30 août 2006

Fauque de Jonquières dans le tome X du Nobiliaire universel de France

Source : Nobiliaire universel de France, tome 10.
Auteur : Nicolas Viton de St-Allais
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36871r/f56.item


Blason de la famille de Fauque de Jonquières sur HeraldiqueGenWebFOULCO ou FAULCO, aujourd'hui FAUQUE DE JONQUIERES.

Nous avons donné la généalogie de cette maison dans le deuxième volume de notre ouvrage; mais elle se trouve inexacte, et la famille Fauque ayant retrouvé une partie des anciens actes et autres papiers essentiel qu'elle avait, nous avons dû donner un nouvel article sur sa généalogie, rédigé d'après les preuves qui nous ont été exhibées.

Cette maison est originaire du royaume de Naples. La terminaison italienne de son nom se soutint pendant assez longtemps ; peu à peu l'on commença à prononcer Fauco, et puis Fauque. On voit le même individu nommé Faulco, Fauco, Faucon, Faulque, Fouque, Foulque et Fauque non seulement dans différents actes, mais encore dans les mêmes ; tels, par exemple, un arrêt du parlement de Provence du 25 juin 1597, dans lequel messire Jean et Gabriel Fauque, nommés quatre fois, le sont de quatre manières différentes. Ces variations ont existé jusqu'à François, qui ayant prouvé en 1596, sa filiation depuis Guillen, fixa l'orthographe de son nom telle qu'elle est aujourd'hui.

D'après l'ouvrage de M. Maynier, intitule: Nouveau État de Provence, etc., dont plusieurs additions ont été publiées, il paraît que cette famille a rendu des services signalés aux rois de Naples, et qu'elle a figuré dans cet État d'une manière brillante. Cependant, il est évident qu'elle était attachée aux rois de France avant que la maison d'Anjou régnât à Naples, et elle a dû se transplanter en France avant le règne de saint Louis. Nous allons transcrire ici littéralement l'article de l'ouvrage de M. de Maynier, qui concerne la maison de Foulco ; l'édition dans laquelle il se trouve compris, paraît être l'une des moins anciennes ; la date n'en est pas indiquée mais on doit présumer qu'elle est de 1724 ou 1725.

Extrait de l'ouvrage intitulé : Nouveau Etat de Provence etc., par M. de Maynier.

La maison de Foulco, aujourd'hui Fauque, a sa noblesse par faits d'armes, noblesse qui a été de tous les siècles, de plus grande gloire ; à peine prend-on garde en France à tout autre mérite ; elle s'acquiert dans la fatigue de la guerre, au risque de la vie, et en répandant son sang pour le service de son prince et pour la défense de sa patrie. Je trouve ce nom dans les guerres des comtes de Provence, de la race des Béranger, princes de Barcelone, dans cette fameuse querelle de Bertrand et Raymond de Béranger, oncle et neveu, marquis et comte de Provence, contre la princesse Étiennette des Baux, petite-fille de Gilbert roi d'Arles ; cette guerre partagea tous les gentilshommes de ce pays, au XIIe siècle, pour le partage de Provence, jusques à leur paix, dont la princesse Étiennette eut les terres qu'on appelle encore de nos jours Terres Baussenques. Je trouve Guillen Foulco, entre les gentilshommes qui accompagnèrent Charles Ier d'Anjou, frère du roi Saint-Louis, comte de Provence, en son mariage avec Béatrix, fille et héritière de Raymond Béranger, lorsque Charles Ier s'arma pour la conquête du royaume de Naples et de Sicile. Je trouve Bertrand de Foulco armé, aux guerres d'Italie entre les Guelfes et les Gibelins, pour le roi Robert, comte de Provence, contre l'empereur Louis de Bavière, celui-ci pour les Gibelins, et les Gueltes pour le Pape.

