BOT.

paroisse: Aix en Provence Notaires
COTE: 302E872
date: 14/4/1598
nom epoux: BOT ALEXANDRE
infos epoux: ECUYER SAIGNON 84105
nom epouse: BERTIER MARGUERITE
Nom pere epoux: BOT JEHAN
infos pere epoux: ECUYER COSEIGNEUR D'AURIBEAU
Nom mere epoux: RENEREVILLE RICHARDE
Nom pere epouse: BERTIER ESTIENNE
Nom mere epouse: PATOT CATHERINE

Alexandre a épousé Marguerite BERTIER, fille de Etienne BERTIER et Catherine PATOT, le 14 avril 1598 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France.
Deuxième génération

2. Françoise DE BOT (Jean). Françoise a épousé Thomas GRANDORDY, fils de Pierre GRANDORDY et Jaumette REDON, le 16 décembre 1584 à Saignon, Vaucluse, France. Thomas a été baptisé le 9 novembre 1563 à Cavaillon, Vaucluse, France.
Communiqué le 10/04/2009 par Robert Rey :
CM de Thomas GRANDORDY & Françoise de BOT le 16.12.1584 à Saignon - Notaire Thomas SOLLIER - 3E2/1004 - f° 1061
Entête : "Mariage faict et passe entre sire thomas grandordy fils à feu pierre natif de cavalhon habitant du lieu de st savornin dioceze dapt dune part et noble françoyse des botz fille legitime et naturelle de noble Jehan bot escuier du présent lieu de Saignon et coseigneur dauribel" et sur les relevés de Cavaillon : Baptême le 09.11.1563 de Thomas GRANDORDI fils de Pierre et Jaumette REDON - Parrain : Thomas GUIOT - Marraine Marie Anne BERGIER
Thomas et Françoise ont eu les enfants suivants:
Roland GRANDORDY4 M i. Roland GRANDORDY est né le 16 février 1587 à Saint-Saturnin-lès-Apt, Vaucluse, France.

Date: 16/02/1587
Nom: GRANDORDI Roland
Père : GRANDORDI Thomas
Mère : DESBOTZ Fransoyse (damoyzelle)
Parrain : REDON Nicollas (messire)
Marraine : de RE... Richaude (damoyzelle) sa grand mère (probablement Richarde de
Remerville)

5 F ii. Marguerite GRANDORDY est née le 30 janvier 1589 à Saint-Saturnin-lès-Apt, Vaucluse, France.

Date: 30/01/1589
Nom: GRANDORDI Margarite
Père : GRANDORDI Thomas
Mère : DEBOTE Françoysse
Parrain : JAUFREY Roullan (noble)
Marraine : RIPERTE Margarite

6 F iii. Marguerite GRANDORDY est née le 12 mai 1590 à Saint-Saturnin-lès-Apt, Vaucluse, France.

Date: 12/05/1590
Nom: GRANDORDI Margarite
Père : GRANDORDI Thomas
Mère : LETTE Françoise
Parrain : BERNARD Loys
Marraine : SILVE Caterrine

7 M iv. Piarre GRANDORDY est né le 17 février 1594 à Saint-Saturnin-lès-Apt, Vaucluse, France.

Date: 17/02/1594
Nom: GRANDORDI Piarre
Père : GRANDORDI Thomas
Mère : N. Françoise
Parrain : VANEL Martin
Marraine : STEVENETE Isabeau

Magdeleine GRANDORDY8 F v. Magdeleine GRANDORDY est née le 31 mars 1596 à Saint-Saturnin-lès-Apt, Vaucluse, France.

Date: 31/03/1596
Nom: GRANDORDI Magdaleine
Père : GRANDORDI Thomas
Mère : N. France
Parrain : BOT Allisandre

Richarde GRANDORDY+ 9 F vi. Richarde GRANDORDY est née le 9 mai 1599, et est décédée le 19 janvier 1651.

10 F vii. Isabeau GRANDORDY est née le 16 avril 1602 à Saint-Saturnin-lès-Apt, Vaucluse, France.

Date: 16/04/1602
Nom: GRANDORDI Isabeau
Père : GRANDORDI Tomas
Mère : des BOTZ Françoise
Troisième génération

9. Richarde GRANDORDY (Françoise DE BOT, Jean) est née le 9 mai 1599 à Saint-Saturnin-lès-Apt, Vaucluse, France. Elle est décédée le 19 janvier 1651 à Goult, Vaucluse, France.
Message de Robert Rey pour expliquer l'ascendance Grandordy : Je travaille en ce moment sur les registres paroissiaux de Saint Saturnin d'Apt. Ceux-ci sont complets de 1534 à 1602 (BM). Malheureusement il existe une énorme lacune de 1603 à 1661. J'ai trouvé les baptêmes de sept enfants d'un couple Thomas GRANDORDY & Françoise de BOT (des BOTS) - entre 1587 et 1602. Ce couple apparaît à ce moment mais il n'y a aucun Grandordy avant 1586 à Saint Saturnin. L'intéressant est la naissance d'une Richarde GRANDORDY le 09.05.1599 (Parrain : Noble Anthoine BERMOND sieur de Vachères - Marraine : Damoiselle Richarde de BOT sa belle soeur ! ) Celle-ci est à mettre en relation avec Richarde GRANDORDY épouse de Simon IRISSON de Goult (sosa 14734 et 14735 dans votre arbre) dont je n'ai pas trouvé le mariage. Je suis donc allé regarder d'un peu plus près les baptêmes des enfants de ce dernier couple. Or, la première née le 03.03.1625, Françoise, a pour parrain : Pierre YRISSON (grand-père paternel certainement) et pour marraine : Noble Françoise de BOTZ ! J'en déduit, avec une forte probabilité, que Richarde GRANDORDY épouse IRISSON et Richarde
GRANDORDY fille de Thomas & Françoise de BOT ne font qu'une.
Date: 09/05/1599
Nom: GRANDORDI Richarde
Père : GRANDORDI Thomas
Mère : N. Françoise
Parrain : BREMOND Anthoine (noble, Sieur De Vachieres)
Marraine : des BOTZ Richarde (damoyselle) Sa belle sœur

Richarde a épousé Simon IRISSON, fils de Pierre IRISSON et Jeanne JAUFFRED, avant 1625 à Goult, Vaucluse, France. Simon est né le 29 octobre 1599 à Goult, Vaucluse, France. Il est décédé le 31 juillet 1637 à Goult, Vaucluse, France. Ils ont eu les enfants suivants:
Françoise IRISSON11 F i. Françoise IRISSON est née le 3 mars 1625 à Goult, Vaucluse, France.

Naissance: Parrain : Pierre YRISSON
Marraine : Noble Françoise de BOTZ

Françoise a épousé Jean-Pierre ROMAN, fils de Anthoine ROMAN et Jehanne DE CARRY, le 24 février 1647 à Goult, Vaucluse, France.

Marie IRISSON+ 12 F ii. Marie IRISSON est née le 2 février 1627, et est décédée le 5 septembre 1694.

