24 janvier 2009

Famille du Bois du Bais

BOIS DU BAIS (du), l’une des plus anciennes familles nobles du Cotentin en Normandie, qui fait remonter son origine à Geoffroi du Bois, qui était un des plus grands seigneurs de la cour de Guillaume-le-Conquérant, duc de Normandie, qu’il suivit en Angleterre, où il existe encore une branche de cette famille. Elle perpétue ses prédécesseurs jusqu’en 1066, suivant les anciennes généalogies et titres qu’ils en ont déposés à la chambre royale aux treizième, quatorzième et quinzième siècles, et sur lesquels les différents généalogistes ont tiré leurs connaissances, et depuis sur les preuves qu’ils en ont faites devant différents commissaires députés par le roi contre les usurpateurs de la noblesse, aux seizième et dix-septième siècles. Elle a contracté des alliances avec les familles les plus distinguées et les plus anciennes des différentes provinces de la France, et particulièrement de la Normandie et du Périgord, et parmi lesquelles nous citerons celles de Caumont de la Force, de la Coste-de-la-Calprenède, de Noailles, de Buffière, de Vassy-le-Brecey, de Bouillé de Crécy, de Jaucourt, etc.
  1. Geoffroy DU BOIS, chevalier, vivant sous le règne de Guillaume-le-Conquérant fut un de ceux qui passèrent avec ce prince à la conquête du royaume d’Angleterre, l’an 1066. Il épousa Sidoine de Tesson, dont il eut :

  2. Jean DU BOIS, Ier du nom, chevalier, fut un de ceux qui furent avec Robert, surnommé Courte-Heuse duc de Normandie, à la conquête de Jérusalem, où il fit des prodiges de valeur l’an 1095. On ne sait quel fut le nom de son épouse, dont il eut :

  3. Jean DU BOIS, IIe du nom, chevalier l’an 1121 qui prit pour femme Mahaust de la Champagne, qui lui donna pour fils :

  4. Jean DU BOIS, IIIe du nom, chevalier, vivant l’an 1163. Il fut marié trois fois : la première avec Nicole de Montenay ; la seconde avec Jeanne de Creully, et la troisième avec Jeanne Desquay.
    Du premier lit sortirent :
    1. Philippe, qui suit ;
    2. Renaud, chevalier, nommé entre les bannerets sous Philippe-Auguste, l’an 1213 ou 1215, qui eut une fille dont sera parlé ci-après ;
    3. Et Godefroy, chevalier, aussi nommé avec ses frères parmi les bannerets.

  5. Philippe DU BOIS, chevalier, nommé entre les bannerets sous le règne de Philippe-Auguste, l’an 1213 ou 1215, épousa Perennelle de Vierville, dont il eut :

  6. Jean DU BOIS, IVe du nom, chevalier qui fut à l’assemblée pour l’ost de Foix, l’an 1251. Il épousa Jeanne de Beuzeville, et en eut :

  7. Pierre DU BOIS, chevalier en 1259, nommé dans une charte de l’an 1261. Son épouse fut Philippote du Bois sa parente, fille de Renaud du Bois son grand-oncle, chevalier, dont nous venons de parler : il en eut :

  8. Robert DU BOIS, chevalier en 1297, lequel épousa Marie d’Urville, et en eut entre autres enfants :

  9. Jean DU BOIS ; Ve du nom, chevalier, qui, après la mort de son père en 1313, appointa avec Guillaume de Thieuville de quelques différends. Il fut accusé d’avoir ensorcelé Philippe de Valois, dont il avait la confiance à un haut degré, et fut cité devant le parlement, qui jugea qu’il y avait gage de bataille et nécessité de se tuer entre lui et le chevalier de Vervins, son accusateur. Il est qualifié de monseigneur Jean du Bois, chevalier banneret. Il épousa Françoise de Tesson, fille de Guillaume de Tesson, seigneur de l’Espinay, et de Marie de Hotot. De ce mariage sortirent :
    1. Jean, qui suit.
    2. Guillaume, qui fut en la compagnie du sire de Fauguernon, l’an 1340, et à la revue du comte d’Alençon l’an 1372 ;
    3. Et Raoul DU BOIS, chevalier.

  10. Jean DU BOIS, VIe du nom, chevalier, seigneur de l’Espinay-le-Tesson, comparut à l’échiquier tenu à Rouen l’an 1341, et depuis est nommé dans une charte de l’an 1360, et dans l’armorial dressé sous le roi Charles V, l’an 1369. Il épousa Jeanne de Montenay, de laquelle il eut :
    1. Jean, qui suit ;
    2. Et Nicole, chevalier, qui fut donné pour conseiller avec plusieurs autres, par le roi Charles V, à la reine sa femme, après son décès, l’an 1374.

  11. Jean DU BOIS, VIIe du nom, chevalier dit de Gascoin, seigneur de l’Espinay-le-Tesson, est employé dans un compte de Guillaume Danfernet, trésorier des guerres, de l’an 1381, sous la date du 8 juillet, et dans celui de Jean le Flamand, aussi trésorier des guerres de l’an 1393. Il s’allia avec Catherine de la Luzerne, dame de Pirou, fille de Guillaume de la Luzerne, seigneur de Pirou, et de Jeanne de la Haye son épouse, à cause de laquelle ii rendit aveu à Nicole de Paynel, baron de Hambie, l’an 1398. Il en eut :
    1. Thomas, qui suit ;
    2. Raoul, chevalier, auteur d’une branche ;
    3. Jean, VIIIe du nom, seigneur de Marcellet, qui épousa, l’an 1421, Jeanne de Hotot, et qui fut ensuite en l’échiquier tenu l’an 1448 ;
    4. Et Robine du Bois, femme de Robert de la Raye, seigneur de Bouillon en 1426.

  12. Thomas DU BOIS, seigneur de Pirou et de l’Espinay, est un des aïeux en directe ligne de MM. du Bois du Bais aujourd’hui existants. Il fut chambellan du roi en 1448, fit quelques acquisitions en 1455, puis plaida à l’échiquier contre Thomas, seigneur de Beaumont en 1454. Il eut trois femmes : la première fut Gervaise de Beaumont ; la seconde, qu’il épousa en 1449, fut Marie de Vierville, fille de Philippe de Vierville, seigneur et baron de Creully, et de Marie de Montauban sa femme ; et la troisième fut Marie de la Chapelle.
    Du premier lit vinrent :
    1. Jean, qui suit ;
    2. Et Geoffroy, seigneur de l’Espinay, qui fit la branche des seigneurs de l’Espinay-le-Tesson, que nous rapporterons plus bas.

      Du second lit il eut :
    3. Thomas, seigneur de Victot.

      Et du troisième :
    4. Thibaut, qui fit la branche des seigneurs de Victot, que nous rapporterons plus bas.

  13. Jean DU BOIS, IXe du nom, seigneur de Pirou, chambellan du roi Louis XI, plaidait en l’échiquier contre Jean de Villiers, baron du Hommet, l’an 1474. Il épousa Jeanne de Colombière, dame de la Haye-du-Puy, dont sortirent :
    1. Jean, qui suit ;
    2. Et Raoul, seigneur de Parfouru, mort sans postérité.

  14. Jean DU BOIS, Xe du nom, seigneur de Pirou, se maria avec Jeanne de Carbonnel, dame de Cerences, Heugueville et Dangy, fille héritière de Jean de Carbonnel, seigneur de Heugueville, et de Jeanne de Murdrac son épouse, dont il eut :
    1. Jacques, qui suit ;
    2. Marie, dame de Beuzeville, femme de Jacques, seigneur de la Luzerné, et de Jeanne de Ver, son épouse, en 1510.

  15. Jacques DU BOIS, seigneur de Pirou, Cerences, Heugueville et Dangy, épousa Jeanne de Cambernon, dame de Montpinchon, dont sortirent :
    1. Gilles, qui suit ;
    2. Jeanne, femme d’Adam Jouan, seigneur d’Osmonville.

  16. Gilles DU BOIS, seigneur de Pirou, Cerences, Heugueville, Dangy et Montpinchon, épousa Catherine de Gourfaleur, dont il eut pour fille unique :
    Louise DU BOIS, dame de Pirou, femme de Charles du Bois, seigneur de l’Espinay-le-Tesson, son cousin au quatrième degré, rapporté ci-après.
Branche des seigneurs de l’Espinay-le-Tesson.
  1. Geoffroy DU BOIS, IIe du nom, seigneur de l’Espinay-le-Tesson, second fils de Thomas du Bois, chambellan de François Ier, seigneur de Pirou, et de Gervaise de Beaumont sa première femme, épousa Jeanne de Freville, dont il eut pour fils :

  2. Richard DU BOIS, seigneur de l’Espinay-le-Tesson, baron de Montbray, lequel donna aveu de ses biens en 1497, et épousa Françoise Maunoury, dame de Marigny, fille de Guillaume Maunoury, seigneur de Marigny, et de Madeleine Stuart, de laquelle il eut :

  3. Pierre DU BOIS, IIe du nom, seigneur de Marigny, en 1533. Il épousa Anne de Ruppière, dame de Segrie, de laquelle alliance sortit :

  4. Richard DU BOIS, IIe du nom, seigneur de l’Espinay, en 1583, qui se maria avec Jeanne de Carbonnel, et laissa pour fils :

  5. Charles DU BOIS, seigneur de l’Espinay, puis de Pirou, par l’alliance qu’il fit avec Louise du Bois, sa cousine au quatrième degré, fille et héritière, comme nous avons dit ci-devant, de Gilles du Bois, seigneur de Pirou, et de Catherine de Gourfaleur son épouse, dont sortirent deux filles :
    1. Claude DU BOIS, dame de l’Espinay-le-Tesson et de Pirou, femme de Gabriel de Vassy, marquis de Bressey, mort en 1648 ;
    2. Marie DU BOIS, femme de Philippe de Bouille, comte de Créancé.
Branche des seigneurs de Victot.
  1. Thibaut DU BOIS, chevalier, seigneur de Victot, par le décès de Thomas du Bois ; son frère, sans postérité, quatrième fils de Thomas du Bois, seigneur de Pirou et l’Espinay-le-Tesson, chambellan du royaume. Il épousa Amelotte de Beauval, dont il eut :
    1. Thomas, qui suit :
    2. Etienne, qui fait la branche des seigneurs des Groiselliers, dont nous parlerons ci-après
    3. Jean, XIe du nom ; de sa postérité duquel nous n’avons aucune connaissance.

  2. Thomas DU BOIS, chevalier, seigneur de Victot, partagea avec Etienne du Bois, seigneur des Groiselliers, et Jean du Bois, par acte du 17 décembre 1481. Il contracta, en 1471, avec Geoffroy du Bois, seigneur de l’Espinay-le-Tesson, comme descendant en ligne masculine de Thomas du Bois, chambellan du royaume, seigneur de Pirou et de l’Espinay-le-Tesson. Le nom de son épouse est inconnu ; il en eut :
    1. François, qui fut seigneur de Victot, mort sans postérité
    2. Adrien, aussi mort sans enfants ;
    3. Ursin, devenu seigneur de Victot, de la postérité duquel nous n’avons point de connaissance.
Branche des seigneurs des Groiselliers.
  1. Etienne DU BOIS, second fils de Thibaut du Bois, seigneur de Victot ; fut envoyé l’an 1492, à la cour de Rome par le roi Charles VIII. II s’attira l’estime du pape Alérien surnommé Innocent VIII. Ce dernier, pour marque de sa bienveillance particulière, le combla de présents à son part de cette cour ; et entre autres, d’une châsse d’or dans laquelle était renfermé un os de l’épaule d’un des dix mille martyrs. Elle fut déposée avec grande pompe, par l’évêque de Lisieux, en l’église Notre-Dame des Groiselliers, du pays d’Auge en Normandie, arrondissement de Pont-l’Evêque, l’an 1495. Il donna beaucoup de biens à différentes églises et monastères. On ne sait quel fut le nom de son épouse, dont il eut :

  2. Thibaut DU BOIS, IIe du nom, chevalier, seigneur des Groiselliers. Il fut longtemps au service du roi sous le commandement du comte de Montmorency, pendant lequel temps Robert de Courseule, seigneur de Han et de Brocottes, se chargea de l’administration de ses biens par acte exercé en 1519. Il donna plusieurs portions de terre à Ursin du Bois, son cousin germain ; mais ce dernier lui en fit remise après qu’il eut succédé en la seigneurie de Victot, par le décès de François et d’Adrien ses frères, sans postérité. Il épousa Marie de Courseule, fille de Robert de Courseule, seigneur du Han et de Brocottes, l’an 1525, de laquelle il eut :
    1. Nicolas, mort sans postérité ;
    2. Jean, qui suit ;
    3. Guillaume, de la postérité duquel nous n’avons point de connaissance ;
    4. Jean DU BOIS, mort sans postérité.

  3. Jean DU BOIS, XIe du nom, chevalier, seigneur des Groiselliers, partagea avec ses frères la succession de Thibaut du Bois. Il épousa Marguerite du Houley, fille de Jacques du Houley, seigneur du Mesnil Reignard en 1551, dont il eut :
    1. François, mort sans postérité ;
    2. Philippe, qui suit :

  4. Philippe DU BOIS, IIe du nom, chevalier, seigneur des Voins, vivait en 1574. Il servit sous les ordres de Charles de Lorraine, duc d’Elboeuf, en qualité de capitaine d’une des compagnies entretenues en Piémont l’an 1581. Il épousa Austreberde Avenel, dont il eut :
    1. Adrien, qui suit ;
    2. Jacques DU BOIS, chevalier, qui a fait une branche ;
    3. Et Philippe, qui fut prêtre, curé du Mesnil-Guillaume.

  5. Adrien DU BOIS, chevalier, sieur des Voins, servit en 1610, sous les ordres de monseigneur le duc d’Épernon, pair de France, en qualité de capitaine. Il épousa Marie Cœuret, fille de noble homme Robert Cœuret, dont il eut :

  6. Pierre DU BOIS, IIIe du nom, qui fit preuve de noblesse de chevalerie par devant MM. les juges et procureur du roi en l’élection de Pont-l’Evêque, bailliage d’Auge, l’an 1634, lesquels attestent par leur sentence qu’il est issu de noble et ancienne race de chevalerie des seigneurs de Pirou, l’Espinay-le-Tesson, de Victot et des Groiselliers. Il fit encore preuve de noblesse de chevalerie devant MM. les commissaires généraux députés par le roi en la cour des aides de Normandie, pour l’exécution de la déclaration de sa majesté du 15 mai 1655. Il épousa Françoise le Prévost, fille de noble homme Henri le Prévost, seigneur et patron de Fourches, famille qui descend d’un fils naturel de Guillaume-le-Conquérant, qui, l’ayant nommé prévôt de son armée, lui en conserva le nom pour lui et sa postérité. De cette alliance il eut :
    1. Richard DU BOIS, qui fut carme ;
    2. Jacques, décédé sans postérité, au service du roi, sous les ordres du comte de Créancé, en la compagnie duquel il servit en qualité de lieutenant ;
    3. et Jean, qui suit.

  7. Jean DU BOIS, IIe du nom, chevalier, sieur de Corval, épousa, en 1673, Catherine le Testier, dont il eut :

  8. Jacques DU BOIS, chevalier, sieur de Berville, qui servit vers 1702, sous les ordres du marquis de Beuvron lieutenant-général des armées du roi. Il épousa Marguerite de Malfiliatre, dame du Bais, dont il eut :
    1. Jacques-Tannegui, qui suit ;
    2. Henri, qui a fait une branche ;
    3. Et Thibaut, mort sans postérité.

  9. Jacques-Tannegui DU BOIS, IIe du nom, chevalier, seigneur du Bais, servit sous les ordres du marquis de Brissac, capitaine des cadets. Il épousa, l’an 1738, Catherine-Armande-Victoire d’Eauga, fille de messire Bernard d’Eauga, seigneur de Saint-Martin, et de noble dame Catherine de Coustin-Caumont de Bourzolles, de laquelle alliance sont sortis (avec le surnom de du Bais, tiré de la seigneurie de ce nom, possédée par leur grand-père et père afin de distinguer cette branche de deux autres existantes, l’une sous le nom de du Bois-de-Launay, et l’autre sous celui de du Bois-des-Anges.)
    1. Anonyme du Bois-du-Bais, chevalier, qui fut officier d’infanterie, et fut fait chevalier de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis ; encore existant ;
    2. Louis-Thibaut du Bois du Bais, qui suit ;
    3. Jacques-François-César du Bois du Bais, sieur d’Auberville, ancien officier d’infanterie, et qui depuis se fit recevoir avocat au parlement de Paris, pour entrer dans la magistrature ; puis obtint la place de juge au tribunal de première instance de Riberac en Périgord, où il se fixa, après avoir recueilli en ce pays, pour lui et ses frères, une portion de la succession de feu M le marquis de l’Ostange, leur oncle, à la mode de Bretagne. Il y réside encore, et a épousé mademoiselle d’Eauga, sa cousine germaine, dont il a eu plusieurs enfants ;
    4. Et Pierre du Bois du Bais, dit le Chevalier, officier d’infanterie, qui depuis entra dans un régiment de hussards, fit plusieurs campagnes en qualité de lieutenant-colonel, et est en ce moment commandant de la place d’Abbeville en Picardie.

  10. Louis-Thibaut du Bois du BAIS, IVe du nom, chevalier, a servi dans la maison militaire de S. M. Louis XVI ; il y avait rang de capitaine de cavalerie, et était chevalier, de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis à l’époque de la révolution. Il a été membre de toutes les législatures depuis la tenue des états-généraux en 1789. Il fut nominé sénateur à l’époque de la création de ce corps, titulaire de la sénatorerie de Nîmes, en 1804, commandant de la légion d’honneur à l’époque de son institution, et a obtenu de nouvelles lettres de noblesse, avec le titre de comte. Son épouse est dame Louise-Françoise le Prévost, de la même famille que Françoise le Prévost, épouse de Pierre du Bois, son trisaïeul, qui, comme on l’a dit plus haut, tire son origine d’un fils naturel de Guillaume-le-Conquérant. De ce mariage il a eu :
    1. Louis-Auguste-René du Bois du Bais, capitaine de cavalerie, chevalier de la légion d’Honneur, ayant en cette qualité fait plusieurs campagnes, et notamment celle de Moscow, comme aide-de-camp de M. le comte Watier de Saint-Alphonse, lieutenant-général de cavalerie ;
    2. Aimé-Auguste du Bois-du-Bais, âgé de dix-huit ans, est en ce moment élève de l’école royale et militaire de Saint-Germain.
Armes : « D’or, à l’aigle éployée de sable, onglé, becqué de gueules. »

Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 386
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

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