On trouve le nom de Foulco au royaume de Naples, dans les troubles de la reine Jeanne contre Charles de Duras, son neveu, et, dans la suite, aux guerres de Louis II, duc d'Anjou, roi de Naples, comte de Provence, fils de Louis Ier, successeur de la reine Jeanne, Bertrand Foulco, armé contre Charles de Duras, qui disputait, les armes à la main, les états de la succession de la reine, sa tante ; on voit le nom de Foulco dans les guerres suivantes des règnes des comtes de Provence et des Rois de France, après la réunion de ce même pays à la couronne, sous le roi Charles VIII, de Louis XII, François jusques sous le roi Henri IV, que François de Foulco, fils de Gabriel, remonta, par divers degrés de génération, de père en fils, à tous ces guerriers dont j'ai parlé ci-dessus, par des services signalés dans le service des rois de France et des comtes de Provence jusques à Guillen de Foulco, dans la querelle des Béranger contre Estiennette des Baux. François de Foulco fut officier de la gendarmerie du roi Henri IV. Il était fils de Gabriel de Foulco et d'Anne de Baux, de l'illustre maison des souverains princes d'Orange.

Gabriel II de Foulco, fils de François et de Marguerite de Saint-Maurice des anciens barons de Venasque, servit longtemps dans les armées du roi Louis XIII. Il fut marié avec Philippe de Paparin, des seigneurs de Saint-Chaumond, fille de Claude de Paparin, seigneur de Château Gaillard et de Susanne de Serre, il eut de son mariage trois fils, dont Alexandre de Foulco, sieur de Jonquières, est le seul qui ait laissé postérité. Il servit sous Louis le Grand, officier dans la compagnie dés gardes de son corps, il suivit le Roi dans ses conquêtes de Flandre en 1677 et il se signala en présence de Sa Majesté aux siéges de Valenciennes, de Cambray, de Gand et d'Ypres, en 1678. Il servit encore quelques années dans la maison du Roi, après la paix de Nimègue, en 1682, et enfin il se retira en Provence après la réduction de Strasbourg et de Cazal ; il se maria en 1683 avec demoiselle Thérèse de Monyer ; de ce mariage naquit Jacques-Philippe Foulco, sieur de Jonquières, écuyer, qui a épousé, en 1702, demoiselle Marie de Foulco, sa cousine-germaine, avec dispenses. Il se sacrifia volontairement au service de sa patrie, pendant tout le tems de la peste, dont elle fut malheureusement affligée. Il y donna tous ses soins pour empêcher que le mal n'y fit des progrès ; outre ses soins, il y sacrifia encore son propre bien, qu'il distribua aux pauvres dudit lieu, sans en avoir jamais demandé aucun remboursement à la communauté. De son mariage est né messire Joseph François Alexandre de Foulco, aujourd'hui (en 1723) prieur de Roussillon, recommandable par sa piété et son savoir, et sa charité inépuisable pour les pauvres dudit lieu, qu'il prévient dans leurs nécessités. Gaspard Victor de Foulco, son frère, quoique jeune, a déjà fait les premiers essais du métier de la guerre au service de S. M. Louis XV (1724 ), dans le régiment de Nice, actuellement en Flandre.

Foulco ou Fauque porte de gueules, à deux frênes d'or, appointés, chargés d'un faucon de même, anciennes armes que l'on voit encore aujourd'hui sur la grande porte de l'église paroissiale du lieu de Roussillon, ce qui marque leur ancienneté et leur noblesse ; cette maison a donné des prieurs de cette église depuis plus d'un siècle et demi, qui se sont toujours distingues par leur science, leur mérite et leur piété.

L'on sait, et M. Maynier a eu soin d'en prévenir, qu'il rejetait les mémoires des familles dont la noblesse n'était pas bien prouvée, et ce qu'il dit de celle-ci suffirait pour convaincre qu'elle est d'une très ancienne distinction.