13 M iii. Pierre IRISSON est né le 24 mars 1628 à Goult, Vaucluse, France.
Pierre a épousé (1) Jeanne JOUVAL, fille de Jacques JOUVAL et Claude ARNAUD, le 30 octobre 1661 à Goult, Vaucluse, France. Jeanne est née le 12 janvier 1635 à Goult, Vaucluse, France. Pierre a également épousé (2) Catherine GIRARD, fille de Firmin GIRARD et Silvie MOLINAS, le 13 février 1653 à Goult, Vaucluse, France. Catherine est décédée avant 1661.

14 M iv. Etienne IRISSON est né le 17 février 1630 à Goult, Vaucluse, France.

15 M v. Benoît IRISSON est né le 2 novembre 1631 à Goult, Vaucluse, France.
Benoît a épousé (1) Catherine DAUMAS, fille de Philip DAUMAS et Magdeleine PORTE, le 14 octobre 1668 à Goult, Vaucluse, France. Catherine est née environ 1651. Benoît a également épousé (2) Ursule JAUFROY, fille de Anthoine JAUFROY, le 24 février 1665 à Goult, Vaucluse, France. Ursule est décédée avant 1668.

16 F vi. Jehanne IRISSON est née le 21 octobre 1634 à Goult, Vaucluse, France.
Jehanne a épousé Firmin REGISTEAU, fils de Pierre REGISTEAU et Anne HUGOU, le 18 avril 1655 à Goult, Vaucluse, France.
Quant à l'ascendance de Richarde de Remerville, elle est assez spectaculaire... J'espère qu'il n'y a pas trop d'erreurs dans les lignes qui suivent mais quand on remonte au-delà du 16e siècle, les informations qu'on peut trouver ne sont pas toujours très fiables.

Chronique de l'ascendance de Richarde DE REMERVILLE

Première génération

1. Richarde DE REMERVILLE. Richarde a épousé Jean DE BOT, fils de Elzéar DE BOT et Françoise D'AGAR, le 21 décembre 1556 à Apt, Vaucluse, France.

Deuxième génération

2. Guillaume DE REMERVILLE a épousé Françoise DE ROUSSET en 1539.
Guillaume de REMERVILLE noble écuyer, seigneur en partie de Rémerville et de Champigneulles en Lorraine après le décès de sa cousine germaine Catherine de Rémerville veuve de Pierre de Farège ; participe aux guerres d’Italie sous les rois Louis XII et se trouve notamment à la bataille de Ravenne en 1511, teste le 29.12.1554 et meurt peu de jours après, inhumé aux Frères Mineurs; épouse en 1539, Françoise de ROUSSET fille de Laurent, seigneur de Saint-Sauveur et de Verclos, gouverneur du château et de la ville de Courthézon pour le prince d'Orange, et de Richarde GALEAN des ISSARTS, elle teste le 23 décembre 1574
et meurt en 1590, après s'être beaucoup dévoué pour les pauvres de sa ville et pour l'hôpital dont elle fut déclarée rectrice perpétuelle (on l'appelait Mme du Rousset);
Source : http://genobco.free.fr/provence/Remerville.htm
3. Françoise DE ROUSSET.

Troisième génération

4. Guillaume DE REMERVILLE a épousé Catherine DE CORAGE le 8 septembre 1484 à Apt, Vaucluse, France.
Guillaume de REMERVILLE seigneur de Rémerville, Courbesseaux, et Champigneulles en Lorraine, troisième degré de la généalogie de Lachesnaye, né en Lorraine, vient s’installer à Apt, secrétaire du roi René qui lui donne cette charge le 21 septembre 1460, conseiller en 1466, trésorier de Provence en 1472, démissionne pour entrer dans les ordres et devient successivement protonotaire apostolique, chanoine d’Aix, abbé de Saint-Eusèbe, nommé maître rational du parlement par le roi René en janvier 1479 reçu le 30 avril, il n’est pas renouvelé à l’avènement de Charles III d’Anjou et est remplacé par Pierre Moreau, il quitte alors l’état ecclésiastique et se retire à Apt où il épouse par contrat du 4 octobre 1484, Catherine de CORAGE fille et héritière de Pierre, d’Apt, et de Jeanne de SADE de SAUMANE. Son soutien aux derniers angevins lui valut disgrâce, confiscation de ses biens et le pillage de sa maison d’Aix, il termines ses jours en se faisant discrètement oublier du pouvoir, teste le 24.5.1493 meurt en 1494, inhumé dans la chapelle Saint-François de l’église des Frères Mineurs d’Apt auprès de son beau-père ;
Source : http://genobco.free.fr/provence/Remerville.htm
5. Catherine DE CORAGE.

6. Laurent DE ROUSSET est né à Valence, Drôme, France. Il a épousé Richarde DE GALÉAN DES ISSARTS le 24 novembre 1507.
Source : La principauté d'Orange de 1470 à 1580 Par Elisabeth Leemans
http://books.google.fr/books?id=gyjs6LvKxv4C&pg=PA529&dq=%22laurent+de+rousset%22&ei=
r7CySYzqI5O2ygTdj-TvCg#PPA577,M1
7. Richarde DE GALÉAN DES ISSARTS.

Quatrième génération

10. Pierre DE CORAGE a épousé Jeanne DE SADE DE SAUMANE.
Pierre de CORAGE seigneur de Courbières et Vedènes, acquiert une portion de la seigneurie de Vachères en 1453 de Boniface de Vachères, ce qui sera l’origine d’un long procès avec la famille de Vachères. Epouse 1) par contrat du 25 juillet 1447 Annette ALBERTAS fille d’Antoine, et soeur d’Honorade abbesse de Sainte-Croix, dotée de 1.000 florins. Sans postérité. 2) Jeanne de SADE fille de Baudet seigneur de Saumanes et de Giraude de LA BARRE et petite-nièce de Pons de Sade évêque de Marseille; elle teste le 28 août 1479.
Source : http://genobco.free.fr/provence/Corage.htm
11. Jeanne DE SADE DE SAUMANE.

12. Pierre ROSSET. Forgeron à Valence. Source : La principauté d'Orange de 1470 à 1580 Par Elisabeth Leemans

14. Thomas DE GALÉAN a épousé Amielle MAYAUD.
Source : http://books.google.fr/books?id=gyjs6LvKxv4C&pg=PA578&dq=rousset+gal%C3%A9an&ei=VG6ySfbTKpWyyQTh78TyCg

Pithon-Curt : http://data.internum.org/gallery.php?id=9207&file=00000016.jpg

http://books.google.fr/books?id=muwhAAAAMAAJ&q=mayaud+costaing&dq=mayaud+costaing&ei=xbe2SdnUJIXEzQTuvqSODA&pgis=1
15. Amielle MAYAUD.

Cinquième génération

20. Jean DE CORAGE a épousé Marguerite DE SADE en 1410.
Jean de CORAGE seigneur de Courbières et de Vedènes, député en 1435 de la ville d’Apt pour rendre hommage à la reine Isabeau femme du roi René ; épouse en 1410 Marguerite de SADE dame de Vedènes, fille d’Andrivet, d’Avignon, et d’Argentine CAVALLIERE, et petite-nièce de la belle Laure de Sade louée par Pétrarque. Jean teste le 8 novembre 1451.
Source : http://genobco.free.fr/provence/Corage.htm
21. Marguerite DE SADE.

22. Baudet DE SADE II a épousé Giraude DE LA BARRE le 23 février 1420 à Embrun, Hautes-Alpes, France.

23. Giraude DE LA BARRE.

28. Antoine DE GALIENS a épousé Anne DU CHEMIN.
Premier consul de la ville d'Avignon en 1469 (Pithon-Curt)
http://data.internum.org/gallery.php?id=9207&file=00000015.jpg
29. Anne DU CHEMIN.

30. François MAYAUD a épousé Jeanne DE COSTAING. Seigneur d'Eguilles

31. Jeanne DE COSTAING.

Sixième génération

42. Andrivet DE SADE a épousé Argentine CAVALLIER.

43. Argentine CAVALLIER.

44. Henri DE SADE a épousé Marguerite DE LA JUGIE le 5 février 1401 à Avignon, Vaucluse, France. Viguier royal d'Aix en 1422.

45. Marguerite DE LA JUGIE.

46. Jean DE LA BARRE.

Septième génération

84. Guillaume DE SADE a épousé Cécile DE L'ISLE.

85. Cécile DE L'ISLE.

88. Baudet DE SADE a épousé Thibaudette REINAUD en 1382. Seigneur de Saumane.

89. Thibaudette REINAUD.

90. Guillaume DE LA JUGIE a épousé Catherine DE MORNAY environ 1370. Seigneur du Rieu.

91. Catherine DE MORNAY.

Huitième génération

168. Paul DE SADE est décédé en 1346. Il a épousé Augière LE BLANC le 1 février 1300 à Avignon, Vaucluse, France.

169. Augière LE BLANC.

176. Hugues DE SADE "le vieux" a épousé Verdaine DE TRENTELIVRES le 19 novembre 1348 à Avignon, Vaucluse, France.

177. Verdaine DE TRENTELIVRES.

178. Hugues REINAUD. Cosgr de Caderousse.

180. Guy DE PUYDEVAL a épousé Alix ou Hélise DE LA JUGIE environ 1339. Damoiseau, seigneur de Puydeval, familier et écuyer du Pape.

181. Alix ou Hélise DE LA JUGIE.

182. Pierre DE MORNAY a épousé Jeanne DE VENDÔME. Seigneur de la Ferté-Nabert.

183. Jeanne DE VENDÔME. Dame de Saint-Germain sur Indre.

11 avril 2009

Portanier à Brignoles

Entre Me Alexandre de Belleguise etc., et noble Jean de Portanier, écuyer de la ville de Brignoles, etc.

Extrait de privilège tiré des Archives du roy, dans ceste province, concédé par le roy Charles, comte de Provence, en faveur de me Jean-Antoine Portanier, docteur es droits, Antoine Portanier, frères, et Jacques Portanier, par lequel privilège ledit roy les anoblit, suivant un précédent privilège de Louis 3, roy de Jérusalem, de Secille, comte de Provence, du 20 mars 1430, vérifié par la Chambre, le huitième février 1565, ledit extrait signé Albert et Garron.

Extrait de mariage passé entre noble Heriès Portanier et demoiselle Catherine Meyfrede, du 16 mars 1564, signé Vincens.

Requeste présentée au parlement de Provence par Jean Portanier, écuyer de Brignoles, pour avoir Extrait de son baptistère, du 11 juillet 1618, avec l’exploict au bas, signé Pellegrin, du 13 dudit mois.

Extrait dudit baptistère, signé Guisal.

Trois Certificats sur la noblesse dudit Jean Portanier, le premier, du viguier et consuls dudit Brignoles, du 11 janvier 1667 ; le second, du juge de ladite ville du 12 dudit mois ; le troisième, des officiers du siège de ladite ville, du même jour.

Présents : Mres R. de Seguiran, premier président, J. B. d’Aymard, J. Menc, B. d’André, C. d’Arnaud et moy reporteur Gassendy.

Fait à Aix, le 26 février 1667.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 6.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

Icard à Arles

Entre M. Alexandre de Belleguise etc., et noble Jean-Baptiste d’Icard, de la ville d’Arles, etc.

Lettres patentes d’anoblissement dument scellées et signées, enregistrées par arrêt de la cour des Comptes, du mois de février 1623.

Délibération de la communauté d’Arles, par laquelle la communauté n’empêche et consent à vérification des lettres de noblesse du sieur Jean-Baptiste d’lcard, écuyer, du 26 mars 1623, signé Daugières.

Requestre présentée à la cour des Comptes pour la vérification et enregistration des lettres de noblesse, des 13 et 18 janvier 1624.

Arrêt de vérification de lettres de noblesse, du 16 mars 164, signé Boisson.
Présents : M. R. de Seguiran, premier président, J. B. d’Aymar, B. André d’Arnaud et Gassendy, rapporteur.

Fait à Aix, le 26 février 1667.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 5.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

Sade à Salon

Entre le P. G. du roy etc., et noble Marc de Sade, écuyer de la ville de Salon, etc.

Extrait de l’institution de ce parlement de Provence fait par Louis second, du 25 octobre 1415, où Jean de Sade fust esleu premier présidant, signé de Beaumont, auditeur et archivaire.

Extrait de testament de noble Baltasar de Sade, premier, du 16 mars 1528, par lequel institue ses héritiers Baltasar de Sade, second, son neveu, fils de noble Joachim de Sade, et Bertrand de Sade, fils de Pierre, signé Nostradamus.

Extrait de partage du susdit héritage dudit noble Baltasar de Sade, premier, entre ses héritiers ci-dessus dénommés, du 16 juillet 1533.

Testament de noble Balthazar de Sade, sieur d’Eiguieres et de Lagoy, par lequel il lègue à noble Jean de Sade, son fils, tous ses biens et seigneurie d’Eiguieres et autres biens y exprimés, du pénultième décembre 1542, signé Reynaud, pour de la Varenne.

Extrait du codicille de noble Jean de Sade, sieur dudit Eiguieres, par lequel il lègue à Michel, Jean-Baptiste et Pierre et Joseph de Sade, ses enfants, les terres et juridictions dudit Eiguieres, Lagoy, Romany et Beauchamps, du 23 février 1573, signé Raymond, pour de la Varenne.

Transaction passée entre noble Joseph et Michel de Sade, sieurs de Beauchamps et de Lagoy, fils dudit Jean, du 21 février 1592, signé par ledit Raynaud.

Testament dudit Joseph de Sade, sr de Beauchamps, par lequel institue son héritier noble François de Sade, son fils, du 29 novembre 1624 (On trouvera une analyse plus détaillée de la plupart de ces pièces dans l’lnvent. des Archives de Barbegal.).

Mariage dudit noble François de Sade, seigneur de Brays, avec demoiselle Louise d’Eiguieres, du dernier ... 1628, signé Escoffier.

Arrêt de la chambre de l’Edit de la ville de Grenoble rendu entre ledit noble Joseph de Sade et noble Jean-Vallantin de Sade, sr d’Eiguieres, du 16 juillet 1626.

Mariage d’entre noble Marc de Sade, sr de Brays, défendeur, fils dudit noble François de Sade, avec demoiselle Marguerite de Gandon, du 11 septembre 1658, signé Tronc, notaire.

Mémoire tiré de l’histoire de Provence faite par Nostradamus que l’empereur Sigismond, par ses lettres patentes du 11 janvier 1416, l’aigle de sable déployée sur l’étoile d’or, à Elzéar de Sade, sr des Issards.

Présents : M. le p. de Seguiran, Mrs J. B. d’ Aymard, J. Menc, B. d’ André, J. P. Gassendy, et nous rapporteur d’Arnaud.

Fait à Aix, le 15 février 1667.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 4.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

Sabatier à Arles

Entre le P. G. etc., et n. Jean de Sabatier, éc. de la ville d’Arles, etc.

Lettres patentes du Roy d’anoblissement de Jean de Sabatier et ses enfants, de l’année 1571, etc.

Deux requêtes données à ladite cour des Comptes pour l’enrégistration d’icelles et arrêt ensuite rendu, des 21 et 22 avril 1572.

Testament dudit feu noble Jean de Sabatier, par lequel il institue Richard et Louis, ses enfants, héritiers, du 20 décembre 1575, signé et collationné Blanc, notaire.

Autre testament de noble Louis de Sabatier, un des enfants et héritier dudit Jean, par lequel institue son héritier Pierre, son fils, père du défendeur, du 17 décembre 1631, signé par ledit Blanc, notaire.

Mariage d’entre ledit noble Jean de Sabatier, défendeur, fils dudit Pierre, avec demoiselle Monique de Cotel, du 4 août 1660, signé Véran et Lieure.

Présents : M. le président de Seguiran. Mrs J. B. d’Aymar, J. Menc, B. d’André, P. Gassendi, et nous rapporteur d’Arnaud.

Fait à Aix, le 13 fév. 1667.

Source : Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise. Page 4.
http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k54106328

10 avril 2009

Baptême de Jeanne Léau

Forcalquier, BMS, 1681-1692, page 108/417

Baptême de Jeanne Léau

Le septième jour de juillet de l'année ? a été baptisée Jeanne Léau née le même jour fille de Jean, travailleur, et de Isabeau Rouman. Son parrain a été maître André Verdet, notaire royal et sa marraine ? Jeanne Magnane, femme de sieur André Vallansan, par moi soussigné avec le parrain.

09 avril 2009

Crestin (de)

CRESTIN (DE), famille noble de Franche-Comté, ou elle réside encore de nos jours
  1. Abraham CRESTIN, qualifié noble et écuyer, était en 1582, gouverneur de la justice et prévôt d'Orgelet, et fut, de 1585 à 1593, maire de la même ville. Il avait épousé Jacqueline, fille de noble Claude des Bordes, écuyer de l'écurie du roi, seigneur du Châtelet en Bresse, et de Barbe de Bussy. De ce mariage vint :

  2. Philibert CRESTIN, qui fut seigneur de la Ferté, dans la terre de Saint-Claude ; il mourut en 1608. Il avait épousé Loïsa Meynier, fille de noble Jean Meynier de la Salle et de Victoire-Claudine de Millet. De ce mariage vinrent :
    1. Ferdinand, qui fut seigneur de la Ferté, et qui, de son mariage avec Jeanne, fille de noble Claude Pariset et de Jeanne Vuillot, eut Otherin, seigneur de la Ferté, qui fut assassiné le 23 décembre 1640, et fonda les Carmes de Saint-Claude, qui héritèrent de lui ;
    2. Claude, dont l'article suivra ;
    3. Christienne, qui s'allia avec noble Sébastien de Charnage.

  3. Claude CRESTIN fut lieutenant des troupes des ville et terre de Saint-Claude, par brevet du 14 septembre 1617. Il fut, pendant la guerre contre les Suédois, en 1636 et 1637, adjudant du comte du Watteville, commandant des troupes de la province. Il mourut en 1651 ; il avait épousé, le 11 octobre 1608, 1.° Anne Millet, dont il eut :
    1. Jean-Baptiste, qui fut officier au service d'Espagne, et mourut à Naples, sans alliance ;
    2. Affricain, qui fut officier au service d'Espagne, et servit en Italie et qui épousa, en 1644, Philiberthe Piard, dont il eut plusieurs enfants. Le dernier rejeton de cette branche est Marie-Josèphe Crestin, alliée avec Claude-François-Gabriel Crestin dont il sera parlé ci-après.

    Claude CRESTIN épousa 2.° le 20 avril 1632, Pernette, fille de noble Jean Bunod, procureur du roi à Orgelet, et secrétaire de leurs altesses sérénissimes. Il eut de ce mariage :
    1. Jean, dont l'article viendra ;
    2. Sébastien, mort en bas âge ;
    3. Michel-Ange, mort sans-alliance ;
    4. François, né le 17 mai 1640, mort diacre ;
    5. Antonia-Gasparde, morte en bas âge ;
    6. Henriette-Claudine, religieuse à Saint-Amour.

  4. Jean CRESTIN naquit à Orgelet en 1634, et mourut à Saint-Claude le 29 novembre 1709. Il avait épousé, à Saint-Amour, le 28 octobre 1664, Gabrielle, fille de noble Claude de Branges et de Louise Benoît. Leurs enfants furent :
    1. Alexis, dont l'article suivra ;
    2. Gaspard, qui a formé une branche rapportée plus bas ;
    3. Claude-Joseph, prêtre.

  5. Alexis CRESTIN naquit à Saint-Claude le 29 mai 1679 ; il fut docteur ès droits, et mourut le 22 janvier 1723. Il avait épousé, le 16 mai 1719, Marie-Josèphe, fille de noble Christophe de Grivel de Lons-le-Saunier. Les enfants de ce mariage furent :
    1. Christophe, dont l'article viendra ;
    2. Joseph-Gabriel, docteur de Sorbonne, chanoine et grand-vicaire à Nancy et à Auch, et prieur de Grasville, mort en 1785.

  6. Christophe CRESTIN naquit le 19 décembre 1720, et mourut le 4 août 1786. Il fut garde-du-corps du roi puis officier de cavalerie au régiment de Bourbon-Busset. Il s'allia, le 9 mai 1757, avec-Marie-Françoise, fille d'Alexis Bayard de la Ferté grand juge à Saint-Claude. Leurs enfants sont :
    1. Jean-Baptiste-Denis, docteur en théologie et ancien chanoine de la métropole de Besançon, a émigré en 1792 ;
    2. Jean-Joseph, dont l'article viendra ;
    3. Alexis-Ignace, né le 19 décembre 1763, émigré et est mort à Batavia en juillet 1794. Il servit dans la marine royale, fut lieutenant de vaisseau en 1787, et fut de l'expédition destinée à la recherche de M. de La Pérouse, pendant laquelle il fut promu au grade de capitaine de vaisseau, et nommé chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

  7. Jean-Joseph CRESTIN, né le 5 mai 1762, a servi dans le corps royal de l'artillerie, et fut capitaine au régiment d'Auxonne, en mai 1789. Il a émigré en 1792, et a fait une campagne à l'armée des princes, puis quatre autres campagnes dans l'armée anglaise. Il s'est allié à Besançon, en 1806, avec mademoiselle Césarine, fille de messire-Nicolas-Eugène Droz, conseiller au parlement de Franche-Comté. De ce mariage est né, en 1808, François-Xavier Jules.
Autre branche
  1. Gaspard CRESTIN, second fils de Jean et de Gabrielle de Branges, né le 1er décembre 1682, fut licencié ès lois. Il avait épousé, en 1709, Anne-Catherine Nicod de la Ferté, dont il eut :
    1. Jean-Baptiste-Gabriel, qui suivra ;
    2. Philippe-Joseph, mort sans alliance, en 1799. Il fut capitaine de cavalerie, et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

  2. Jean-Baptiste-Gabriel CRESTIN, né le 26 août 1711, mourut en 1766 : il fut maire à Saint-Claude. De son mariage, avec Anne-Thérèse Cactaud, il eut les enfants suivants :
    1. Constantin-François-Gabriel, qui suivra ;
    2. Marie-Josèphe, morte en bas âge.

  3. Claude-François-Gabriel CRESTIN est né le 23 février 1743. Il s'est allié, en 1768, avec Marie-Josèphe, fille de Jean-Baptiste Crestin, seigneur d'Amange, et garde-du-corps du roi. Il est docteur ès droits et président du tribunal de Saint-Claude. Il a de son mariage Jean-Baptiste-Joseph, qui suit :

  4. Jean-Baptiste-Joseph CRESTIN, né à Saint-Claude, le 11 novembre 1769 ; il est maire de cette ville et a de son mariage, avec Eugénie Nicod, Anne-Léon, né le 21 novembre 1803.
Armes : « de sable au chevron d'or, à trois larmes d'argent, posés 2 et 1 »

FIN DU TOME PREMIER.

08 avril 2009

Laroche (de)

DE LAROCHE, famille noble et ancienne, originaire de Bourgogne, et établie en Beaujolais, depuis plus de trois cents ans. Elle existe encore dans plusieurs branches.

Armes : « écartelé au premier et troisième, d’argent à trois bandes de gueules ; au second et quatrième, d’or au chevron d’azur, accompagné de trois croisettes aussi d’azur, deux et une ; et pour devise : Sublimi feriam sidera vertice. Pour suppports deux renards. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 525
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

07 avril 2009

La Fresnaye de Saint-Aignan (de)

LA FRESNAYE DE SAINT-AIGNAN (DE), une des plus anciennes maisons de la province de Normandie, possédait en 1100, dans le Bocage, la terre de ce nom. On ignore l'époque depuis laquelle cette maison est en possession de la terre de Saint-Aignan, à trois lieues de Caen, érigée en marquisat, et qui est encore aujourd'hui sa propriété.

Les ancêtres de cette maison sont passés très anciennement en Angleterre, et y sont demeurés fort longtemps ; on a même tiré de la tour de Londres beaucoup de titres qui ont servi aux preuves faites par M. Chérin, généalogiste de la cour, pour obtenir à madame la marquise de la Fresnaye de Saint-Aignan, née de Broc, une place de dame pour accompagner S. A. S. madame la princesse de Conty, dont elle a été ensuite dame d'honneur.

Quatre terres en Normandie, du nom de la Fresnaye, ont été possédées par les ancêtres de cette maison. Il existe au chartrier du marquisat de Saint-Aignan la copie d'une fondation faite en 1326 d'une chapelle à l'abbaye de Saint-Spire, à Corbeil, où la reine Clémence de Hongrie fut mariée, en 1314, au roi Louis dit le Hutin, lequel la laissa veuve en 1316, ayant son douaire assis par un Jean de la Fresnaye porté dans la généalogie des preuves faites par M. Chérin. Ce Jean de la Fresnaye était chevalier d'honneur de cette princesse.

C'est une vérité généralement reconnue dans tout le pays, que la maison de la Fresnaye Saint-Aignan est une des plus anciennes de la province de Normandie.

Armes : « Au champ de gueules, à 3 fresnes d'or posés 2 et 1.»

Nota. Il n'existe aujourd'hui de cette maison que M. Nicolas-Alexandre-François de La Fresnaye, marquis de Saint-Aignan, et M. Alexandre-François de La Fresnaye, son fils, capitaine de vaisseau, chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis.

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 524
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

Drouard de Bousset

DROUARD DE BOUSSET, famille originaire de Bourgogne, qui a fourni Jean-Jacques Drouard de Bousset, substitut du procureur général de la chambre des comptes de Paris, le 27 octobre 1734, mort le 31 août 1780. Il a laissé :

Charles DROUARD DE BOUSSET, né le 6 janvier 1754, greffier de la chambre des comptes de Paris, le 20 janvier 1787, et qui est père de :

Alphonse-Henri, né en 1787.

Armes : « d'azur au chevron d'or, deux molettes d'éperons, avec cercle d'argent, mises en chef, et un arc tendu avec sa flèche, mis en pointe. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 523
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

05 avril 2009

La famille de la Tour d'Auvergne

LA TOUR (DE), en Auvergne, famille noble, et dont l'origine remonte aux temps les plus reculés. Elle compte parmi ses ancêtres des personnages de la plus haute considération, et qui, dans la carrière des armes, ont rendu à l'État les plus importants services. Les alliances qu'elle a contractées avec les premières maisons du royaume, prouvent assez l'ancienneté et les grandes prérogatives de sa noblesse. Dans l'impossibilité où nous sommes de rappeler toutes les branches de cette famille, nous nous bornerons à suivre la filiation de la branche aînée établie alors en Auvergne.
  1. Bertrand DE LA TOUR, Ier du nom, marié en 1190 avec Judith de Mercœur, eut pour fils :
    1. Bernard, qui suit ;
    2. Guillaume ; tous deux faits chevaliers, en 1244, par Raymond VII, comte de Toulouse. Ce dernier est auteur d'une branche établie dans le Lauraguais ;
    3. Pons de la Tour, auteur d'une autre branche.

  2. Bernard DE LA TOUR, Ier du nom, chevalier, coseigneur de la dixmerie de Saint-Michel de Puiluna, fit, à la suite de saint Louis, le voyage de la Terre-Sainte, dont il était de retour en 1250. Il avait épousé B*** de Rochefort, dont il eut :
    1. Bernard, dont l'article viendra ;
    2. Bertrand, chanoine de Clermont ;
    3. Dauphine, mariée au vicomte de Ventadour ;
    4. Gaillarde, mariée à Pierre, vicomte de Murat ;
    5. Marguerite de la Tour.

  3. Bernard DE LA TOUR, IIe du nom, damoiseau, épousa, en 1275, Béatrix d'Oliergues, fille d'Agnet d'Oliergues, dont il laissa :
    1. Bernard, qui continue la tige des seigneurs de la Tour de Lauraguais ;
    2. Bertrand, dont l'article suit ;
    3. Guillaume de la Tour, chanoine de Reims ;
    4. Agnet de la Tour, prieur de Crépy en Valois ;
    5. Dauphine de la Tour.

  4. Bertrand DE LA TOUR, IIe du nom, chevalier, seigneur d'Oliergues, épousa, en 1314, Marguerite Aycelin de Montagu. Il eut de ce mariage :
    1. Agnet, dont l'article viendra ;
    2. Bertrand ;
    3. Gilles ;
    4. Pierre ;
    5. Blanche de la Tour.

  5. Agnet DE LA TOUR, Ier du nom, chevalier, seigneur d'Oliergues, épousa, en 1343, Catherine de Narbonne, de laquelle il laissa :
    1. Jean ;
    2. Agnet, dont l'article suit ;
    3. Bertrand ;
    4. Alguaye de la Tour.

  6. Agnet DE LA TOUR, IIe du nom, chevalier, seigneur d'Oliergues, épousa, en 1372, Béatrix de Chalençon. De ce mariage sont issus :
    1. Louis ;
    2. Agnet de la Tour, marié avec Olipre de Vendat, lequel fut chef d'une autre branche ;
    3. Guillaume ;
    4. Bertrand, dont l'article suit ;
    5. Jean ;
    6. Pierre ;
    7. Catherine ;
    8. Isabeau ;
    9. Marguerite ;
    10. Béatrix de la Tour.

  7. Bertrand DE LA TOUR, IIIe du nom, chevalier, seigneur d'Oliergues, épousa, en 1423, Marguerite de Beaufort, fille de Nicolas de Beaufort, seigneur de Limeuil, et de Marthe de Montault. Il eut pour fils :

  8. Agnet DE LA TOUR, IIIe du nom de cette branche, chevalier, seigneur d'Oliergues, vicomte de Turenne, chambellan du roi Louis XI, qui épousa, en 1454, Anne de Beaufort sa cousine germaine, fille de Pierre de Beaufort et de Blanche de Gimel. Il eut de ce mariage :
    1. François de la Tour, vicomte de Turenne ;
    2. Gilles ;
    3. Agnet ;
    4. Pantaléon de la Tour ;
    5. Antoine, auteur de la branche d'où sont issus les ducs de Bouillon ;
    6. Antoine-Raymond, dont l'article viendra ;
    7. Anne ;
    8. Marguerite ;
    9. Isabeau ;
    10. Louise ;
    11. Gabrielle ;
    12. Catherine ;
    13. Françoise ;
    14. Marie de la Tour.

  9. Antoine Raymond DE LA TOUR, chevalier, baron de Murat, seigneur d'Oliergues, épousa, le 8 novembre 1537, Marie de la Fayette, fille d'Antoine de la Fayette, chevalier, seigneur de Pontgibault, Monteil-Gelac, etc., et de Marguerite de Rouville. Il eut de ce mariage :
    1. Antoine ;
    2. Jean, dont l'article suit ;
    3. François ;
    4. Gilles ;
    5. Thomas ;
    6. Catherine ;
    7. Hélène ;
    8. Anne de la Tour ;

  10. Jean DE LA TOUR, chevalier, baron de Murat, épousa, le 9 juillet 1572, Marguerite de Murat, dont il eut :
    1. Martin, dont l'article suit ;
    2. René ;
    3. Thomas de la Tour.

  11. Martin DE LA TOUR, chevalier, baron de Murat, marié, le 26 juin 1597, avec Marguerite Robert de Lignerac, eut pour fils :
    1. Jacques, qui suit ;
    2. Claude ;
    3. Françoise ;
    4. Marie de la Tour.

  12. Jacques DE LA TOUR, chevalier, baron de Murat, épousa au mois de janvier 1624, Marguerite de Bèze, dont il eut :
    1. Martin de la Tour baron de Murat, chef de la maison d'Apchier ;
    2. Jacques, qui suit

  13. Jacques DE LA TOUR, IIe du nom, chevalier, seigneur d'Oliergues, épousa, en 1656, Françoise Dochain, de laquelle il laissa :
    1. Armand-Jules, dont l'article suit ;
    2. Catherine-Françoise ;
    3. Anne de la Tour.

  14. Armand-Jules DE LA TOUR, chevalier, seigneur d'Oliergues, épousa en 1704, Marie de Burgny. Il eut de ce mariage :
    1. Pierre-François, dont l'article suit ;
    2. Jean-Baptiste-François ;
    3. Marie-Louise de la Tour.

  15. Pierre-François LA TOUR, chevalier ; seigneur d'Oliergues, épousa, en 1734, Jeanne-Françoise de Waroquier dont il eut :
    1. Pierre-Armand-Jules-César de la tour, chef d'escadron, mort à la suite des blessures qu'il reçut à la bataille de Marengo ;
    2. Jean-Baptiste-François, dont l'article viendra ;
    3. Six enfants, morts sans postérité.

  16. Jean-Baptiste-François DE LA TOUR, chevalier, seigneur de Santan et de Savonnière, ancien conseiller aulique de Son Altesse Sérénissime monseigneur Clément-Auguste, électeur de Cologne, et ancien premier président des trésoriers de France en la généralité d'Orléans, a épousé, en 1775, Jeanne Pascal, fille de Jean Pascal, lieutenant-colonel du régiment de Piémont, et de Louise du Roure, parente de la vicomtesse du Roure, dame d'honneur de Marie-Antoinette, reine de France. Il a de ce mariage :
    1. Henri de la Tour, qui suit ;
    2. Jeannette-Françoise de la Tour, née le 4 octobre 1775.

  17. Henri DE LA TOUR, chevalier, lieutenant-colonel de la garde nationale de Blois, né le 6 septembre 1779.
Armes : « D'azur, à la tour d'argent, accompagné de neuf fleurs de lys en or posées en pal, quatre de chaque côté, et une en pointe le tout sur une bande de gueules, chargée en chef d'un écusson d'argent. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 520
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

La famille de Croy

CROY ou CROUY, (DE) famille aussi illustre qu'ancienne, qui descend de la maison royale de Hongrie, de la dynastie de Saint-Étienne, et que les malheurs des temps ont forcée de se retirer en France, où elle fit des acquisitions dans les montagnes d'Allevard en Dauphiné, puis dans la Picardie. Elle tire son nom du village de Croy ou Crouy, situé dans cette dernière province, près de la rivière de Somme, à trois lieues nord-est d'Amiens. Un partage fait sous la médiation des plus grands seigneurs de ce temps, Amédée, comte de Genève, Pierre du Peloux, Raoul de Clermont, connétable de France, et Baudouin de Guines, alloue les terres du Dauphiné à Félix de Hongrie, et celles de Crouy et de Picardie, à Marc, son frère, tous deux fils d'André III, roi de Hongrie, et petits-fils d'Étienne le Posthume. La filiation de cette famille est prouvée par les pièces les plus authentiques, et confirmée par plusieurs arrêts de la chambre des comptes, du Dauphiné, de 1790, lesquels nous ont été mis sous les yeux, et qui déclarent que son origine et sa descendance en ligne directe et masculine de Félix, prince royal de Hongrie, dit de Croy-Chanel, fils aîné d'André III, dit le Vénitien, petit-fils du prince Etienne, dit le Posthume, et arrière-petit-fils d'André II, roi de Hongrie, sont suffisamment prouvées, et ordonne que les titres produits soient enregistrés.
  1. Bela III, roi de Hongrie, fut couronné le 13 janvier 1174, et mourut le 18 avril 1196. Il avait épousé, en 1185, Marguerite de France, fille de Louis VII, roi de France ; il eut de ce mariage :

  2. André II, roi de Hongrie, qui mourut le 7 mars 1235, après avoir régné environ trente-un ans. Il avait épousé, 1.° Gertrude, fille de Berthold IV, duc de Méranie ; 2.° Yolande, fille de Pierre de Courtenai, empereur de Constantinople ; 3.° le 14 mai 1234, Béatrix, fille d'Aldrobrandin, marquis d'Est. Il laissa entre autres enfants :

  3. Étienne, dit le Posthume, fils unique du troisième lit, qui épousa Thomassine de Morosini, nièce du doge de Venise, dont il eut :

  4. André III, surnommé le Vénitien, qui fut couronné roi de Hongrie, le 4 août 1290. Les troubles continuels qui agitaient son royaume et les guerres qu'il eut à soutenir contre les Papes, l'empereur Rodolphe d'Habsbourg, les rois de Naples, de Sicile et de Bohème, le réduisirent à la dure extrémité de se voir dépouiller de sa couronne. Il mourut à Bude, le 14 janvier 1302, étant le dernier roi de la famille de Saint-Étienne. Il avait épousé 1.° Sybille de Cumana, fille d'un sénateur de Venise ; 2.° Agnès d'Autriche.
    Enfants du premier lit :
    1. Félix de Hongrie, dont l'article viendra ;
    2. Marc de Hongrie, Coseigneur de Croy-sur Somme, qu'on croit-être la souche des sires de Croy et de Renty, des princes de Chimay, de Solre et des ducs d'Havré ;

      Du second lit :
    3. Élisabeth, qui se retira pendant les troubles de Hongrie, en Suisse où elle finit ses jours dans le couvent des dominicaines de Toess.

  5. Félix de Hongrie, seigneur de Brastole en Dalmatie, et coseigneur de Croy-sur-Somme, fit un traité le 1er mars 1279, entre lui et les habitants du hameau et mandement de Brastole, au sujet du droit de pâturage dans la forêt de Weyaga : il est qualifié noble, puissant et magnifique homme, seigneur Félix de Hongrie. On y rappelle l'usage où étaient les habitants d'y mener leurs chevaux au pâturage, surtout pendant la possession du seigneur André, qui s'y trouve qualifié de prédécesseur et père dudit seigneur Félix, qui était digne par ses grands sentiments de son aïeul royal. Il est bon d'observer qu'André III, père de Félix, avait habité, pendant sa minorité, le pays de Brastole, voisin des villes de Spalatro et d'Almisum, où Roger de Morosini, son beau-frère, commandait pour les Vénitiens. Les pirates infestant, cette contrée, Félix se retira en France dans les montagnes d'Allevard en Dauphiné, où Étienne de Hongrie, dit le Posthume, son aïeul, avait déjà trouvé une retraite lorsqu'il était poursuivi par la haine de son aïeul maternel le marquis d'Est : il y épousa Guigonne de la Chambre, des anciens comtes de la Chambre, famille des plus illustres de la Savoie, et mourut en 1285, environ dix-sept ans avant la mort de son père. Il laissa de son mariage :
    1. Antoine de Hongrie, qui suit ;
    2. André de Hongrie, dit de Croy-Chanel ;
    3. Jean de Hongrie, dit de Croy-Chanel, archevêque d'Embrun.

  6. Antoine de Hongrie, dit de Croy-Chanel, coseigneur d'Allevard, qualifié dans son obit, de militis nobilissimi, épousa Ambroisie de Commiers, de laquelle il laissa :
    1. Pierre de Hongrie, dont l'article viendra ;
    2. Jean de Hongrie, dit de Croy-Chanel, chevalier, marié à Isabeau de Croy, dame de Clary, petite-fille d'Enguerrand, sire de Croy, et d'Hélène, son épouse. C'est lui que Scohier suppose mal-à-propos l'auteur de la branche de Croy-Chanel ;
    3. Humbert de Hongrie, dit de Croy ou de Cruce, qui fut sénéchal, ou grand-maître d'hôtel de la dauphine Béatrix, en 1334 ; et en 1335, il fut sénéchal du dauphin Humbert II ;
    4. Simond de Hongrie, dit de Croy ou de Cruce, qui se trouva en armes au camp rassemblé devant Mirebel, proche la Grande-Chartreuse, le 6 avril 1348.

  7. Pierre de Hongrie, dit de Croy-Chanel, chevalier, seigneur de la Tour-d'Allevard, épousa, le 9 décembre 1308, Agnès de Sassenage de Véracieux. Il est qualifié dans son contrat de mariage de cousin de Béatrix de Hongrie, femme du dauphin de Viennois Jean II. Il eut pour fils :
    1. Guillaume, dont l'article suit ;
    2. Aimond de Croy, chevalier, cité avec cette qualité dans le testament de sa belle-sœur Jeanne de Pons de Bergerac ; du 1er octobre 1349.

  8. Guillaume DE CROY-CHANEL, chevalier, coseigneur de la Tour-d'Allevard, tué, le 26 août 1346, à la bataille de Crécy, avait épousé Jeanne de Pons de Bergerac, dont il eut :
    1. Jean, dont l'article viendra ;
    2. Aimond de Croy, mort sans hoirs ;
    3. Anne de Croy.

  9. Jean I DE CROY-CHANEL, fut fait chevalier sur le champ de bataille à Rosebek, le 27 novembre 1382. Il avait épousé Richarde de Mailles, de laquelle il laissa :
    1. Jean, qui suit ;
    2. Jeanne de Croy, mariée à Robert de Mainterne, seigneur de Ruffin.

  10. Jean II de CROY-CHANEL, chevalier, coseigneur de la Tour-d'Allevard, fit la guerre à Thibault de Rougemont, archevêque de Vienne, conjointement avec Guy et Jean de Torchefelon, en 1402. Il eut de son mariage avec Jeanne du Peloux :

  11. Rodolphe DE CROY-CHANEL, chevalier, seigneur et châtelain delphinal d'Allevard. Il est qualifié de noble et puissant homme dans une procédure de 1434 et dans son testament du 7 avril 1443. Il avait épousé Marguerite du Claux, dont sont issus :
    1. Hector, dont l'article viendra ;
    2. André ;
    3. Claude de Croy, qui eut en partage, avec son frère André, les biens et la terre de Chanay, situés à Bellecombe ;
    4. Béatrix de Croy, religieuse au couvent de Montfleury, près Grenoble.

  12. Hector DE CROY-CHANEL, chevalier, coseigneur de la Tour-d'Allevard, épousa Catherine de Guiffrey. Il testa le 28 décembre 1488, laissant de son mariage :
    1. Jean, qui suit ;
    2. Catherine de Croy, mariée à Guillaume du Peloux-d'Allevard.

  13. Jean III DE CROY-CHANEL, chevalier, épousa en 1488, Michelle de Grolée de Viriville. Il eut pour fils :

  14. Louis-Georges DE CROY-CHANEL, qui fut capitaine des gendarmes de Gaspard de Coligny. Il se distingua à la bataille de Cérisoles, le 14 avril 1544. Il avait épousé Charlotte de Guers, de laquelle il eut :
    1. Jean, dont l'article viendra ;
    2. Claude-Guigues de Croy, marié à Aimonette de Salvaing ;
    3. Jean de Croy, chevalier de Saint-Jean-de Jérusalem ;
    4. Catherine de Croy.

  15. Jean IV DE CROY-CHANEL fut fait prisonnier à la bataille de Saint-Quentin, le 10 août 1557. Il avait épousé Florence de Pellet la Vérune-Narbonne. De ce mariage sont issus :
    1. Claude, dont l'article suit ;
    2. Jean de Croy.

  16. Claude Ier DE CROY-CHANEL, capitaine de deux cents hommes d'armes, par brevet du 22 mai 1594 ; fut un de ceux qui contribuèrent le plus à la prise du fort de Barreaux, le 15 mars 1598. Il avait épousé, le 18 février 1565, Catherine de Charra, de laquelle il eut :
    1. Philibert, dont l'article suit ;
    2. Laurent de Croy, né le 24 décembre 1575.

  17. Philibert DE CROY-CHANEL, né le 12 novembre 1574, épousa, le 8 septembre 1601, Clermonde-Hélène du Faure-de-Vercors. II eut pour fils :
    1. François-Laurent qui suit ;
    2. Jean de Croy.

  18. François-Laurent DE CROY-CHANEL fut d'abord capitaine de cavalerie dans le régiment de Fimarcon, ensuite major-commandant du fort de Barreaux, par brevet du 20 mars 1642. Il avait épousé, le 16 février 1625, Antoinette d'Armand de Grisac, dont sont issus :
    1. Claude, dont l'article suit ;
    2. Marc-Hector de Croy, capitaine de cavalerie au régiment de Fimarcon. Il fit ses preuves de noblesse devant M. du Gué, intendant du Dauphin, et en eut acte le 25 octobre 1668.

  19. Claude II DE CROY-CHANEL, capitaine d'infanterie au régiment de Vannicelli, par brevet du 28 octobre 1654, épousa le 3 octobre 1671, Anne Dauvet, de laquelle Il laissa :

  20. Claude III DE CROY-CHANEL, seigneur de la maison forte d'Argenson, capitaine d'infanterie dans le régiment de Dauphiné. Il quitta le service par suite des blessures qu'il reçut au Quesnoy le 4 octobre 1712. Il épousa, le 20 août 1713, Élisabeth de Pison, dont il eut :
    1. Jean-Claude, dont l'article viendra ;
    2. François-Nicolas, chef de la seconde branche de la maison de Hongrie de Croy, rapportée ci-après ;
    3. François-Paul de Croy, religieux, prieur dans l'ordre des Frères Prêcheurs.

  21. Jean-Claude de CROY-CHANEL, épousa, le 28 janvier 1741, Françoise de la Croix de Roussillon, dont il eut :

  22. Claude IV DE HONGRIE DE CROY-CHANEL, capitaine de dragons le 6 octobre 1778. Il avait épousé Élisabeth de Naulot, dont il eut :
    1. Claude-François de Hongrie, qui suit ;
    2. Françoise-Julie de Hongrie de Croy, mariée à noble Gaspard de Lambert d'Hautefare ;
    3. Justine-Clémence ;
    4. Marie-Élisabeth de Hongrie de Croy, mariée le 1er août 1789, avec Xavier d'Allemond de la Queylane.

  23. Claude-François DE HONGRIE, comte de Croy, a épousé, 1.° le 11 novembre 1799, Anne-Charlotte-Gabrielle-Joséphine-Pétronille d'Aguesseau, décédée le 26 janvier 1806, fille de Charles-Albert-Xavier, marquis d'Aguesseau, maréchal de camp, cordon rouge, major-général des gardes du corps, gouverneur de Ham, etc., : dont il n'est point resté d'enfants ; 2.° le 11 septembre 1811, Marie-Eugénie Raimond de Montmort, fille de Jean-Louis Raimond, marquis de Montmort, maréchal de camp, lieutenant des gardes du corps.
Seconde branche, prise du vingtième degré.
  1. François-Nicolas de CROY-CHANEL, second fils de Claude de Croy, IIIe du nom, et d'Élisabeth de Pison, seigneur de la maison forte d'Argenson par testament de son père, du 11 juillet 1742, épousa, le 14 juin 1753 Françoise-Marguerite de Samuel. De ce mariage sont issus :
    1. Claude-François, dont l'article viendra ;
    2. Claude-Henri de Hongrie, chevalier de Croy, capitaine au régiment de Toul, du corps royal d'artillerie, marié le 18 mai 1801 à Anne-Gabrielle-Joséphine de Belloy, fille de Pierre, chevalier de Belloy, seigneur de Droménil, maréchal de camp. Il eut de ce mariage André-Raoul-Claude-François-Simon de Hongrie de Croy, né le 18 février 1802 ;
    3. François-Zacharie, capitaine dans le corps royal du génie. Il avait émigré en 1792 et pris du service en Prusse. Ayant été, fait prisonnier par les Français, il fut fusillé à Metz en 1793 ;
    4. Marie-Emérantianne, sans alliance ;
    5. Julie-Marguerite-Madeleine, morte le 7 octobre 1803.

  2. Claude-François de HONGRIE, marquis de Croy, seigneur de la maison forte d'Argenson, officier à l'armée de monseigneur le duc de Bourbon, dans la compagnie noble dauphinoise, a épousé ; le 25 mars 1793, Marie Charlotte de Bagel d'Urfé, fille du baron de Bagel-d'Urfé. De ce mariage vinrent :
    1. François-Claude-Auguste de Hongrie de Croy, né le 31 décembre 1793, servant dans les gardes du corps de S. M.
    2. Pierre-Paul-François-Martin, né le 11 novembre 1796, mort le 18 avril 1805 ;
    3. François-Nicolas-Jean-Henri, né le 22 mai 1799 ;
    4. Claude-François-André-Félix, né le 5 février 1802 ;
    5. François-Auguste, né en 1813 ;
    6. Françoise-Pauline-Emérantianne, née le 31 août 1804 ;
    7. Clémentine-Charlotte-Claudine, née le 4 juin 1810.
Armes : « Écartelé au premier de France ; au deuxième de Sassenage, qui est burelé d'argent et d'azur de dix pièces, au lion de gueules, armé, lampassé et couronné d'or ; au troisième de Pons, qui est d'argent à la fasce, bandé d'or et de gueules de six pièces ; au quatrième de Narbonne ancien, qui est de gueules en plein, et brochant sur le tout de Hongrie, qui est de Croy, qui porte fascé d'argent et de gueules de huit pièces ; le tout surmonté d'une couronne d'or antique en forme de demi-globe, surmontée d'une petite croix terminée en fer de lance d'or, ladite couronne ornée de chaînes et de petites croix qui pendent sur le devant, et sur les côtes de cette couronne qui est celle de Saint-Étienne, premier roi chrétien de Hongrie. Supports, deux guerriers armés de toutes pièces. Cri de guerre, Jérusalem. Première devise, Sanguis regum Hungariœ ; seconde devise, Crouy salve tretous. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 513
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861