13 septembre 2008

La famille du Tillet, quatrième branche

Quatrième branche.
  1. Jacques du TILLET, chevalier, seigneur de Montramé et de Bouy, au bailliage de Provins, de Chalautre la Petite, de Servolles, de Saint-Sauveur, de Barre, de Lunay et de Hautevesnes, vicomte de la Malmaison et de Saint-Mathieu, en Poitou, second fils d’Hélie, et de Philippe Viole, fut fait successivement échanson ou gentilhomme servant ordinaire du roi, le 22 mars 1601 ; et conseiller-maître-d’hôtel ordinaire de Sa Majesté, le 18 avril 1630. Il mourut au mois de décembre 1643, et avait épousé, par contrat du 21 juillet 1603, Madeleine le Maistre, dame de Hautevesnes, lors veuve de Jean de Fitte, écuyer, sieur de Marivaulx-lez-Chartres, sous Mont-l’Héri, et fille de messire Gilles le Maistre, chevalier, seigneur de Ferrières, de Bermainville, etc., et de dame Marie Hennequin ; ses enfants furent :
    1. Jacques, qui suit :
    2. Jean-François, auteur d’une cinquième branche rapportée ci-après ;
    3. Hélie, qui fut récollet
    4. Louis, vicomte de Saint-Mathieu, qui se fit depuis jésuite ;
    5. 6. et 7. Madeleine, Philippe et Angélique, toutes trois religieuses ; la première, à l’abbaye du Paraclet, en Champagne ; la seconde, à Hautes-Bruyères ; et la troisième, Boissy-lez-Troyes ;
    1. Anne, mariée, par contrat du 22 février 1642, à messire Jean de Caillaux ou de Calleaux, chevalier, seigneur de Loisellerie et de Clais.

  2. Jacques du TILLET, chevalier, seigneur de Montramé, de Bouy en Brie, et de Chalautre-la-Petite, vicomte de Saint-Mathieu et de la Malmaison, reçu, le 17 juin 1644, conseiller au parlement de Paris, et depuis conseiller du roi en ses conseils, maître des requêtes ordinaire de son hôtel, mourut à Paris, le 6 septembre 1662, et fut inhumé à Saint-André-des-Arcs. Il avait épouse, par contrat du 28 février 1647, demoiselle Madeleine Maynard de Loiré, fille de Barnabé Maynard, chevalier, seigneur de Loiré, conseiller du roi en ses conseils, chevalier de son ordre, maître d’hôtel ordinaire de Sa Majesté, et de dame Madeleine de Seigneuret. Il mourut à Paris, laissant de son mariage ;
    1. Louis, qui suit :
    2. François, chevalier, seigneur de Challemaison dans l’élection de Provins, né à Paris, et baptisé le 12 avril 1657, qui s’allia, par contrat du 18 février 1684, avec Marie-Madeleine Simon, fille de Jacques Simon, écuyer, conseiller secrétaire du roi, et de dame Madeleine Leclerc, sa veuve. Il fut maintenu dans son ancienne noblesse, par ordonnance de M. Phelypeaux, intendant de Paris, du 9 août 1700 ; et eut de son mariage, pour fils unique, Louis-François du Tillet, chevalier, seigneur de Saint-Sauveur, de Challemaison et de Bernay, né le 22 août 1688 et marié, par contrat du 13 juin 1714, avec demoiselle Guillemette-Marguerite du Tillet ; sa cousine germaine ;
    3. Louise du Tillet.

  3. Louis du TILLET, chevalier, seigneur de Montramé, de Bouy, de Chalautre-la-Petite, vicomte de la Malmaison, etc., épousa par contrat du 4 mars 1685 Marie-Marguerite Belot, fille de messire Claude Belot, chevalier, seigneur de Quincé, de Ferreux et de la Motte, grand bailli d’épée du palais ; conseiller du roi, maître ordinaire en sa chambre des comptes de Paris et de dame Marguerite Sevin. Il eut de ce mariage :
    1. Charles-Claude, qui suit ;
    2. Jean-Alexandre, écuyer, mort avant le 8 janvier 1694 ;
    3. Guillemette-Marguerite, née vers l’an 1687, et mariée par contrat du 13 juin 1714 avec messire Louis-François du Tillet, son cousin-germain, chevalier, seigneur de Challemaison, de St-Sauveur et de Bernay
    4. Françoise, née vers l’an 1692.

  4. Charles-Claude du TILLET, dit le marquis du Tillet, chevalier, seigneur de Montramé, de Bouy, de Chalautre la Petite ; de Soisy, de Challemaison, etc., vicomte de la Malmaison, né à Paris le 14 mars 1693, fut successivement lieutenant réformé à la suite du régiment de la reine, cavalerie, le juin 1726 ; chevalier de St.-Louis, exempt des gardes du corps du roi le 10 juin 1733 et brigadier de ses armées le 20 mars 1747. Il avait épousé, par contrat du 19 janvier 1723, demoiselle Marie-Marguerite de Cœuret de Nesle, fille de messire Louis de Cœuret, chevalier, seigneur et marquis de Nesle, mestre-de-camp de cavalerie et de dame Henriette-Jeanne-Rosalie de Bruc, sa veuve. Il en a eu :
    1. Charles-Claude-François, qui suit ;
    2. Charles-Louis-Edouard, né le 30 mars 1728, qui fit ses preuves de noblesse le 2 novembre 1741, pour être reçu page de la reine, fut fait ensuite successivement brigadier des gardes du corps du roi, compagnie de Luxembourg le 1er janvier 1743 ; exempt le 20 janvier 1753, mestre-de-camp de cavalerie le 1er janvier 1759 et brigadier des armées du roi au mois de janvier 1770. Il avait été reçu de majorité en 1750, chevalier de l’ordre de St.-Jean de Jérusalem, sur les preuves de sa noblesse paternelle et maternelle ;
    3. Guillaume-Louis, docteur de Sorbonne, et évêque d’Orange. Sa conscience ne lui permettant pas de garder deux bénéfices, il se démit alors d’un riche prieuré. Pendant le rude hiver de 1784 il fit toutes les dépenses que lui permettait sa fortune pour soulager les pauvres. On le vit braver la rigueur de la saison et traverser un torrent dangereux pour leur porter des secours. Ii fut nommé député aux états-généraux. Il mourut en 1794 à Lesmetz-sur Seine, emportant les regrets de tous ceux qui l’avaient connu ;
    4. Jean-Louis, écuyer, né le 7 mars 1731 entré dans les mousquetaires en 1746, fait capitaine de cavalerie le 10 janvier 1762 ;
    5. Alexandre-Charles-Sébastien, né le 4 novembre 1735, reçu page de la reine en conséquence des preuves de sa noblesse faites le 29 juillet 1751, lieutenant au régiment des grenadiers de France en 1754, lieutenant au régiment royal d’infanterie en 1760 et capitaine au même régiment au mois de septembre de la même année ;
    6. Alexandre-Charles-Pierre, né le 4 novembre 1736, reçu garde de la reine en 1752 sur ses preuves de noblesse, lieutenant au régiment des grenadiers de France en 1755, lieutenant au régiment royal d’infanterie en 1760 ; et capitaine dans le même régiment au mois de septembre suivant ;
    7. Marie-Marguerite, née en 1724, mariée le 2 août 1749 avec messire N*** Challain de Villars, lieutenant-colonel de cavalerie et chevalier de St.Louis ;
    8. Rosalie-Louise, née en 1725 et mariée le 5 février à messire N*** du Champ-d’Assaut ;
    9. Marie-Odile-Charlotte, née le 13 juillet 1732 et élevée à St.-Cyr en 1740, mariée en septembre 1766, à messire du Tillet de Pannes, marquis de la Bussière et président en la chambre des comptes.

  5. Charles-Claude-François du TILLET-DE-MONTRAME, chevalier, appelé le marquis du Tillet, né le 30 mars 1726, entra dans les mousquetaires le 1er janvier 1738, successivement cornette et lieutenant de cavalerie au régiment de mestre de camp le 1er janvier 1741, chevalier de St. Louis et capitaine de dragons le 6 septembre 1751, est colonel du régiment royal infanterie, depuis le 10 février 1759 ; brigadier des armées du roi le 22 janvier 1769, mort en 1783 le 20 novembre. Avait épousé, par contrat du 21 juin 1763 (de l’agrément du roi de la reine et de la famille royale), demoiselle Charlotte-Geneviève Pellard-de-Sebbeval-de-Beaulieu, morte victime de la révolution en 1793, fille de messires Crescent-Antoine-Pierre Pellard-de-Sebbeval-de-Beaulieu, écuyer, ci-devant conseiller du roi en ses conseils, lieutenant-général des eaux et forêts de France, au siège de la table de marbre du palais à Paris, et de dame Charlotte-Frédérique Catherine Grisot. Il eut de ce mariage un fils, qui mourut jeune ; et un autre dont l’article suit.

  6. Charles-Louis-Alphonse du TILLET, né le 7 septembre 1768, a émigré en fait la campagne de 1792 en qualité de chef d’escadron du régiment Dauphin cavalerie, à l’armée de monseigneur le prince de Condé, et a continué de servir en qualité de capitaine des houlans britanniques, dans quatre campagnes différentes, en Flandre et en Allemagne. II a épousé, en 1808, demoiselle Justine de Touraille ; de ce mariage sont nés.
    1. Charlotte Stéphanie, née en 1809 ;
    2. Nathalie, morte.
Source : Nobiliaire Universel de France, Tome I, page 230
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036861

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