Indépendamment de cet ouvrage, cette famille a eu le bonheur de retrouver beaucoup d'arrêts, transactions contrats, testaments, etc., qui justifient cette opinion et au moyen desquels elle prouve très bien sa filiation sinon depuis Guillen, du moins depuis Michel, aïeul de François, qui, d'après M. de Maynier, avait prouvé qu'il descendait de Guillen, l'un des gentilshommes qui accompagnèrent Charles Ier d'Anjou en son mariage. Il n'est donc pas douteux que la maison de Foulco, aujourd'hui Fauque de Jonquières, n'ait joui, dès ces tems reculés, d'une grande considération. Au surplus, on ne doit pas être étonné que beaucoup de familles aient perdu tout ou partie de leurs titres pendant la révolution, et c'est ce qui est arrivé à celle-ci.

Ne connaissant pas les ascendants de Guillen Foulco, nous commencerons à lui la génération de sa maison. Il vivait en 1230, et l'on voit, par l'ouvrage que nous venons de citer, qu'un siècle auparavant la famille Foulco était connue parmi les nobles de Provence.

  1. Guillen Foulco, fut l'un des gentilshommes qui accompagnèrent le frère de saint Louis, lors de son mariage. Il fit partie de l'expédition de Naples, où son nom a été illustré et s'y maria. Il eut pour fils :
  2. Bertrand, qui servit longtemps dans les armées de Naples; celui-ci eut deux fils :
    1. Gaspard, dont l'article suit ;
    2. Jehan, qui resta en Italie où il forma une branche qui subsistait encore en 1701, sous le nom de comte de Faulco-Pacco.
  3. Gaspard vint s'établir en Provence, où il se signala au service de ses souverains; il eut pour fils :
  4. Louis, qui avait suivi son père dans une expédition en Italie ; il se maria à Turin, et mourut en Piémont. Il eut trois enfants. L'un d'eux :
  5. Charles se maria à Arles. Il eut pour fils :
  6. Claude Alexandre, qui servit longtemps avec distinction en Provence et en Italie. Il se maria Rome; ruiné par les guerres des Guelfes et des Gibelins, il se retira en Provence vers 1360. Il eut deux fils :
    1. Bertrand, dont l'article suit ;
    2. Joseph, qui fut ecclésiastique.
  7. Bertrand, qui était resté à Naples auprès d'un oncle maternel, commanda les armées de la reine Jeanne mais, rappelé auprès de son père, il vint en Provence avec sa femme, qui était napolitaine, et il s'y fixa, Il eut de son mariage :
    1. Paul, qui fut tué au service à l'âge de 20 ans ;
    2. Guillaume, qui suit ;
    3. et 4.0 Deux filles.
  8. Guillaume, se maria à Digne ; de son mariage naquit :
  9. Balthazar, qui servit dans les armées de Charles VII. Il se maria à Forcalquier, et eut pour fils :
  10. Flomard, qui, étant attaché à la maison de Lesdiguières, s'établit au bourg de Roussillon, au diocèse d'Apt en Provence, dont le duc de Lesdiguières était baron, et ses descendants y sont restés jusqu'à la révolution. Il se maria avec demoiselle de Perussis. De ce mariage naquirent :
    1. Honoré, propriétaire du fief de la Garde, suivant acte d'hommage au parlement de Provence, en date du 31 mai 1560, dans lequel il est qualifié noble homme et escuyer. Il servit dans les armées de François Ier. Il épousa mademoiselle de la Motte, et eut pour fils, Joseph, qui, le 20 mars 1572 , fit hommage au parlement du fief de la Motte, de celui de Vaulplane et du quart de la terre de Soleilhas. Son père vivait encore puisqu'il est désigné dans cet acte comme fils d'Honoré, sieur de la Garde. Joseph n'eut point de postérité et sa succession fut divisée. Une partie fut consacrée à la fondation d'un hôpital, sous le nom de Charité, qui subsiste encore à Roussillon ;
    2. Michel, qui suit.
  11. Michel, hérita du quart de la terre de Soleilhas, à la mort de Joseph, son neveu. Il épousa demoiselle Delphine Aillaud. Il eut pour fils :
  12. Gabriel, qui servit longtemps dans les armées de Henri III et Henri IV. Il épousa Anne des Baux de l'illustre maison des Baux, anciennement souveraine d'Orange ; de son mariage naquirent :
    1. François, qui suit ;
    2. Hierosme ;
    3. Jean-Michel, qui fut prieur de Roussillon.
  13. François fut, très jeune, officier de la gendarmerie de Henri IV. Il échangea sa portion de la terre de Soleilhas, contre le fief de Saint-Sauveur, que son arrière petit-fils avait encore en 1729, suivant un bail notarié du 17 septembre 1716 et une quittance pardevant Ripert, notaire, du 14 novembre 1729. Il épousa demoiselle Marguerite de Saint-Maurice, des anciens seigneurs de Venasque, suivant acte du 21 octobre 1611, reçu par Bonhomé, notaire à Vénasque. Les précédents sont toujours qualifiés sire, ou messire, ou noble, dans les actes qui nous ont été représentés, et quelquefois écuyer. François est qualifié écuyer, ainsi que tous ses descendants, dans tous les actes où ils sont nommés. Il eut pour fils :
  14. Gabriel, co-seigneur de Vénasque et de Saint Didier. Il servit longtemps dans les armées de Louis XIII. Il se maria, suivant acte du 19 juin 1638, avec demoiselle de Paparin de Chaumont et de Château Gaillard. Le frère de cette demoiselle était alors évêque de Gap. Gabriel est le premier qui ait ajouré à son nom celui de Jonquières, d'un arrière-fief qu'il possédait. Dans un acte du 9 septembre 1686, reçu par Gaultier, notaire à Mazan, il est qualifié noble Gabriel de Fauque, écuyer, sieur de Jonquières. Il eut trois enfants :
    1. Claude-Joseph, qui eut un fils et une fille. Le fils fut prieur de Roussillon, et la fille fut mariée à Jacques-Philippe, son cousin-germain ;
    2. Alexandre, dont l'article suit ;
    3. François, nommé l'abbé du Contrat, qui fut prieur de Roussillon.
  15. Alexandre servit longtemps et avec beaucoup de distinction dans les gardes du corps de Louis XIV, ainsi qu'il est dit dans l'ouvrage de M. de Maynier. Il épousa demoiselle de Monier, suivant acte du 9 novembre 1683, reçu par Monier, notaire à Viens. Il en eut un fils dont l'article suit, et trois filles.
  16. Jacques Philippe, épousa, en 1702, demoiselle de Fauque, sa cousine germaine, dont il eut trois garçons et deux filles. Son contrat de mariage est du 23 février 1711, devant Ripert, notaire à Roussillon. C'est lui qui sacrifia une grande partie de sa fortune pour le soulagement des pestiférés, ainsi que le dit M. de Maynier. Il vendit, par suite de ses libéralités, le fief de Saint Sauveur et la co-seigneurie de Vénasque et de Saint Didier, qu'il tenait de ses aïeux par succession. L'aîné de ses fils fut :
  17. Gaspard Victor, qui servit pendant plusieurs années dans le régiment de Nice. Il se maria en premières noces, en 1740, avec demoiselle d'Etienne de Peyssonnel de la ville d'Aix. Sa femme étant morte sans enfants la même année, il épousa, en secondes noces, en 1741, mademoiselle d'Eyroux de Pontevès. De ce mariage naquirent plusieurs enfants. Entre autres :
    1. Gabriel Victor, servit longtemps dans le régiment de Soissonnais. Il fit plusieurs campagnes en Flandre, et toutes les guerres de Corse, jusqu'à la soumission entière de cette île à la France. Il mourut des suites des fatigues de la guerre ;
    2. Jacques Philippe, dont l'article suit ;
  18. Jacques Philippe, second des garçons, aujourd'hui chef de cette maison, né en 1748, épousa, suivant acte du 9 novembre 1778, reçu par Gollier, notaire à Avignon, demoiselle de Charlet, d'Avignon, fille de messire Joseph Hyacinthe de Charlet de Beauregard, auditeur de Rote. De ce mariage sont nés beaucoup d'enfants, dont plusieurs sont morts. Les survivants sont cinq garçons et une fille, savoir :
    1. Louis Victor, marié, le 17 octobre 1815, à demoiselle Hortense Bruslé, fille de messire Antoine Bruslé, capitaine de cavalerie, chevalier de Saint-Louis et commandant du quartier de la Grande Rivière à l'île Saint-Domingue, avant la révolution. De son mariage est issu Philippe Auguste Victor, né le premier décembre 1816 ;
    2. Joseph-Amable ;
    3. Elzeard-Vincent-de-Paule ;
    4. Frédéric-Auguste ;
    5. Jean-Baptiste Eugène ;
    6. Louise-Françoise-Eulalie-Philippine.
Les armes de cette famille, telles qu'elles sont indiquées dans l'article de M. de Maynier, relaté ci-dessus, étaient apposées sur le frontispice de l'église paroissiale du bourg de Roussillon, depuis l'an 1593, et dans une chapelle de la même église, ainsi qu'il en conste par trois attestations authentiques qui nous ont été exhibées. Vers l'an 1760, la façade de cette église ayant été reconstruite, quelques-uns des habitants disputèrent à la maison de Fauque le droit qu'elle revendiquait d'y faire placer ses armes. Le comte du Luc, alors seigneur de Roussillon, s'étant fait justifier de l'existence de ce droit, ordonna qu'il serait maintenu, et obligea les habitants à faire rétablir la pierre sur laquelle étaient gravées les armes sur la façade de l'église.

La maison Fauque de Jonquières avait fondé dans le même bourg et doté un hôpital assez richement pour que l'on en doive présumer qu'elle était opulente autrefois, et qu'elle faisait de sa fortune un usage qui avait dû l'environner de la considération publique. Elle jouissait de différents privilèges qui avaient excité contre elle la jalousie de divers habitants du même lieu, et notamment du juge qui voulut contester à Jacques-Philippe, chef actuel de cette famille, ses prérogatives et sa noblesse.

Le juge fut condamné par deux arrêts du parlement d'Aix, des 4 mars 1779 et 10 janvier 1784. Ce dernier, qui doit être regardé comme un arrêt de maintenue de noblesse, nous a été représenté.

Complément sur la famille Tamisier à Saint-Saturnin-lès-Apt

Un renseignement très intéressant envoyé aujourd'hui par Mr Robert Rey (merci) au cours de ses recherches à Saint-Saturnin, concernant la famille TAMISIER :

x le 12-01-1705 à Saint Saturnin lès Apt, de Charles TAMISIER, né à Saint Saturnin, advocat en la cour, de Charles et Marie-Magdeleine BEILLARD avec Honorade DELARDONET, née à Aix, de Laurens, advocat en la cour, et Honorade de CROUSSART.

J'ai modifié la notice publiée en mars en conséquence.

29 août 2006

Ascendance de Charlotte Nancy Astier en Ardèche

Ces dernières semaines, j'ai pu faire quelques progrès dans cette ascendance, essentiellement grâce aux recherches de Mme Suzanne Chabas (http://gw.geneanet.org/gesumabr), que je remercie. Le reste provenant des archives numérisées de l'Ardèche et de FamilySearch.org qui recèle de nombreux batchs concernant l'Ardèche.

Première génération

1. Charlotte Nancy ASTIER est née le 17 mars 1839 à Livron, Drôme, France. Charlotte a épousé Antoine ROGNIN, fils de Antoine ROGNIN et Rose REPELLIN MEZIN, le 5 février 1856 à Livron, Drôme, France. Antoine est né le 11 novembre 1819 à Montaud, Isère, France.

Deuxième génération

2. Jacques ASTIER est né le 23 janvier 1813 à Saint-Georges-les-Bains, Ardèche, France. Il a épousé Marie REBOUL le 1 mai 1838 à Rompon, Ardèche, France.

3. Marie REBOUL est née le 3 avril 1811 à Saint-Laurent-du-Pape, Ardèche, France.

Troisième génération

4. Jacques ASTIER est né environ 1767 à Saint-Georges-les-Bains, Ardèche, France. Il est décédé le 16 novembre 1830 à Beauchastel, Ardèche, France. Jacques a épousé Marie CHALAYA environ 1800 à Saint-Georges-les-Bains, Ardèche, France.

5. Marie CHALAYA est née le 13 janvier 1778 à Toulaud, Ardèche, France, et a été baptisée le 15 janvier 1778 à La-Voulte-sur-Rhône, Ardèche, France. Elle est décédée le 25 octobre 1831 à Beauchastel, Ardèche, France. Marie a adopté la religion Protestante.

6. Paul REBOUL est né le 1 juillet 1787 à Saint-Fortunat, Ardèche, France, et a été baptisé le 2 juillet 1787 à Saint-Fortunat, Ardèche, France. Il est décédé après 1857. Paul a épousé Marie FEROUSSIER le 27 octobre 1808 à Saint-Symphorien, Ardèche, France.

7. Marie FEROUSSIER a été baptisée le 25 mars 1783 à Baix, Ardèche, France. Elle est décédée le 28 janvier 1857 à Rompon, Ardèche, France.

Quatrième génération

8. Jean ASTIER est né environ 1740 à Gilhac et Bruzac, Ardèche, France. Il a épousé Marie MALEVAL le 31 mai 1764 à Saint-Georges-les-Bains, Ardèche, France.

9. Marie MALEVAL est née le 20 novembre 1735 à Gilhac et Bruzac, Ardèche, France.

10. Jean Antoine CHALEAT a épousé Jeanne Marie BOUIX le 26 avril 1778 à Saint-Georges-les-Bains, Ardèche, France.

11. Jeanne Marie BOUIX est née le 28 mars 1746 à Chambon, Ardèche, France, et a été baptisée le 3 avril 1746 à Chambon, Ardèche, France.

12. Pierre REBOUL est né le 21 septembre 1752 à Saint-Laurent-du-Pape, Ardèche, France. Il est décédé après 1808. Pierre a épousé Marie BRUNEL le 1 février 1785 à Saint-Fortunat, Ardèche, France.

13. Marie BRUNEL.

14. Etienne Régis FEROUSSIER est né le 10 mars 1757 à Saint-Symphorien, Ardèche, France. Il a épousé Marie Madeleine NOYER le 9 avril 1782 à Flaviac, Ardèche, France.

15. Marie Madeleine NOYER a été baptisée le 10 juin 1757 à Flaviac, Ardèche, France.

Cinquième génération

16. Jacques ASTIER a épousé Marie DUMONT le 19 décembre 1730 à Silhac, Ardèche, France.

17. Marie DUMONT.

18. Jacques MALEVAL a épousé Marie Cécile ANDRÉ le 21 février 1735 à Gilhac et Bruzac, Ardèche, France.

19. Marie Cécile ANDRÉ est née le 10 février 1718 à Saint-Lager-Bressac, Ardèche, France, et a été baptisée le 9 mars 1718 à Saint-Lager-Bressac, Ardèche, France.

20. Mathieu CHALAYA a épousé Jeanne ESPEISSES le 15 mars 1742 à Alboussière, Ardèche, France.

21. Jeanne ESPEISSES.

22. Antoine BOUIX a épousé Marie COURTIAL le 2 mai 1745 à Eglise Reformée, Lamastre, Ardèche, France.

23. Marie COURTIAL.

24. Henry REBOUL est né le 8 juillet 1720 à Saint-Fortunat, Ardèche, France. Il est décédé le 12 juin 1781 à Saint-Fortunat, Ardèche, France. Henry a épousé Catherine BÉAL le 8 août 1749 à Saint-Fortunat, Ardèche, France.

25. Catherine BÉAL.

26. Louis BRUNEL a épousé Fleurie JOUVET le 3 janvier 1745 à Désert, Ardèche, France.

27. Fleurie JOUVET.

28. Etienne FEROUSSIER a épousé Catherine MARSON le 1 juin 1745 à Saint-Lager-Bressac, Ardèche, France.

29. Catherine MARSON est décédée le 24 juillet 1792 à Flaviac, Ardèche, France.

30. Jean NOYER est né environ 1712 à Flaviac, