31 juillet 2007

La famille de Boyer de Fonscolombe, de la Môle et de Meyronnet-Saint-Marc

Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1119990/f319.item

Dessin de Sébastien Avy publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.

Armes : d'azur à un boeuf d'or passant sur une trangle de même, posée en fasce, et accompagné en chef de trois étoiles rangées et en pointe d'un coeur, le tout de même. Alias : d'azur à un boeuf d'or passant sur une trangle cousue de gueules, à la pointe d'or.
La branche qui joint à son nom celui de la famille de Meyronnet écartèle ses armes de celles de cette famille : d'azur à un mont d'argent issant d'une mer de même, accompagné en chef de deux croissants d'argent. Couronne : de Marquis. Supports : deux lions. Devise : Lento, sed certo gradu.

La famille Boyer de Fonscolombe appartient à la noblesse de Provence comme la précédente. Elle est peut-être une branche détachée de celle-ci à une époque très reculée; elle est, en effet, elle aussi, originaire de la petite ville d'Ollioules, près de Toulon, et issue, d'après une tradition, du poète provençal Guilhem Boyer, décédé en 1355. Borel d'Hauterive en a donné une généalogie très complète dans l'Annuaire de la Noblesse de 1873.

Jean Boyer, marchand négociant à Marseille, Vincent Boyer, bourgeois de Marseille, Jean-Baptiste foyer, officier dans l'Arsenal des galères, Thomas Boyer, courtier royal, firent enregistrer à l'Armorial général de 1696 des armoiries à peu près semblables à celles que portent les représentants actuels.

Le travail de Borel d'Hauterive fait remonter la filiation à Antoine Boyer qui quitta Ollioules pour venir se fixer à Aix et qui épousa le 1er février 1619 Catherine Mille. Ce personnage fut père d'Antoine Boyer, qui épousa le 14 octobre 1655 demoiselle Carnaud, et grand- père de Denis Boyer, consul d'Aix et procureur du pays, qui épousa le 16 avril 1678 Madeleine Gérard et qui acheta en 1712 la seigneurie de Fonscolombe. Honoré Boyer, Sgr de Fonscolombe, fils du précédent, fut pourvu le 11 novembre 1741 de la charge anoblissante de secrétaire du Roi. Il avait épousé le 7 janvier 1713 sa cousine Suzanne Carnaud et en eut cinq fils et cinq filles. Une de ces dernières fut la mère du général de Miollis, qui joua un certain rôle à l'époque de la Révolution et sous le Premier Empire, et de Mgr de Miollis, évêque de Digne. Des cinq fils d'Honoré Boyer, l'aîné, Jean-Baptiste Laurent, continua la descendance ; un des puînés, Jean-Baptiste, officier au régiment de Flandre et chevalier de Saint-Louis, fut un peintre miniaturiste distingué ; un autre, Joseph, eut une brillante carrière dans la diplomatie et fut ministre plénipotentiaire du roi Louis XVI auprès de la république de Gênes et conseiller d'État. Jean-Baptiste Laurent Boyer, Sgr de Fonscolombe, épousa en 1744 Jeanne d'Albert de Saint-Hippolyte ; il employa sa grande fortune à protéger les arts et réunit une collection de tableaux, d'estampes et d'objets d'art qui est demeurée célèbre en Provence. Son fils unique, Emmanuel de Boyer, Sgr de Fonscolombe, marié le 24 septembre 1771 à Claire le Blanc de Ventabren, acquit le 3 février 1770 du marquis de Suffren l'ancienne baronnie de la Môle avec tous ses droits, privilèges et titres honorifiques ; il fut connu depuis lors sous le titre de baron qui a été conservé par ses descendants. Il laissa deux fils dont l'aîné, Hippolyte, baron de Fonscolombe, eut une fille unique mariée au marquis de Saporta et dont le cadet, Charles de Boyer de Fonscolombe, baron de la Môle, épousa en 1810 Émilie de Cotti. Ce dernier eut lui-même trois fils, Emmanuel, Ludovic et Philippe de Boyer de Fonscolombe, qui ont été les auteurs de trois rameaux.

Emmanuel de Fonscolombe, auteur du premier rameau, épousa en 1838 Mlle Salavy, fille d'un riche armateur de Marseille, et fut confirmé le 1er août 1864 par décret de Napoléon III dans la possession du titre de baron de la Môle. Il laissa deux fils 1° Charles-Henri, baron de Fonscolombe et de la Môle, propriétaire du château de la Môle, dans le Var, qui épousa Mlle de Lestranges ; 2° Ferdinand, baron de Fonscolombe, qui servit dans les zouaves pontificaux et qui épousa la comtesse de Courcy, née Pascal.

Ludovic de Fonscolombe, auteur du second rameau, fut colonel de dragons et épousa Mlle Laforêt dont il a laissé plusieurs enfants.

Philippe de Fonscolombe, auteur du troisième rameau, fut adopté par le baron de Meyronnet de Saint-Marc, d'une vieille famille de Provence encore existante. Il épousa Mlle de Souville et en laissa une fille, la comtesse Albert de Vogüé, et un fils, Philippe de Boyer de Fonscolombe, baron de Meyronnet-Saint-Marc, aujourd'hui propriétaire de la terre de Saint-Marc près d'Aix, qui a épousé en 1873 Mlle Corbin, petite-fille de Mme Tanaron et héritière avec sa soeur, la comtesse Amelot de la Roussille, du magnifique domaine de Mortefontaine, dans l'Oise, ancienne propriété des princes de Condé.

Principales alliances : de Miollis, d'Albert de Saint-Hippolyte 1744, le Blanc de Ventabren de Castillon 1771, de Saporta, de Souville, de Lestranges, d'Olivary, Tessier de Cadillan 1885, de Ruffo de Bonneyal, de Vogüé 1875, de Gassendi vers 1680, de Catelin, de Saint-Exupéry 1896, etc.

Il existait au XVIIIe siècle dans la noblesse de Provence une quatrième famille de Boyer qui portait pour armes : d'azur à un boeuf d'or surmonté de trois étoiles d'argent. L'auteur de cette famille, Vincent Boyer, originaire de l'Embrunois, fut pourvu en 1711 de l'office anoblissant de secrétaire du Roi et acquit en 1718 la terre de Trébillane. Sa descendance parait s'être éteinte en la personne de son petit-fils, Claude Boyer, Sgr de Trébillane, né vers 1720.

Liens externes

La famille de Boyer d'Eguilles

Cette notice a suscité plusieurs compléments et corrections à voir dans les commentaires à la fin de l'article.
 
Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1119990/f316.item

Dessin de Sébastien Avy publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.

Armes : d'azur à une étoile d'or (l'étoile du bouvier) chargée en cœur d'un écusson d'azur surchargé d'une fleur de lys d'or, au chef d'argent. Couronne : de Marquis.



La famille de Boyer d'Eguilles a été une des plus brillantes de la noblesse de robe de Provence. Une tradition déjà ancienne la fait descendre de Guilhem Boyer, célèbre poète provençal, créé podestat de Nice par Robert, fils du comte de Provence, et décédé en 1355.

Barcilon s'exprime dans les termes suivants sur les Origines de la famille de Boyer d'Eguilles : « La famille de Boyer, qui a fait deux branches dans Aix, l'une des seigneurs de Bandol et l'autre des seigneurs d'Eguilles, est originaire du lieu d'Ollioules, près de Toulon. Capitaine Étienne Boyer la fit connaître par sa bravoure dans les guerres de la Ligue en Provence pour le service du roi Henri IV. Henri d'Angoulême, grand prieur de France, fils légitimé et naturel du roi Henri II, lui donna une compagnie de cent hommes d'armes en sortant de ses pages. S'étant signalé dans son emploi, il le fit recevoir un de ses 45 gentilshommes. Il reçut en don du roi Henri IV le fief de Bandol, situé au bord de la mer, en récompense de ses services et fut élu viguier de Marseille l'an 1592. Jules de Boyer, fils d'Etienne, fut seigneur de Bandol, de Saint-Julien, de la Penne et de Château Arnoult. Il avait été gentilhomme de la chambre du roi Louis XIII ; il fut fait chevalier de Saint-Michel pour avoir été de ceux qui assassinèrent le maréchal d'Ancre dans le Louvre par ordre du Roi. Jules de Boyer acquit la noblesse de race à sa famille par l'honneur qu'il reçut de chevalier de l'Ordre appelé de Saint-Michel, quoiqu'il fût déjà appelé le collier à toutes bêtes. Il illustra sa noblesse par ses alliances il fut capitaine au régiment de Chartres et eut le commandement de la galère du cardinal Mazarin. Vincent de Boyer, frère du capitaine Etienne, a fait la tige de la branche des seigneurs d'Eguilles. Il fut pourvu d'un office de conseiller au Parlement d'Aix en l'an 1571, marié avec Louise de Coriolis, fille de Louis de Coriolis, président à mortier au même Parlement. Nostradamus et l'abbé R. font venir la famille de Boyer d'Ollioules de l'illustre Boyer de Nice dans le XIIIe siècle. Nostradamus et notre auteur, pour ne pas passer pour des insignes flatteurs, devaient rapporter les actes de cette filiation d'Étienne Boyer d'Ollioules de l'illustre Boyer de Nice du XIIIe au XIVe siècle. Il pourrait être que l'ancienne famille de Boyer de Nice ait été obscure, avilie et passée pendant plusieurs années par un canal inconnu depuis cette antiquité jusqu'à Etienne Boyer qui se soit enfin fait connaître par ses faits d'armes dans le dernier siècle. Il n'y a nuls actes, nulles chartes dont on puisse en tirer du vraie semblable. »

Dans la réalité, la famille de Boyer d'Eguilles remonte par filiation suivie à André Boyer, mari de Marguerite de Cambe, dont le fils, Antoine Boyer, habitant d'Ollioules, épousa par contrat passé dans cette ville le 24 juin 1531 Marguerite de Martelli, fille d'Antoine de Martelli, avocat. Antoine Boyer eut de cette alliance deux fils, Étienne et Vincent, qui furent les auteurs de deux grandes branches. Ces deux branches ne tardèrent pas à acquérir la noblesse à la faveur des charges et des dignités dont leurs membres furent revêtus. Elles furent l'une et l'autre maintenues dans leur noblesse en 1668 par arrêt des commissaires du Roi départis pour la recherche des faux nobles.

L'auteur de la branche aînée, Etienne Boyer, se signala par son courage dans les guerres de son temps, commanda diverses compagnies, fut un des 45 gentilshommes du duc d'Angoulême et se rendit acquéreur du fief de Bandol ; il était connu, suivant l'usage de cette époque, sous le nom de capitaine Boyer. Il épousa en 1555 Jeanne de Beyran et fit son testament le 17 janvier 1584 devant Portalis, notaire à Ollioules. Il fut père d'Antoine Boyer, Sgr de Bandol, mestre de camp d'infanterie, viguier de Marseille en 1601, gouverneur de Notre-Dame de la Garde en 1609, gentilhomme de la chambre du Roi, chevalier de Saint-Michel en 1613, qui épousa Marguerite de Sigalous et qui fit son testament en 1636, grand-père de Jules Boyer, Sgr de Bandol, de Saint-Julien, de la Penne, etc., gentilhomme ordinaire de la chambre du Roi, capitaine de galère en 1645, syndic de la noblesse de Provence, qui épousa en 1634 Éléonore de Foresta et qui mourut en 1693, bisaïeul de François de Boyer, Sgr de Bandol, qui fut président en la Cour des comptes de Provence, et trisaïeul de François de Boyer, Sgr de Bandol, qui fut président à mortier au Parlement de Provence. Cette branche aînée de la famille de Boyer s'éteignit avec François de Boyer, Sgr de Bandol, fils de ce dernier, qui épousa en 1733 Jeanne de Garnier, fille du marquis de Julian, et qui n'en eut pas de postérité.

Vincent Boyer, auteur de la seconde branche, dite des seigneurs d'Eguilles, épousa Louise de Coriolis ; il fut reçu en 1571 conseiller au Parlement de Provence et fut anobli par sa charge. Sa descendance a donné au Parlement de Provence jusqu'à l'époque de la Révolution une longue suite de magistrats distingués. Pierre-Jean de Boyer, Sgr d'Eguilles, reçu en 1717 procureur général audit Parlement, décédé en 1757, fut connu le premier sous le titre de marquis d'Argens. L'aîné de ses fils, Jean-Baptiste de Boyer, marquis d'Argens, né à Aix en 1704, fut un des personnages les plus célèbres du XVIIIe siècle par ses aventures, par ses écrits philosophiques et par son intimité avec Frédéric le Grand, dont il fut chambellan, et avec Voltaire ; il mourut en 1771 sans laisser de postérité et après lui le titre de marquis d'Argens tomba en désuétude, Alexandre-Jean-Baptiste de Boyer, frère du précédent, fut président à mortier au Parlement de Provence, épousa en 1749 Catherine Wannup, qui appartenait à une famille noble d'Angleterre, et continua la lignée ; il était connu sous le nom de marquis d'Eguilles qui depuis lors a été conservé par le chef de la famille. Le marquis de foyer d'Eguilles était depuis 1781 président en la Cour des comptes, aides et finances de Provence quand éclata la Révolution

La famille de Boyer a fourni des présidents, des conseillers et des procureurs généraux au Parlement et en la Cour des comptes de Provence, des chevaliers et des commandeurs de Malte depuis Jules de Boyer de Bandol admis dans l'Ordre en 1702, des gentilshommes ordinaires de la chambre du Roi, etc. Un de ses représentants, Jean-Baptiste de Boyer d'Eguilles, décédé en 1637, fut le dépositaire des manuscrits du célèbre poète Malherbe dont il était le beau-frère.

Principales alliances : de Pontevès-Gien, de Capris, de Foresta, de Garnier de Julian, de Coriolis, de Lombard, de Forbin d'Oppède 1643, de Thomas de Sainte-Marguerite, de Méry de la Canorgue, de Margallon, etc.

La famille de Boyer de Choisy

Source : Chaix d'Est-Ange, Gustave (1863-1923), Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k1119990/f315.item


Dessin de Sébastien Avy publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.


Armes : d'azur à un chevron d'or accompagné de trois lys de jardin d'argent, tigés et feuillés d'or, posés 2 et 1. Couronne : de Marquis. Supports : deux lions. Devise : Deo juvante, florebunt lilia.

La famille de Boyer de Choisy appartient à la noblesse de Provence, où elle vint d'Auvergne se fixer dans la première moitié du XVIIe siècle. On en trouvera des généalogies plus ou moins complètes dans l'histoire héroïque de la noblesse de Provence d'Artefeuil, dans le Dictionnaire de la Noblesse de La Chesnaye des Bois, dans le Nobiliaire Universel de Saint-Allais, dans le premier volume des Archives de la Noblesse de Lainé et enfin dans l'Annuaire de la Noblesse de 1882. On trouvera aussi sur elle des renseignements dans le Nouveau d'Hozier, au Cabinet des Titres.

Jean de Boyer, auquel les jugements de maintenue de noblesse du XVIIe siècle font remonter la filiation suivie, possédait les seigneuries de Choisy et de la Motte-Chantoin dans les paroisses de Saint-Priest et de Saint-Sylvestre, aux environs de Riom. D'abord homme d'armes de la compagnie du duc d'Étampes, puis commissaire des guerres en 1556, il épousa Jeanne de la Marre par contrat du 14 juillet 1551. On ne sait rien de précis sur son origine et c'est sans aucune preuve qu'on a cherché à le rattacher à une famille Boyer, depuis longtemps éteinte, qui possédait au XIIIe et au XIVe siècles les seigneuries de Moissac-le-Chatel et de Verdenal, au ressort de Saint-Flour. Quelques auteurs ont avancé, mais également sans preuves, qu'il était né dans l'Île-de-France. Son fils, Jean II Boyer, Sgr de la Motte-Chantoin et de Choisy, marié le 20 mai 1589 à Rose de Grosbois, servait en 1586 dans la compagnie des gens d'armes du Dauphin et mourut au service à Laon en 1604. Il laissait deux fils, Claude et Jean, qui furent les auteurs de deux branches.

Claude de Boyer, auteur de la branche aînée, fut capitaine au régiment de Bellenave et fut tué en 1642 à l'assaut de Tortone. Il fut père d'Antoine de Boyer, Sgr de Choisy et de la Motte-Chantoin, lieutenant-colonel du régiment de Bourg en 1656, qui fut maintenu dans sa noblesse le 26 mars 1667 par jugement de M. de Fortia, intendant d'Auvergne, sur preuves remontant à 1551, et grand-père de Jean-Marie de Boyer qui rendit hommage au Roi en 1698 et 1716 à cause de ses seigneuries de la Motte-Chantoin et de Choisy. Celui-ci fut le dernier représentant mâle de sa branche et mourut à Maringues en 1725 sans laisser de postérité.

Jean III de Boyer de Choisy, auteur de la branche cadette, vint très jeune se fixer à Antibes, en Provence, y épousa le 24 juillet 1625 Blanche de Bonaud, fut nommé en 1663 commandant de la citadelle, fut maintenu dans sa noblesse le 12 janvier 1668 par jugement des commissaires du Roi chargés de la recherche des faux nobles en Provence et mourut en 1683. Il s'était remarié en 1667 avec Honorade de Bernardy. Louis de Boyer, Sgr de Choisy, né de cette seconde union en août 1671, demeurant à Antibes, fut encore maintenu dans sa noblesse le 25 juillet 1702 par jugement de Cardin le Bret, premier président au Parlement de Provence. Deux de ses petits- fils, Louis Joseph de Boyer de Choisy, né en 1722, capitaine d'infanterie, chevalier de Saint-Louis, marié le 17 mai 1762 à Marie de Riouffe de Thorenc, et Louis Joseph Honoré de Boyer de Choisy, né à Antibes en 1728, aide major des îles Sainte Marguerite, chevalier de Saint-Louis, marié en 1766 à Mlle Serrat, décédé à Antibes en 1802, furent les auteurs de deux rameaux. Le rameau aîné subsiste ; un de ses représentants, Pierre Joseph, né à Antibes en 1766, décédé dans la suite sans postérité, avait fait, en 1777 ses preuves de noblesse pour être admis à l'École militaire. Le rameau cadet alla se fixer en Normandie et s'éteignit dans les mâles en 1880.

La famille de Boyer de Choisy n'est pas titrée.

Ses représentants ont été autorisés le 21 mai 1879 et le 22 décembre 1880 par jugements du Tribunal civil de Grasse à faire rectifier les actes de l'état civil dans lesquels leur nom patronymique de Boyer n'était pas précédé de la particule DE.

Elle a fourni un grand nombre d'officiers distingués dont plusieurs ont été tués à l'ennemi, des chevaliers de Saint-Louis, des membres de la Légion d'honneur, un savant professeur au Collège Royal de Savone, en Italie (le R.P. Natalis Boyer, de l'Ordre des Écoles pies, décédé en 1869), etc.

Principales alliances : du Maine du Bourg, de Riouffe de Thorenc 1762, de Kerguézec 1864, Emond d'Esclevin 1762, de Vauquelin d'Artilly 1803, Alziari de Roquefort, Ernault de Chantorre 1833, Avice de Gotot, etc.

Voir aussi :

30 juillet 2007

Mise à jour de mon arbre geneanet

Suite à un courrier d'un lecteur, descendant de Jean Joseph SILVE et Marguerite Catherine RÉMUSAT (avec qui je cousine au moins par Auban Rémusat), j'ai essayé de compléter les généalogies de ces familles dans mon arbre geneanet. Les principales sources pour ces généalogies sont les différents relevés de Seyne de Raymond Amar, les relevés geneabank AG13, les arbres geneanet de Pierre de Candolle, Bénédicte Savornin et les travaux de Mme Claire Clarion sur les Rémusat.

Ci-dessous, vous pourrez trouver :
  1. La chronique de l'ascendance de Jean Joseph SILVE,
  2. La chronique de l'ascendance de Claire Françoise Thérèse Julie DE SALVE,
  3. La chronique de la descendance de Gaspard DE CANDOLLE. Grâce à cette descendance, on peut supposer que les Rémusat de Seyne et de Marseille étaient restés proches car on y voit, d'une part, Charles DE RÉMUSAT (de Marseille), fils de Hyacinthe RÉMUSAT et Anne CONSTANS, épouser Marie Anne DE CANDOLLE le 9 juillet 1748 à Marseille et, d'autre part, Jean Gaspard RÉMUSAT (de Seyne), fils de Pierre Louis RÉMUSAT et Catherine LAUGIER, épouser Claire Françoise Thérèse Julie DE SALVE, fille de Marie Thérèse Françoise DE CANDOLLE et nièce de Charles DE RÉMUSAT (de Marseille).


Chronique de l'ascendance de Jean Joseph SILVE


Première génération

1. Jean Joseph SILVE. Jean a épousé Marguerite Catherine RÉMUSAT, fille de Jean Gaspard RÉMUSAT et Claire Françoise Thérèse Julie DE SALVE, le 14 février 1803 à Seyne-les-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, France.

Deuxième génération

2. Jean François SILVE a épousé Marie Marguerite SILVE le 3 juin 1772 à Saint-Pons-de-Seyne, Alpes-de-Haute-Provence, France.

3. Marie Marguerite SILVE.

Troisième génération

4. Jean SILVE a épousé Elisabeth SILVE le 27 janvier 1726 à Saint-Pons-de-Seyne, Alpes-de-Haute-Provence, France.

5. Elisabeth SILVE.

6. Joseph SILVE a épousé Madeleine SILVE le 20 janvier 1745 à Saint-Pons-de-Seyne, Alpes-de-Haute-Provence, France.

7. Madeleine SILVE.

Quatrième génération

8. Joseph SILVE a épousé Rose MATHIEU le 6 février 1696 à Saint-Pons-de-Seyne, Alpes-de-Haute-Provence, France.

9. Rose MATHIEU.

10. Joseph SILVE a épousé Marthe SILVE le 29 février 1696 à Seyne-les-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, France.

11. Marthe SILVE.

12. Jean SILVE a épousé Jeanne PAYAN le 27 février 1702 à Saint-Pons-de-Seyne, Alpes-de-Haute-Provence, France.

13. Jeanne PAYAN.

14. François SILVE a épousé Elisabeth CHEVALIER le 3 mars 1710 à Saint-Pons-de-Seyne, Alpes-de-Haute-Provence, France.

15. Elisabeth CHEVALIER.

Cinquième génération

16. Jean SILVE a épousé Marguerite SAVORNIN le 27 juin 1649 à Seyne-les-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, France.

17. Marguerite SAVORNIN.

18. Louis MATHIEU est décédé le 25 avril 1691 à Saint-Pons, Seyne-les-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, France. Il a épousé Jeanne SAVORNIN avant 1658.

19. Jeanne SAVORNIN est née le 29 août 1637 à Seyne-les-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, France. Elle est décédée le 26 juillet 1718 à Saint-Pons, Seyne-les-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, France.

20. Louis SILVE a épousé Madeleine SAVORNIN le 21 février 1653 à Seyne-les-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, France.

21. Madeleine SAVORNIN.

22. Martin SILVE a épousé Elisabeth TURREL le 6 juillet 1673 à Seyne-les-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, France.

23. Elisabeth TURREL.

24. Jean SILVE a épousé Magdeleine ARNAUD.

25. Magdeleine ARNAUD.

26. Jean PAYAN a épousé Jeanne ROUGON le 18 novembre 1663 à Seyne-les-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, France.

27. Jeanne ROUGON.

28. Louis SILVE est imprimé en tant que #20 à la page 5.

29. Madeleine SAVORNIN est imprimé en tant que #21 à la page 5.

30. Pierre CHEVALIER a épousé Catherine PLAUCHU le 19 juin 1688 à Le Vernet, Alpes-de-Haute-Provence, France.

31. Catherine PLAUCHU.

Sixième génération

32. François SILVE.

34. Pierre SAVORNIN.

36. Pierre MATHIEU a épousé Marguerite RÉMUSAT le 13 novembre 1630 à Montclar, Alpes-de-Haute-Provence, France.

37. Marguerite RÉMUSAT.

38. Jean Antoine SAVORNIN a épousé Françoise BAILLE en 1637 à Seyne-les-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, France.

39. Françoise BAILLE est née le 4 octobre 1614. Elle est décédée le 19 août 1664 à Seyne-les-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, France.

40. Pierre SILVE.

42. Guillaume SAVORNIN a épousé Catherine LOMBARD.

43. Catherine LOMBARD.

44. André SILVE a épousé Suzanne SALVAT.

45. Suzanne SALVAT.

46. Jean TURREL a épousé Marthe SALVAT.

47. Marthe SALVAT.

52. Pierre PAYAN.

54. François ROUGON a épousé Anne GREYER le 1 avril 1642 à Seyne-les-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, France.

55. Anne GREYER.

60. Jacques CHEVALIER a épousé Catherine BAYLE le 14 novembre 1660 à Le Vernet, Alpes-de-Haute-Provence, France.

61. Catherine BAYLE.

62. Mathieu PLAUCHU a épousé Isabeau JAUBERT.

63. Isabeau JAUBERT.

Septième génération

72. Grégoire MATHIEU est né avant 1585 à Montclar, Alpes-de-Haute-Provence, France. Il est décédé le 2 juin 1637 à Seyne-les-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, France. Grégoire a épousé Jeanne CHABOT.

73. Jeanne CHABOT.

74. Auban RÉMUSAT est décédé le 18 juin 1647. Il a épousé Catherine MARTIN. Greffier royal de Seyne

75. Catherine MARTIN.

76. Claude SAVORNIN a épousé Madeleine RICHAUD.

77. Madeleine RICHAUD.

78. Jacques BAILLE a épousé Anne ROUGON le 5 janvier 1598 à Seyne-les-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, France.

79. Anne ROUGON.

84. Claude SAVORNIN est imprimé en tant que #76 à la page 7.

85. Madeleine RICHAUD est imprimé en tant que #77 à la page 7.

108. Durand RAUGON a épousé Marguerite PEYTRAL.

109. Marguerite PEYTRAL.

110. François GREYER a épousé Jeanne PEYTRAL à Seyne-les-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, France.

111. Jeanne PEYTRAL.

120. Pierre CHEVALIER a épousé Anne ROUX.

121. Anne ROUX.

122. François BAYLE a épousé Marguerite SAVORNIN.

123. Marguerite SAVORNIN.






Chronique de l'ascendance de Claire Françoise Thérèse Julie DE SALVE

Première génération

1. Claire Françoise Thérèse Julie DE SALVE. Claire a épousé Jean Gaspard RÉMUSAT, fils de Pierre Louis RÉMUSAT et Catherine LAUGIER, le 10 mai 1773 à Valensole, Alpes-de-Haute-Provence, France. Jean est né le 31 août 1744 à Saint-Pons-de-Seyne, Alpes-de-Haute-Provence, France. Il est décédé le 9 juillet 1787 à Saint-Pons-de-Seyne, Alpes-de-Haute-Provence, France.

Deuxième génération

2. Hercule DE SALVE est né à Valensole, Alpes-de-Haute-Provence, France. Il a épousé Marie Thérèse Françoise DE CANDOLLE le 19 mai 1742 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France.
Source : Pierre de Candolle http://gw1.geneanet.org/index.php3?b=pdecand⟨=fr;p=hercule;n=de+salve

paroisse: Marseille saint martin
COTE: 201E461

date: 19/5/174
nom-epoux: DESALVE LOUIS HERCULE
infos epoux: VALENSOLE 04
nom-epouse: DECANDOLE MARIE THERESE FRANCOISE
Nom-pere-epoux: DESALVE GASPARD
infos pere epoux: SEIGNEUR DE VILLEDIEU
Nom-mere-epoux: DEFABRE DE MAZAN GABRIELLE
Nom-pere-epouse: DECANDOLE GASPARD
infos pere epouse: NOBLE+
Nom-mere-epouse: PRORATA DESPORADE THERESE
3. Marie Thérèse Françoise DE CANDOLLE.

Troisième génération

4. Gaspard DE SALVE a épousé Gabrielle DE FABRE DE MAZAN. Seigneur de Villedieu

5. Gabrielle DE FABRE DE MAZAN.

6. Gaspard DE CANDOLLE a épousé Thérèse PORRATA DE PORADE le 21 septembre 1723.
paroisse: Marseille - Accoules
COTE: GG40

date: 21/9/1723
nom-epoux: CANDOLE (DE) GASPARD +
infos epoux: CHEVALIER VELAUX 13
nom-epouse: PORRATA DE PORRADE
prenom-epouse: THERESE
Nom-pere-epoux: CANDOLE (DE)
prenom-pere epoux: JACQUES
Nom-mere-epoux: SICARD (DE)
prenom-mere-epoux: ANNE+
Nom-pere-epouse: PORRATA DE PORADE
prenom-pere-epouse: PIERRE+
Nom-mere-epouse: DE MENE DE CAMPAIGNE
prenom-mere-epouse: THERESE FRANCOISE
7. Thérèse PORRATA DE PORADE.

Quatrième génération

12. Jacques DE CANDOLLE a épousé Anne DE SICARD le 4 avril 1671 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France.
paroisse: Marseille - Accoules
COTE: GG2
annee: 1671
date: 5/4/167
nom-epoux: CANDOLLE (DE) JACQUES
infos epoux: NOBLE
nom-epouse: SICARD THERESE
Nom-pere-epoux: CANDOLLE (DE) ANTHOINE
infos pere epoux: NOBLE
Nom-mere-epoux: ARNAUD (D') MARSEILLE
Nom-pere-epouse: SICARD GASPARD
infos pere epouse: CONSEILLER DU ROY
Nom-mere-epouse: BLANC (DE) MARGUERITE
13. Anne DE SICARD.

14. Pierre DE PORRADE a épousé Thérèse Françoise DE MENC le 14 décembre 1669 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France.
paroisse: Aix-en-Provence Sainte Madeleine

date: 14/12/1669
nom-epoux: de PORRADE Pierre
nom-epouse: de MENC Françoise Thérèse
Nom-pere-epoux: de PORRADE Paul +
Nom-mere-epoux: VIAS Catherine
Nom-pere-epouse: de MENC Jean
Nom-mere-epouse: DAZOGAT ? Marie +
15. Thérèse Françoise DE MENC.

Cinquième génération

24. Antoine DE CANDOLLE a épousé Marseille D'ARNAUD le 19 août 1642 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France. Premier Consul à Marseille en 1659
paroisse: MARSEILLE - NOTAIRES
COTE: 366E-187
Folio: 598
annee: 1642
nom-epoux: CANDOLLE ANTOINE
nom-epouse: ARNAUD MARSEILLE
25. Marseille D'ARNAUD.

26. Gaspard DE SICARD a épousé Marguerite DE BLANC le 1 mars 1625 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France. Conseiller du Roy
paroisse: Marseille La Major
COTE: 201E66

date: 1/3/1625
époux: SICARD GASPARD
épouse: BLANC(DE) MARGUERITE
père-époux: SICARD JEAN
mère-époux: MILLE ANNE
père-épouse: BLANC(DE) PIERRE
mère-épouse: ? MARGUERITE
27. Marguerite DE BLANC.

28. Paul DE PORRADE a épousé Catherine DE VIAS en 1645 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France.
paroisse: MARSEILLE - NOTAIRES
COTE: 364E-328
Folio: 222
annee: 1645
nom-epoux: PORRADE
prenoms-epoux: PAUL
nom-epouse: DEVIAS
prenom-epouse: CATHERINE
29. Catherine DE VIAS.

30. Jean DE MENC a épousé Marie DAZOGAT.

31. Marie DAZOGAT.

Sixième génération

48. Pierre CANDOLLE est né le 9 décembre 1568. Il est décédé en 1618. Pierre a épousé Anne DURAND le 3 février 1590 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France.
paroisse: MARSEILLE - NOTAIRES
COTE: 356E-40
Folio: 194
annee: 1591
date: 3/2/1591 00:00:00
nom-epoux: CANDOLLE
prenoms-epoux: PIERRE
infos epoux: ECUYER
nom-epouse: DURAND
prenom-epouse: ANNE
Nom-pere-epoux: CANDOLLE
prenom-pere epoux: PIERRE
Nom-mere-epoux: PASTIER
prenom-mere-epoux: MELCHIONNE
Nom-pere-epouse: DURAND
prenom-pere-epouse: PIERRE +
infos pere epouse: CAPITAINE
Nom-mere-epouse: DELASCOURS
prenom-mere-epouse: FRANCOISE +
49. Anne DURAND.

52. Jean SICARD a épousé Anne MILLE le 25 août 1582 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France.
paroisse: MARSEILLE - NOTAIRES
COTE: 364E-41
Folio: 1253
annee: 1582
date: 25/8/1582 00:00:00
nom-epoux: SICARD
prenoms-epoux: JEAN
infos epoux: MARCHAND MERCIER PONTIS 04
nom-epouse: MILLE
prenom-epouse: ANNE
Nom-pere-epoux: SICARD
prenom-pere epoux: ANTOINE +
Nom-mere-epoux: PETIT
prenom-mere-epoux: ALYONE
Nom-pere-epouse: MILLE
prenom-pere-epouse: PIERRE +
Nom-mere-epouse: ALLEGRE
prenom-mere-epouse: MARGUERITE
53. Anne MILLE.

54. Pierre BLANC a épousé Marguerite DE BIOUNEAU le 25 mars 1591 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France.
paroisse: MARSEILLE - NOTAIRES
COTE: 393E-16
Folio: 128
annee: 1591
date: 25/3/1591 00:00:00
nom-epoux: BLANC
prenoms-epoux: PIERRE
nom-epouse: DE BIOUNEAU
prenom-epouse: MARGUERITE
Nom-pere-epoux: BLANC
prenom-pere epoux: CLAUDE
infos pere epoux: ECUYER
Nom-mere-epoux: FOUQUIER
prenom-mere-epoux: MARGUERITE
Nom-pere-epouse: DE BIOUNEAU
prenom-pere-epouse: JEAN
Nom-mere-epouse: GANTELME
prenom-mere-epouse: DOUCE
55. Marguerite DE BIOUNEAU.

Septième génération

96. Pierre CANDOLLE est né en 1519. Il est décédé en 1606. Pierre a épousé Melchionne PASTIER le 20 janvier 1568 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France. Ecuyer, Consul à Marseille
paroisse: MARSEILLE - NOTAIRES
COTE: 364 E 27
Folio: 38
annee: 1568
date: 20/1/1568 00:00:00
nom-epoux: CANDOLLE
prenoms-epoux: PIERRE
nom-epouse: PASTIER
prenom-epouse: MELCHIONNE
Nom-pere-epoux: CANDOLLE
prenom-pere epoux: BERTRAND
Nom-mere-epoux: CAPEL
prenom-mere-epoux: GEORGETTE
Nom-pere-epouse: PASTIER
prenom-pere-epouse: PIERRE
Nom-mere-epouse: MONTAGNE
prenom-mere-epouse: ESPRITE
97. Melchionne PASTIER.

98. Pierre DURAND a épousé Françoise DE LA SOUSSE le 31 juillet 1572 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France.
paroisse: MARSEILLE - NOTAIRES
COTE: 390 E 132
Folio: 1278
annee: 1572
date: 31/7/1572 00:00:00
nom-epoux: DURAND
prenoms-epoux: PIERRE
nom-epouse: DE LA SOUSSE
prenom-epouse: FRANCOISE
Nom-pere-epoux: DURAND
prenom-pere epoux: JEAN
Nom-mere-epoux: CHANAUD
prenom-mere-epoux: MILLETTE
Nom-pere-epouse: DE LA SOUSSE
prenom-pere-epouse: JACQUES
Nom-mere-epouse: BARJON
prenom-mere-epouse: MAGDELEINE
99. Françoise DE LA SOUSSE.

104. Antoine SICARD a épousé Alyone PETIT.

105. Alyone PETIT.

106. Pierre MILLE a épousé Marguerite ALLÈGRE le 26 septembre 1561 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France.
paroisse: MARSEILLE - NOTAIRES
COTE: 362 E 8
Folio: 472
annee: 1561
date: 26/9/1561 00:00:00
nom-epoux: MILLE
prenoms-epoux: PIERRE
nom-epouse: ALLEGRE
prenom-epouse: MARGUERITE
Nom-pere-epoux: MILLE
prenom-pere epoux: HUGUES
infos pere epoux: DECEDE
Nom-mere-epoux: GRAS
prenom-mere-epoux: JEANNE
Nom-pere-epouse: ALLEGRE
prenom-pere-epouse: PIERRE
Nom-mere-epouse: MILLE
prenom-mere-epouse: CATHERINE
107. Marguerite ALLÈGRE.

108. Claude ou Odoul BLANC a épousé Marguerite FOUQUIER le 23 juillet 1555 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France. Ecuyer
paroisse: MARSEILLE - NOTAIRES
COTE: 383 E 2
Folio: 248
annee: 1555
date: 23/7/1555 00:00:00
nom-epoux: BLANC
prenoms-epoux: ODOUL
nom-epouse: FOUQUIER
prenom-epouse: MARGUERITE
Nom-pere-epoux: BLANC
prenom-pere epoux: JEAN
infos pere epoux: DECEDE
Nom-mere-epoux: BEZAUDUN
prenom-mere-epoux: AYCARDE
Nom-pere-epouse: FOUQUIER
prenom-pere-epouse: JEAN
Nom-mere-epouse: VALEILLE
prenom-mere-epouse: CONSTANCE
109. Marguerite FOUQUIER.

110. Jean DE BIOUNEAU a épousé Douce GANTELME.

111. Douce GANTELME.

Huitième génération

192. Bertrand CANDOLLE est né le 21 janvier 1488. Il a épousé Georgette CAPEL le 15 septembre 1518.

193. Georgette CAPEL.

194. Pierre PASTIER a épousé Esprite MONTAGNE le 15 mai 1539 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France.
paroisse: MARSEILLE - NOTAIRES
COTE: 359 E 45
Folio: 465
annee: 1539
date: 15/5/1539 00:00:00
nom-epoux: PASTIER
prenoms-epoux: PIERRE
nom-epouse: MONTAGNE
prenom-epouse: ESPRITE
Nom-pere-epouse: MONTAGNE
prenom-pere-epouse: CLAUDE
195. Esprite MONTAGNE.

196. Jean DURAND a épousé Millette CHANAUD.

197. Millette CHANAUD.

198. Jacques DE LA SOUSSE a épousé Magdeleine BARJON.

199. Magdeleine BARJON.

212. Hugues MILLE a épousé Jeanne GRAS.

213. Jeanne GRAS.

214. Pierre ALLÈGRE a épousé Catherine MILLE.

215. Catherine MILLE.

216. Jean BLANC a épousé Aycarde BEZAUDUN le 7 janvier 1509 à Trets, Bouches-du-Rhône, France.
paroisse: TRETS - NOTAIRES
COTE: 396E-314
annee: 1509
date: 7/1/1509 00:00:00
nom-epoux: BLANC
prenoms-epoux: JEAN
infos epoux: AURIOL 13
nom-epouse: BEZAUDUN
prenom-epouse: AYCARDE
Nom-pere-epoux: BLANC
prenom-pere epoux: AUBERT
Nom-pere-epouse: BEZAUDUN
prenom-pere-epouse: DURAND +
Nom-mere-epouse: MAUNIER
prenom-mere-epouse: SILLONE
217. Aycarde BEZAUDUN.

218. Jean FOUQUIER a épousé Constance VALEILLE.

219. Constance VALEILLE.

Neuvième génération

432. Aubert BLANC.

434. Durand BEZAUDUN a épousé Sillone MAUNIER le 28 octobre 1484 à Trets, Bouches-du-Rhône, France.
paroisse: TRETS - NOTAIRES
COTE: 396E-207
Folio: 164
annee: 1484
date: 28/10/1484 00:00:00
nom-epoux: BEZAUDUN
prenoms-epoux: DURAND
nom-epouse: MAUNIER
prenom-epouse: SILLONE
Nom-pere-epoux: BEZAUDUN
prenom-pere epoux: GUILLAUME +
Nom-pere-epouse: MAUNIER
prenom-pere-epouse: BARTHELEMY +
infos mere epouse: RTUFEL LOUISE
435. Sillone MAUNIER.

Dixième génération

868. Guillaume BEZAUDUN.

870. Barthélémy MAUNIER a épousé Louise ARTUFFEL.

871. Louise ARTUFFEL.


Chronique de la descendance de Gaspard DE CANDOLLE

Première génération

1. Gaspard DE CANDOLLE. Gaspard a épousé Thérèse PORRATA DE PORADE, fille de Pierre DE PORRADE et Thérèse Françoise DE MENC, le 21 septembre 1723. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 2 F i. Marie Anne DE CANDOLLE.

+ 3 F ii. Marie Thérèse Françoise DE CANDOLLE.

Deuxième génération

2. Marie Anne DE CANDOLLE (Gaspard). Marie a épousé Charles DE RÉMUSAT, fils de Hyacinthe RÉMUSAT et Anne CONSTANS, le 9 juillet 1748 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France. Charles et Marie ont eu les enfants suivants:
+ 4 M i. Augustin Laurent DE RÉMUSAT est né le 28 avril 1762, et est décédé le 15 mai 1823.

5 F ii. Claire Julie DE RÉMUSAT. Claire a épousé Joseph Marie Maffée DE FORESTA-COLLONGUE, fils de Jean François DE FORESTA-COLLONGUE et Marie Gabrielle DE BRICARD, le 9 mai 1769 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France. Chevalier de Saint-Louis.

6 M iii. Pierre François DE RÉMUSAT est né le 4 octobre 1755 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France. Il est décédé le 7 février 1803. Administrateur des hospices de Marseille

7 M iv. Julien Gabriel DE RÉMUSAT est né le 14 janvier 1757 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France. Officier, chevalier de Saint-Louis.
3. Marie Thérèse Françoise DE CANDOLLE (Gaspard). Marie a épousé Hercule DE SALVE, fils de Gaspard DE SALVE et Gabrielle DE FABRE DE MAZAN, le 19 mai 1742 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France. Hercule est né à Valensole, Alpes-de-Haute-Provence, France. Hercule et Marie ont eu les enfants suivants:
+ 8 F i. Claire Françoise Thérèse Julie DE SALVE.

Troisième génération

4. Augustin Laurent DE RÉMUSAT (Marie Anne DE CANDOLLE, Gaspard) est né le 28 avril 1762 à Marseille, Bouches-du-Rhône, France. Il est décédé le 15 mai 1823 à Paris, Seine, France. Comte de l'Empire. Premier chambellan de l'empereur. Augustin a épousé (1) Julie Angélique Charlotte DE SAQUI DE SANNES, fille de Antoine Pons Elzéar DE SAQUI DE SANNES et Geneviève Angélique Joséphine DE BRUNY, le 13 janvier 1784 à Aix-en-Provence, Bouches-du-Rhône, France. Augustin a également épousé (2) Claire Elisabeth Jeanne GRAVIER DE VERGENNES le 9 février 1796 à Saint-Gratien, Val d'Oise, France. Claire est décédée le 16 décembre 1821 à Paris 1er, Seine, France. Dame du palais de l'impératrice Joséphine. Augustin et Claire ont eu les enfants suivants:
+ 9 M i. comte Charles François Marie DE RÉMUSAT est né le 14 mars 1797, et est décédé le 4 juin 1875.

10 M ii. Albert Dominique Charles DE RÉMUSAT est né le 3 décembre 1801. Il est décédé en novembre 1830.
8. Claire Françoise Thérèse Julie DE SALVE (Marie Thérèse Françoise DE CANDOLLE, Gaspard). Claire a épousé Jean Gaspard RÉMUSAT, fils de Pierre Louis RÉMUSAT et Catherine LAUGIER, le 10 mai 1773 à Valensole, Alpes-de-Haute-Provence, France. Jean est né le 31 août 1744 à Saint-Pons-de-Seyne, Alpes-de-Haute-Provence, France. Il est décédé le 9 juillet 1787 à Saint-Pons-de-Seyne, Alpes-de-Haute-Provence, France. Consul de Seyne en 1779. Jean et Claire ont eu les enfants suivants:
11 F i. Marie Agnès RÉMUSAT est née le 2 juin 1779 à Seyne-les-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, France. Elle est décédée le 23 juin 1840 à Valensole, Alpes-de-Haute-Provence, France. Marie a épousé Pierre Modeste CLARION, fils de Jean Joseph CLARION et Rose CHAUVET, le 18 avril 1798 à Saint-Pons-de-Seyne, Alpes-de-Haute-Provence, France.

12 F ii. Marguerite Catherine RÉMUSAT. Marguerite a épousé Jean Joseph SILVE, fils de Jean François SILVE et Marie Marguerite SILVE, le 14 février 1803 à Seyne-les-Alpes, Alpes-de-Haute-Provence, France.

29 juillet 2007

Gaspard Laurent Bayle

Mon ami Gérard Planson, décidément toujours très bien documenté, m'a transmis un document très intéressant sur la famille Bayle. Il s'agit de la notice historique sur la vie et les ouvrages de G.L. Bayle, médecin de l'hôpital de la Charité et de l'empereur Napoléon, etc. par Antoine Laurent Jessé Bayle (neveu de G.L. Bayle). Voici un extrait de la première page :
Gaspard Laurent Bayle naquit le 18 août 1774, au Vernet, village de la haute Provence, dans le département des Basses Alpes. C'est un lieu peu fertile, mais très pittoresque, et remarquable par la variété de ses sites, le nombre et la hauteur de ses montagnes.

Sa famille, originaire de la vallée d'Ours, dans le haut Dauphiné, s'était fixée dans ce lieu vers le milieu du XVIe siècle. L'épée et la robe étaient les professions suivies par la plupart de ses membres ; elle jouissait d'une assez grande aisance, acquise par les travaux do plusieurs d'entre eux, en particulier de Jessé Bayle, capitaine de cuirassiers dans l'armée d'Henri IV.
C'est la deuxième fois que j'entends dire que cette famille est originaire de la vallée d'Ours, dans le haut Dauphiné. J'aimerais bien savoir où se trouve éxactement cette vallée d'Ours (certains pensent qu'il s'agit du village actuel des Orres dans les Hautes-Alpes).

Liens externes

28 juillet 2007

La famille de Candolle

Le célèbre historien de Provence, César de Nostradamus, donne beaucoup de détails (1) sur l'origine et les vicissitudes de cette famille, dont les diverses branches ont fleuri jadis à Naples et en Provence et dont les descendants existent encore dans ce dernier pays et à Genève.
(1) Histoire et chronique de Provence, de César de Nostradamus, gentilhomme provençal, imprimé par ordre des états de Provence 1 vol. in-fol. Lyon 1614. La famille de Candolle occupe les pages 588 à 591. Les détails qui sont donnés dans ce chapitre sont corroborés par d'autres parties de l'ouvrage, par exemple pages 236, 548, 591, 609 à 611, 646, 679, 687. Ils sont conformes à d'anciennes chroniques manuscrites possédées actuellement par MM. de Candolle, de Genève et de Marseille, en particulier à une histoire de leur famille écrite vers l'an 1550 par Magdalon, un de leurs ancêtres.
La complication des rapports entre le royaume de Naples et la Provence n'a pas permis de constater si les Caldora de Naples étaient originaires de Provence, ou les Candolle, appelés aussi Candolla, de Provence, étaient originaires du royaume de Naples. Cette dernière opinion est regardée comme plus probable par les anciens historiens et par une chronique de famille écrite en 1550. Il est seulement prouvé que les uns et les autres portaient les mêmes armes (écartelé d'or et d'azur) et à peu près le même nom ; qu'ils se regardaient comme parents et s'écrivaient en cette qualité jusqu'à l'extinction des Caldora de Naples au milieu du XVIe siècle.

Pandolphe Collenuce, historien de Naples, fait sortir les Caldora du pays des Abruzzes, du château des Judice, qui leur a longtemps appartenu. Déjà en 1264, trois barons Caldora servaient dans l'armée de Mainfroy contre Charles d'Anjou. Jacomo Caldora, duc de Bar, comte de Monte de Risso, Troya et Carrara, connétable de Naples, né en 1370, joua un grand rôle dans les guerres de l'époque. Il fut appelé à Naples au moment de la mort de Jeanne II, pour défendre les intérêts du roi René, et commanda les troupes de ce prince dans plusieurs occasions avec un succès remarquable. Sa plus brillante et sa dernière campagne fut la reprise de la Pouille sur le duc de Tarente en 1442. Son fils Antoine combattit sous lui et fut fait comte de Trevent par la reine Jeanne en 1434. Son autre fils Béranger fut créé en même temps duc d'Andrie. Sa fille Marie-Julie épousa en 1432 Trojan Caraccioli, fils du grand sénéchal de Naples, favori de la reine. La descendance d'Antoine Caldora se maintint au royaume de Naples dans une position élevée et s'allia aux illustres maisons des princes de Melphe, des Caraffa, Aquaviva, Caraccioli, etc., jusqu'à Béranger III. Celui-ci ayant fait hommage à François Ier vit tous ses biens confisqués par l'empereur Charles-Quint. Le roi de France pour l'en dédommager lui donna une compagnie de mille hommes, un état de gentilhomme de sa chambre, le fit gouverneur de Savillan en Piémont et lui donna le château de Muret près de Toulouse et celui de Villefranche en Beaujolais. Il l'envoya en mission en Italie, mais Béranger, revenant pour recevoir l'ordre de Saint-Michel qui lui avait été promis, se noya en 1550 au passage d'une rivière près de Mondovi. Sa mort mit fin à la branche de Naples et fut un coup funeste pour les Candolle de Provence qui comptaient sur son crédit et qui en avaient reçu des marques nombreuses d'affection.

« Pour les Candolle de Provence, dit César de Nostradamus, issus de ces mêmes troncs, le plus vieil est un Pons Candolla qui fut seigneur de Peynier et vivait l'an de salut 1424. L'ancienneté de cette origine peut faire penser que la branche de Naples était plutôt dérivée de celle de Provence, comme l'ont cru quelques historiens. (2)
(2) État de la Provence, par l'abbé Robert de Briançon, édition de 1693, article CANDOLE.
Raymond Candolle suivit Charles d'Anjou à Naples et reçut de lui l'ordre de l'Éperon d'or, dont plusieurs de ses descendants furent aussi décorés. Bertrand Candolle commandait en 1265 la flotte du même prince contre Mainfroy (3). Il fut, onze fois premier consul de Marseille. C'est de lui que descendent les Candolle existant aujourd'hui tant à Genève qu'à Marseille. Un très grand nombre d'entre eux, ainsi que d'autres appartenant à de branches collatérales aujourd'hui éteintes, remplirent la charge de premier et deuxième consul de la ville de Marseille, aussi longtemps que cette ville eut des franchises qui en faisaient une sorte de république. C'est comme premier consul que Jacques Candolle fut délégué en 1483 auprès de Charles VIII, alors dauphin, et en 1487 aux états d'Aix. Cette charge fut conférée fréquemment aux Candolle jusqu'en l'année 1659 où les consuls reçurent le nom d'échevins et furent pris hors de la noblesse.
(3) Ruffi, Histoire de .Marseille, page 149.
A l'époque de la réformation Bernardin Candolle ayant adopté les idées nouvelles se retira à Genève, où il fut nommé membre du conseil des Deux-Cents en 1562. Il n'eut pas d'enfants ; mais il attira près de lui son neveu Pyramus, qui fut reçu citoyen de Genève pour services militaires rendus à cette république (1594) et entra dans le conseil des Deux-Cents (1595). Pyramus avait un esprit éclairé et un caractère entreprenant qui lui auraient valu plus de faveur dans le XIXe siècle que dans le XVIe. Homme d'épée, il avait cependant fondé à Genève, à Lyon et à Yverdun des établissements industriels, entre autres une société typographique, laquelle il donna le nom de Caldorienne d'après le sien et dont il se servit pour faire imprimer une traduction de Xénophon faite par lui-même. Ses descendants se sont distingués dans diverses carrières. Ainsi Augustin de Candolle parvint, en 1785, à la plus haute charge de la république de Genève, celle de premier syndic, et son fils Augustin Pyramus, mort en 1841, a laissé une réputation européenne comme naturaliste. Il était un des huit associés étrangers de l'Académie des Sciences de Paris, membre de la plupart des sociétés savantes les plus célèbres de l'Europe, commandeur de l'ordre royal de la Légion d'honneur. Il a laissé un fils, M. Alphonse Louis Pierre Pyramus de Candolle, membre comme il l'était lui-même de l'Académie et du grand conseil de Genève, et auteur également d'ouvrages estimés sur la botanique.

La branche qui subsiste à Marseille a été représentée, dans l'époque actuelle, par M. le marquis de Candolle, consul de France à Nice, de 1814 à 1826, décoré des ordres de Saint- Louis et de la Légion d'honneur de France et de celui de Saint-Maurice et St-Lazare de Sardaigne. A sa mort il fut remplacé, comme consul, par son frère le chevalier de Candolle, qui fut décoré des mêmes ordres et mourut en 1839, sans enfants. L'un et l'autre sont connus par leur dévouement à la branche aînée des Bourbons. Le premier a laissé un fils, M. le marquis de Candolle et une fille, madame la marquise de Poulhariez-Cavanac, décédée peu de temps après son mariage.

Les Candolle le Provence ayant eu jadis de nombreux rapports avec l'Italie ont été alliés aux Spinola, Vento et Doria, de Gênes, et aux Castellani de Florence. En France ils ont eu des alliances avec les Vintimille, les Beaumont, les Remezan, les Albertas, Lacépède, Blacas, Castellane, Polignac et actuellement les Draeck de Belgique.
Annuaire de la noblesse de France 1846 page 186
Gallica/BnF : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036575
Armes : écartelé d'or et d'azur. Devise: Aide Dieu au bon chevalier.

Nobiliaire de Franche-Comté : Index

Voici ci-dessous la liste de tous les articles que j'ai publié entre février et juillet 2007 sur le nobiliaire de Franche-Comté.

22 juillet 2007

Nobiliaire de Franche-Comté : W

WATTEVILLE. Issu d'une famille suisse fixée en Comté pendant les troubles de religion, Jean de Watteville, abbé de Beaume en 1665, était frère de Charles de Watteville, ambassadeur en Angleterre. Jean-Chrétien de Watteville, marquis de Conflans, chevalier de Saint-Louis et de Saint-George, était lieutenant général des armées en 1708. Alliances : Chauvirey, Joux, Leugney, Grammont, Choiseul, Brebia, Nassau, Bauffremont, Saint-Mauris. Armes : de gueules, à trois demi-vols d'argent.

WILLOT DE BEAUCHEMIN. Cette famille, de Poligny, a donné en 1459 un inquisiteur général de Franche-Comté, dans Philibert Willot, évêque de Salone. Renaud et Estienne Willot vivaient à Poligny en 1423 et 1460. Jean Willot de Beauchemin, gouverneur de Montereau, devint gentilhomme de Catherine de Médicis. Armes : d'azur, à trois têtes de lions d'or, lampassées de gueules.

WILTZ. Originaire du Luxembourg, Claude-Ferdinand de Wiltz était chevalier de Saint-George en 1674. Alliances : Rye, Andelot, Haraucourt. Armes : d'or, au chef de gueules.

Ouf, c'est fini...
Source : Annuaire de la noblesse de France 1867
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36595x/f375.item

Nobiliaire de Franche-Comté : VU et VY

VUILLAFANS. Les seigneurs de ce nom sont connus depuis Milon de Vuillafans ou Villafans, vivant en 1317. Sa postérité, qui a été reçue quatre fois à Saint-George, paraît s'être éteinte au XVIe siècle. Etienne de Vuillafans, seigneur de Battenant, Say, Guiseul, chevalier de Saint-George en 1470, était bailli de Neufchâtel. Alliances : Rougemont, Clermont, Clairon, Aigremont, Scey, Passavant, Lambrey, Faletans, Saint-Mauris. Armes : d'argent, à la bande de sable, chargée de trois coquilles d'or, et accompagnée de deux cotices de sable.

VUILLEMENOT. Gaspard Vuillemenot, seigneur de Nanc, Curny, était conseiller aux comptes de Dole. Son fils, Frédéric Vuillemenot de Nanc, né en 1758, fut convoqué aux assemblées de la noblesse en 1789. Alliances : Jeantet, Larderel, Caron, Petit. Armes : d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois trèfles d'argent.

VUILLERET. Roland Vuilleret, capitaine de cavalerie, vivait en 1643. Georges Vuilleret était conseiller au bailliage de Vesoul en 1705. Nicolas-Gabriel Vuilleret, seigneur de Brottes et de Villers, et Georges Vuilleret de Brottes, son fils, étaient conseillers au parlement de Besançon. Victor Vuilleret de Brottes était garde du corps sous la Restauration. Cette famille subsiste encore à Besançon.

VUILLIN. Jean Vuillin, seigneur d'Authoison, était châtelain de Belvoir en 1557. Simon Vuillin était recteur de l'Université du comté en 1611, et Balthazar Marie Victor Vuillin, seigneur de Thurey, lieutenant-colonel en 1767. Alliances : Michotey, Jacquemart, Dolet, Gillebert de Thurey, Picot de Moras, Varin, Ramasson, Bontemps.

VUILLOT. A cette ancienne noblesse de Poligny appartenait Jean Vuillot, écuyer, qui se trouvait en 1359 au siège de Brion. Sa descendance subsiste encore, dit-on, à Poligny.

VURRY. C'est une famille de Dole qui a donné deux vicomtes, mayeurs de Dole en 1494 et en 1577. Alliances : Gollut, Dutet. Armes : d'azur, à trois roues d'or.

VY. Les anciens seigneurs de Vy-lez-Lure, qui passaient pour cadets de la maison de Ferrette, remontaient à Guy de Vy, chevalier, vivant en 1327. Autre Guy de Vy était bailli général du comté de Bourgogne en 1336. Thomas de Vy, qui était, en 1665, le vingt-quatrième chevalier de Saint-George de sa famille, mourut sans postérité d'Adrienne de Baujeu. Alliances : Raze, Bourguignon, Grammont, Chassey, Beaujeu. Armes : d'argent, au lion de sable, armé et couronné d'or.
Source : Annuaire de la noblesse de France 1867
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36595x/f375.item

Nobiliaire de Franche-Comté : VO

VOISEY. Cette ancienne noblesse, éteinte, avait été reçue six fois à Saint-George, de 1487 à 1556. Alliances : Athose, Velle, Seroz, la Baume-Mont-Saint-Ligier, Autoison, Flammerans, Plaisant. Armes : de sable, à trois cygnes d'argent becqués de gueules. La seigneurie de Voisey appartenait au siècle dernier à la famille Benoît de Voisey et d'Anrosey.

VOITURIER. Philippe Voiturier, d'Arbois, était recteur de l'Université du comté en 1567. Armes : d'azur, à une fasce d'argent, accompagnée de trois coquilles du même.

VORNE. Cette ancienne famille, des environs de Salins, est éteinte. Armes : d'azur, à cinq besant d'argent mis en sautoir.
Source : Annuaire de la noblesse de France 1867
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36595x/f375.item

Nobiliaire de Franche-Comté : VI

VIBERT. Charles-Quint anoblit en 1553 François Vibert, natif de Saint-Oyan de Joux. Armes : d'or, à un daim rampant au naturel.

VICHART. d'azur, à une fasce d'argent, accompagnée en chef de deux anneaux, et en pointe d'une étoile d'argent.

VICKEREL ou VICKERT. Famille anoblie en Franche-Comté par lettres du roi d'Espagne datées de Madrid en 1645.

VIENNE. La généalogie de cette maison se trouve dans le P. Anselme, qui la croit issue des comtes de Mâcon. Son nom et ses armes ont été relevés par les seigneurs d'Antigny, dont nous avons déjà parlé dans l'Annuaire de 1865, p. 377.

VIENOT. La famille Vienot, originaire de Villette, près de Dole, fut anoblie en 1624 sous le nom de Benoz par suite de la prononciation espagnole. Elle s'est fondue dans celle de Blaise Loyala, secrétaire du roi Philippe IV. (Voyez l'article BENOZ, Annuaire de 1865.)

VIEUX. Désiré Vieux, natif de Saint-Amour, devint conseiller au parlement en 1500. Sa postérité est éteinte. Armes : de gueules, à la fasce d'or, accompagnée de trois croix du même.

VIGOUREUX. Thiébaut Vigoureux fut anobli en 1563. Quentin Vigoureux, seigneur de They, était cogouverneur de Besançon en 1579. Sa postérité s'est éteinte dans celle des Pécault. Armes : d'azur, à un croissant d'argent surmonté d'une étoile d'or. Une autre famille Vigoureux, originaire de Salins, fut anoblie par l'archiduc d'Autriche en 1503. Armes : d'azur, à trois poires feuillées d'or, les queues en haut.

VILLARS ou VILLERS. De 1440 à 1621, cette maison a été reçue sept fois à Saint-George. Nicolas de Villers, seigneur de Mailley et de Citey, était gouverneur de l'ordre en 1597. Alliances : Vuillafans, Montaigu, Angoulvent, Ronchaux, Saint-Mauris-Crilla, Faulquier, Rosières, Prevost, Damas, etc. Armes : de gueules, à trois étoiles rangées entre deux bétons d'or.

VILLE. Hardouin de Ville vivait en 1333, et Henri en 1396. Jean de Ville, seigneur de la Roche-sur-l'Ognon, eut plusieurs enfants. Armes : d'argent, à la bande de gueules, chargée de trois roses d'or et accompagnée de six étoiles de gueules.

VILLEFRANCON. Guy, sire de Villefrancon, au ressort de Gray, était bailli général du comté en 1331. Eudes de Villefrancon vivait en 1363. La seigneurie de Villefrancon était possédée au siècle dernier par la famille Frère.

VILLELUME. Un rejeton de cette maison d'Auvergne, attaché au service du connétable de Bourbon, fut marié par Charles-Quint à l'héritière de Montsaugeon. Chrétien de Villelume, vicomte de Marigna, n'eut qu'une fille, mariée à Guillaume de Bauffremont. Alliances : Neufchâtel, Montsaugeon, la Chambre, Pontailler, etc. Armes : d'azur, à dix besants d'argent.

VILLEMAUX DE BOUGELIER. Convoquée en 1789 aux assemblées de la noblesse du bailliage de Dole.

VILLENEUVE. Dix localités du Jura sont ainsi appelées. Jean de Villeneuve en 1544, Jacques en 1586, Jean en 1628, étaient chevaliers de Saint-George. Alliances : Vaugrenans, Maizières, Citey, Champagne, le Sorbier, Pardessus, Esternoz, Pillot, Dombasle. Armes : de sable, à cinq besants d'argent en sautoir.

VILLERS-FARLAI. C'est une seigneurie qui fut érigée en baronnie en 1746, en faveur de Charles-Gabriel de Glanne. Son fils Gaspard-Marie, baron de Glanne, n'eut pas de postérité de noble Thérèse Alviset, son épouse. (Voir à l'article GLANNE.)

VILLERS LA FAYE. D'une maison originaire du duché de Bourgogne, et qui a donné trois chevaliers de Saint-George, François, baron de Villers et de la Faye, épousa, en 1601, l'héritière de la maison de Pontailler, qui laissa la terre de ce nom et la baronnie de Vaugrenans à Michel de Villers la Faye, son fils cadet, marié à Dorothée de Poitiers. Un de ses fils, François-Marie, baron de Vaugrenans, chevalier des ordres du roi, était depuis 1731 ambassadeur aux cours de Sardaigne, d'Espagne et de Russie. Alliances : Brancion, Pontailler, Rousset, Bourbon-Busset, Poitiers, Bye, Montrichard, Achey, etc. Armes : d'or, à la fasce de gueules.

VILLERSEXEL. La première maison de ce nom s'éteignit dans Humbert de Villersexel, dont la fille ou la sœur porta les biens à Aimon de Faucogney. Leur fils cadet releva le nom et les armes de Villersexel (XIIIe siècle). Aimé de Faucogney, sire de Villersexel, mort en 1360, avait épousé Jeanne, comtesse de la Roche. Leur fils releva le nom de la Roche, et fut père d'Humbert, comte de la Roche et sire de Villersexel,.qui n'eut pas d'enfants de Marguerite de Charny. Il légua ses biens à Marguerite de Petitepierre, sa nièce.

VILLETTE. Perrin de Villette était cogouverneur de Besançon en 1313. Alliances : Mouchet, Despotots, Barel, Pillot, Chassagne, Clairvaux, Moustier. Armes : d'or, à la bande de gueules, chargée de trois roses d'argent, accompagnée de sept croisettes fleuronnées de gueules, au pied fiché, quatre en chef et trois en pointe.

VILLEY ou VILLE Les seigneurs de Villey, reçus six fois à Saint-George de 1485 à 1545, ont possédé la seigneurie de Fontaine. Armes : coupé d'argent et de gueules, l'argent chargé de trois pals de gueules.

VINCENT. Le duc de Bourgogne anoblit Henri Vincent, de Poligny, en 1446. Il est à croire que Claude Vincent, de Lons-le-Saulnier, recteur de l'Université du comté en 1525, et Jean Vincent son grand oncle, chanoine de Besançon, mis sur les rangs pour être élu archevêque de Besançon à la mort de Quentin Menart, en 1463, étaient de la nième maison, car on voit que ce dernier était recommandé par Orgelet et Poligny.

VINEY. Cette famille fut convoquée au siècle dernier aux assemblées de la noblesse de Besançon. Pierre-François Viney, écuyer, maître particulier des eaux et forêts à Vesoul, avait épousé Simone Tranchant de la Verne. Jean-Baptiste Viney Périt sur l'échafaud révolutionnaire en 1793.

VINITO. Maximilien de Vinito, d'origine italienne, était seigneur de Domblans en 1614.

VIOLET. Le représentant de cette maison a été autorisé à joindre à son nom celui d'Épagny, par jugement de 1860.

VIRON. Guillaume, Odet et Nicolas Viron, natifs de Salins, furent anoblis en 1541. Leur postérité se fixa en France et en Brabant. Armes : d'azur, à un palmier arraché d'or; au chef de l'empire romain.

VIROT. Famille de Montbéliard, connue depuis le XVe siècle. Ses membres possédaient la charge héréditaire de bannetiers de la ville, Alliances : Thierry, Gouyet, Deschamps, Banelier, Stier, Morlot, Montigny. Armes : d'argent, à une rose de gueules, tigée de sinople, et entourée de sept tourteaux de gueules, posés 3, 2, 2.

VIRY. Une branche de cette souche savoisienne se fixa en Comté. François de Viry était prieur de Morteau et chevalier de Saint-George en 1546. Alliances : Groux, Vertamboz, Vergy, Ray, Thomassin, Rossillon. Armes : patté d'argent et d'azur de six pièces.

VISEMAL. Les alliances de cette ancienne noblesse sont Fallerans, Grammont, Andelot, Villers, Vesoul, Reculot, Merlet, Pillot, Cointet, Vy. Laurent-Emmanuel de Visemal, comte de Frontenay, colonel de dragons, était chevalier de Saint-George en 1715. Armes : de gueules, au chevron d'argent, adextré en chef d'un croissant du même.

VITREY. Une seigneurie de ce nom, dans la Haute-Saône, appartenait anciennement à la maison de Chauvirey, et fut érigée en baronnie en 1740, avec réunion des terres de Chauvirey, Ouge et la Quarte, pour Salomon Bernard de Montessus. (Voyez CHAUVIREY et BERNARD.)
Source : Annuaire de la noblesse de France 1867
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36595x/f375.item

Nobiliaire de Franche-Comté : VE

VEAU (LE). Quentin le Veau, seigneur de Landon, conseiller au parlement de Dole au XVIe siècle était d'une famille aujourd'hui éteinte. Armes : d'azur, à une bande d'or, chargée de trois coquilles de gueules.

VELLEFAUX. La terre de ce nom, du ressort de Vesoul, a été le berceau d'une famille noble qui subsistait encore en 1484. Armes : de gueules, à la fasce d'argent, frettée d'azur, accompagnée en chef de trois têtes de léopard du même.

VELLEGUINDRY. Pierre de Velleguindry fut reçu chevalier de Saint-George en 1485. Armes : d'or, à la bande de gueules, frettée d'or, cotoyée de deux bétons de gueules.

VENNES. Jacques, sire de Venues, admis à Saint-George en 1440, était d'une famille éteinte alliée à celles de Saint Mauris en Montagne, Présentevillers. Armes : de gueules, à la farce d'or:

VERCE ou VERCEY. On présume que cette famille de bourgeois de Salins avait été anoblie ; car Pierre et Huguenin de Vercey sont qualifiés nobles en 1463. Armes : de sable, à un oranger d'or, arraché et renversé.

VERCEL. Cette souche noble s'est éteinte après avoir donné en 1349 un bailli d'Amont, et quatre chevaliers de Saint George de 1440 à 1512. Alliances : Leugney, Roulans, Meilet, Orsans. Armes : d'azur, à trois bandes d'or.

VERCHAMPS. Huguenin de Verchamps dit Bagnolet, était chevalier de Saint-George en 1455. Sa race parait s'être éteinte au XVIe siècle avec Thiébaud de Verchamps, quatrième chevalier de Saint-George de ce nom. Armes : de sable, à trois fasces d'or.

VERGES. Le village de Verges a été le berceau d'une famille dont était Richard de Verges, qui combattit sous le baron d'Arlay contre Eudes IV, duc de Bourgogne, en 1326. Jean de Verges vendit en 1556 sa terre patrimoniale, qui passa aux Vautravers, aux Montrichard, aux Saint-Mauris, et qui appartient aujourd'hui à la famille Choillet. Armes : de sable, à trois étoiles d'argent.

VERGY. Quoique cette race puissante et illustre appartienne à la Bourgogne, elle se rattache par plusieurs de ses branches et par ses grandes possessions à la Franche-Comté. Elle a produit deux archevêques de Besançon, morts en 1404 et en 1541, et des gouverneur à des duché et comté de Bourgogne. La branche de Champvans a donné un maréchal de Bourgogne et des chevaliers de la Toison d'or. Celle des seigneurs de Mirebeau-Bourbonne se fondit dans la maison de Bauffremont. Alliances : ducs de Bourgogne, comtes de Vienne, ducs de Lorraine, Mont-Saint-Jean, Châlon, Châtillon, Vaudemont, Oyselet, Neufchâtel, la Trémoille, Ray, Choiseul , Bauffremont, etc. Armes : de gueules, à trois quintefeuilles d'or. Devise : SANS VARIER VERGY.

VERNEREY ou VERNERET. Il a existé deux familles de ce nom l'une, qui possédait les seigneuries d'Inteville et de Beaucharmoy, subsiste encore. Elle a été anoblie par lettres patentes de 1650 dans Jean Vernerey de Passanfontaine. Armes : de gueules, au sautoir d'argent et à un croissant du même en pointe ; l'autre a été anoblie en 1623 dans Guillaume Vernerey, capitaine au service d'Espagne, originaire de Passavant. Elle porte dans ses armes une branche de verne.

VERNIER. Il y a deux familles de ce nom l'une est originaire de Salins et connue depuis Estienne Vernier, en 1520. Un de ses descendants, Simon Vernier, était lieutenant des maréchaux de France en 1731 Un autre Vernier de Bians fut reçu à l'école militaire en 1787, sur preuves de noblesse. Alliances : Dufour, Lenoble, Montelin, Camus, Gérard, de la Garde. Armes : écartelé, aux 1 et 4 d'azur, à la fasce d'or, accompagnée en chef de deux têtes d'aigle arrachées de sable ; aux 2 et 3 de Noseroy. L'autre est celle de Vernier de Motte, qui se fit réhabiliter, en 1655, par le duc de Lorraine.

VERNOIS (LE). Les anciens seigneurs de la terre de ce nom, près d'Arbois, connus depuis Hubert du Vernois, vivant en 1274, en étaient les prévôts héréditaires. Simon du Vernois, gentilhomme de Charles-Quint, n'eut pas de postérité. Une branche cadette s'éteignit à la même époque. Alliances : Aigremont, Chambornay, Beaufort, Dortans, Épenois, Usie, Fouchier, Amandres, etc. Armes : de gueules, à deux émanches d'or.

VERS. La maison de Vers, de Salins, a été reçue cinq fois à Saint-George de 1655 à 1770. François de Vers releva le nom et les armes de Merceret au XVIe siècle. Hugues Devers, de Salins, qui reçut des lettres de noblesse en 1503, pourrait avoir été de la même souche. Alliances : Noseroy, Merceret, Reculot, Bancenel, du Saix, Balay, Marchant, Huot. Armes : d'or, au sautoir d'azur, chargé d'une coquille d'or.

VERT (LE). Un rejeton de cette famille fut convoqué en 1789 aux assemblées de la noblesse de la province.

VERTAMBOZ. Les armes de cette maison étaient : d'azur à la bande d'or, accompagnée de six billettes du même.

VESOUL. Un fief situé dans la ville de Vesoul a donné son nom à une vieille race dont étaient sept chevaliers de Saint-George, entre autres Henri de Vesoul, seigneur de Frotey, homme d'armes en 1414 ; Claude de Vesoul, seigneur et baron de Raincourt, Pierrefontaine en 1679, qui servait comme colonel dans les armées d'Espagne. Alliances : Arpenans, Semoustier, Salins, Meligny, Saint-Mauris-Crilla, Raincourt, etc. Armes : de sable, à une fasce d'or, accompagnée en chef d'un lévrier d'argent accolé d'or, et en pointe de trois quintefeuilles d'or.
Source : Annuaire de la noblesse de France 1867
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36595x/f375.item

Nobiliaire de Franche-Comté : VA

VADANS. Il y avait deux terres de ce nom en Franche-Comté l'une près de Gray et l'autre près d'Arbois. Cette dernière a donné son nom à une famille éteinte depuis trois siècles. Armes : d'argent, au château de gueules, surmonté de deux tours pointues, celle de sénestre plus bas; à l'ours de sable, issant de la porte.

VAIRE. Gauthier de Vaire était à la première croisade. Jean de Vaire fut connétable du comté de Bourgogne en 1284 ; un autre Jean vivait en 1363. Leur famille est depuis longtemps éteinte. Alliances : Myon, Grammont, Thoraise. La terre de Vaire, près de Besançon, appartenait au XVIe siècle à la famille de Poutier. Armes : de vair.

VAIVRE. La souche a formé plusieurs branches et a produit Jean de Vaivre, cogouverneur de Besançon en 1553, et Anatole de Vaivre, chevalier de Saint-George en 1499. Armes : d'azur, au sautoir d'or, chargé de cinq losanges de gueules.

VAL (du). Cette maison est originaire du duché de Bourgogne. La branche de Franche-Comté remonte à Richard du Val, seigneur de Vivey et d'Essertenne, capitaine de cavalerie en 1618. Elle existait encore en 1830. Alliances : Remond, Hennezel, I.aborey, Esternoz, Brice, Barthélemy, etc. Armes : d'azur, à la bande d'argent.

VALIMBERT. Frédéric de Valimbert, médecin et cogouverneur de Besançon en 1640, fut père d'un conseiller au parlement dont la postérité s'est éteinte. Armes : d'azur, à la fasce d'argent, accompagnée de trois étoiles d'or.

VALLE. Claude Valle, de Besançon, fut anobli en 1632. Son fils était cogouverneur en 1631. Alliances : Buson, Poutier, Mareschal. Armes : écartelé de gueules et d'argent, à la croix ancrée de l'un en l'autre.

VANDELIN D'AUGERANS. Famille anoblie le 20 juillet 1816 par Louis XVIII. Armes : d'azur, à un chevron d'argent, accompagné de trois étoiles du même.

VANNOZ. Pierre-Philippe Xavier Vannoz, écuyer, seigneur de Montperreu, Saint-Folin, Septfontaines, représentait cette famille au siècle dernier. Il a existé des seigneurs de Vannoz qu'on voit figurer sur les listes de la noblesse de la province en 1562, 1606 et 1633.

VARIN. Annet Varin était cogouverneur de Besançon. Plusieurs de ses descendants occupèrent la même charge de 1730 à 1790, cette famille a donné trois conseillers au parlement. La branche cadette des Varin d'Audeux eut recours à des lettres de noblesse en 1611. La branche des Varin de Noidans se fit anoblir en 1634. Jean-Baptiste Varin de Noidans, capitaine de cavalerie, reçut des lettres de chevalerie en 1661. Son fils fut major de la citadelle de Besançon en 1715. Ces deux dernières branches sont éteintes. Alliances : Fleury, Grospain, Brenot, Pillot, Morel, Vuillin, Vacelet, Dufresne, Bocquet, Sarragoz, Clerc, Orchamps, Lavier, etc. Armes : d'azur, à une croix ancrée d'or, chargée d'une coquille de gueules, et depuis 1611 chargée d'un écu d'argent, à un rameau de laurier de cinq branches de sinople, mis en bande, surmonté au 1er canton d'une étoile d'azur.

VAROZ, Jean Varoz dit Gaucher, colonel au service de l'Espagne, se retira à Besançon et acquit la terre de Rolans. Son père avait été anobli en 1626 pour services militaires, et obtenu la même année des lettres de chevalerie. La postérité de Jean Varoz se fixa aux Pays-Bas. Armes : d'or, à quatre serpents de sable en pal ; au chef d'azur, chargé de trois étoiles d'or.

VAUCAIRE. Richard de Vaucaire, d'une famille originaire d'Italie, était seigneur de Frasne et connétable du comté de Bourgogne au XIIe siècle. Sa fille unique épousa Hugues de Granges. Armes : de vair, à une fasce d'or.

VAUCHARD. Guillaume Vauchard vivait en 1380 ; un autre Guillaume habitait Gray en 1430. Son fils Guillaume était vicomte mayeur de Dole en 1503 ; et son petit-fils, Pierre Vauchard, devint conseiller au parlement. Nicolas Vauchard, président des monnaies en 1650, fut un de ses derniers rejetons. Alliances : Boutechoux, Montrichard, Marenches, Saint-Mauris, Hugon. Armes : d'or, à trois rocs de gueules.

VAUCHEROT. Les alliances de cette famille, aujourd'hui éteinte, avaient été contractées avec celles de Pardessus, Bonvalot, Saint-Mauris. Armes : de gueules, à la fasce d'argent, chargée d'une croisette pattée d'azur, et accompagnée de trois têtes de boeuf, accornées d'or.

VAUDREY. Originaire des environs d'Arbois, cette maison éteinte a donné dix-sept chevalier de Saint-George Elle a formé un grand nombre de branches : 1° celle de Vaudrey Courlaou, issue de Jean, chambellan du duc Jean Sans-peur, et mis à mort après l'assassinat de ce prince. Lancelot de Vaudrey, son fils, devint chancelier de Bourgogne, et son petit-fils, chevalier d'honneur au parlement, n'eut qu'une fille mariée à Claude de Ray ; 2° celle de Vaudrey de l'Aigle, formée par Antoine de Vaudrey, chambellan de Bourgogne, marié à une fille naturelle du duc Philippe le Bon; 3° celle de Vaudrey-Mutigné, qui a formé quatre degrés ; 4° celle de Saint-Phal, qui eut pour auteur Philibert de Vaudrey, maître de l'artillerie de Bourgogne, chambellan et gouverneur du Tonnerrois. Elle s'éteignit à la septième génération avec Georges de Vaudrey, marquis de Saint-Phal, après avoir formé le rameau de Valeroy-Saint-Remy, fini dans la maison de Salives ; 5° celle de Montjay, la plus ancienne, a donné un chambellan du duc de Bourgogne en 1437, un gruyer de Franche-Comté, maître de l'artillerie de Bourgogne, et un panetier de Charles-Quint ; 6° la branche de Beveuge, commencée au XVIe siècle, qui a donné un lieutenant général, Claude-Antoine-Eugène, comte de Vaudrey, seigneur de Beveuge. Alliances : Scey, Montbéliard, Choiseul, Villersexel, Montmorency, Vy, Montrichard, Ray, Roussillon, Bourgogne, Neufchâtel, etc. Armes : de gueules, à une émanche d'argent de deux pièces. Devise : J'AI VALU, VAUX, ET VAUDREY Allusion à trois terres de ce nom.

VAUGRENANS. Richard, sire et baron de Vaugrenans, vivait en 1230. Jean de Vaugrenans, vivant en 1329, n'eut qu'une fille, qui porta ses biens dans la maison de Montferrant. Alliances : Seveux, Saint-Quentin, Molpré, etc. La terre de Vaugrenans, au ressort de Salins, passa des Montferrand aux Vergy, aux Pontailler, aux Villers-la-Faye, etc. Armes : de sable, au lion d'argent, armé et couronné d'or.

VAULCHIER. Cette famille, dont la filiation remonte à 1430, aurait été anoblie en 1516. François Marie César, créé marquis de Vaulchier en février 1755, était brigadier des armées du roi ; son fils devint commandeur de Malte. Louis René-Sirnon, marquis de Vaulchier du Deschaux, était préfet de la Corrèze en 1815, puis directeur des postes de 1827 à 1830. Alliances : Bracon, Chissey, Legoux de la Berchère, Bougne, Amandre, Saix, Poligny, Terrier, etc. Armes : d'azur, au chevron d'or, accompagné de trois étoiles du même.

VAUTRAVERS. Philibert de Vautravers, seigneur de Domblans et Charrin, gentilhomme de la chambre de Charles-Quint, acheta la terre de Verges en 1558 et y fit bâtir un beau château. François de Vautravers, seigneur d'Eclans, fut reçu à Saint-George en 1573.
Armes : d'azur, à trois pals d'or.
Voir la généalogie des Vautravers dans Mémoires historiques sur la ville et seigneurie de Poligny, Volume 2 sur Google Books

VAUX. Cette famille, de Salins, est éteinte dans celle d'Alepy en 1574. Jean de Vaux était conseiller aux comptes de Bourgogne en 1476. Alliances : Gilley, Merceret, Plaine, Pontailler, Faletans, Thomassin. Armes : d'azur, à trois chapeaux d'Albanais d'or.
Source : Annuaire de la noblesse de France 1867
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36595x/f375.item

Nobiliaire de Franche-Comté : U

UDRESSIER. La branche aînée de cette famille de Salins s'est éteinte au XVIIe siècle. La branche cadette, encore existante, a donné au parlement de Besançon un chevalier d'honneur, Charles Philippe, fils de Claude François d'Udressier, qui avait obtenu des lettres de comte en 1712. Alliances : Oyselet, Andlaw, Girod. Armes : d'argent, à deux rameaux entrelacés de sinople, fruités de pourpre.

UGNY. Aux environs d'Arinthoz était le fief de ce nom, dont les anciens seigneurs, éteints depuis longtemps, se sont alliés aux maisons de Vienne, Bauffremont, Vichy, Vaudrey, Laubespin, Trousset, Thurey.

USIE. Le val d'Usie, au bailliage de Pontarlier, a donné son nom à une maison d'ancienne chevalerie. Elle a produit un bailli d'Aval en 1470 dans Hugues d'Usie. Antoine d'Usie mourut sans postérité de Jeanne du Vernois à la fin du XVe siècle. Armes : fascé d'or et d'azur, de six pièces, à la bande de gueules brochant sur le tout.
Source : Annuaire de la noblesse de France 1867
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36595x/f375.item

Nobiliaire de Franche-Comté : TU

TUGNOT. Famille illustrée par Cyprien Tugnot de Lanoye, maréchal des camps et armées du roi au siècle dernier, et qui est encore représentée aujourd'hui par un général d'artillerie et un colonel d'état-major en retraite.
Source : Annuaire de la noblesse de France 1867
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36595x/f375.item

Nobiliaire de Franche-Comté : TR

TRAMELAY. Bernard de Tramelay, fils d'Humbert, était grand maître de l'ordre du Temple en 1153. Hugues était connétable du comté de Bourgogne en 1173, et Amédée de Tramelay, archevêque de Besançon en 1194. Cette maison s'éteignit au XVe siècle. La baronnie de ce nom passa aux Toulongeon, aux du Saix et aux Battefort. Alliances: Coligny, Vadans, etc. Armes : d'or, au chef de gueules.

TRANCHANT. Sa noblesse a été confirmée en 1710. Antoine Alexis Tranchant, titré comte de Borrey en 1712, n'eut qu'un fils mort sans postérité. La branché cadette des seigneurs de la Verne existe encore. Alliances : Durand, Garnier, Jacquinot, Martin, Camus, Mayrot, la Verne, Rossignol, Robat, Viney, Bontemps, Chaillot, etc. Armes : d'azur, au dauphin couronné d'argent ; au chef de gueules.

TRAVES. Les seigneurs de cette ancienne baronnie du ressort de Vesoul, sont connus depuis Hugues de Traves, vivant en 1072. Renaud de Traves était connétable de Bourgogne en l'an 1134, et Simon de Traves commandeur de l'ordre du Temple au XIIIe siècle. Pierre, sire de Traves, n'eut qu'une fille, qui, suivant un titre de 1256, porta ses biens à Jean de Choiseul, dont la postérité prit le surnom de Traves.

TREMBLOY. Après avoir fourni plusieurs chambellans aux ducs et comtes de Bourgogne, cette famille s'éteignit. La seigneurie du Trembloy, près de Gray, passa aux maisons de Crecy et Tricornot. Armes : de gueules, à la bande d'or, accompagné de six billettes d'or posées en orle. On trouve aussi le nom d'une autre maison du Trembloy qui portait d'argent, à trois fasces d'azur.

TRESTONDANS. Philippe de Trestondans, seigneur de Genevrières chevalier de l'ordre du Roi et gentilhomme de sa maison, vivait en Champagne en 1554. Les terres de Suaucour et de Pisseloup furent érigées en marquisat en 1714 en faveur de Ferdinand de Trestondans, lieutenant-colonel. Cette maison a été reçue à Saint-George en 1654 et en 1701. Alliances : Desloges, de Mandres, de Poutier, Benoit de la Charme, Damedor, etc. Armes : d'azur, à trois chevrons d'or, couchés en bande, entre deux cotices du même.

TREVILLERS. Alliances de cette famille éteinte : Montby, Vy, Rosières, Dammartin, Leugney, Grammont. Armes : d'azur, à deux bars adossés d'argent et une croix du même en chef.

TRICALET. Famille qui possédait la seigneurie de Taxenne, qui a été appelée en 1789 aux assemblées de la noblesse.

TRICORNOT. Jean Tricornot, de Gray, était conseiller au parlement de Dole en 1583. Charles-Antoine Tricornot, seigneur du Trembloy et de Chevigney, son neveu, fut anobli le 12 octobre 1630. Il était l'aïeul de Charles François, qui fut lieutenant général an bailliage de Grey, ainsi que Claude Alexandre Tricornot du Trembloy, son fils, suivant brevet de 1737. Le baron de Tricornot émigra et servit dans l'armée des princes en 1794. Ses descendants sont fixés dans les départements de la Haute-Marne et de la Moselle. Alliances : Lepois, Grivel, Gérard de Queutrey, Maudinet, de Crecy, Berthot, de Schoudy, Dufournel, de Bucy, etc. Armes : d'azur, à trois cors de chasse virolés d'or.

TROILLIERE (LA). Originaire du Bourbonnais, Jacques de la Troillière fut échanson, et Jean, son frère, fut capitaine d'archers de Charles-Quint. Armes : écartelé , aux 1 et 4 d'azur, à trois têtes d'âne d'argent brodées de gueules ; aux 2 et 3 d'argent à trois aiglettes de sable.

TRUCHIS. D'une maison noble connue au marquisat de Saluces dès l'an 1422, Samuel de Truchis se fixa en Bresse et épousa, en 1607, Madeleine Pelissonnier. Sa descendance se perpétua en Bourgogne, en Bresse et en Franche-Comté, où elle réside encore. Charles-Benoit de Truchis, capitaine de dragons, est qualifié en 1740 de comte de Laage. Alliances : Ferrette, Bourrée, Cointot, Domet de Mont, la Perrière, etc. Armes : d'azur, à un pin d'or, soutenu de deux lions du même.
Source : Annuaire de la noblesse de France 1867
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36595x/f375.item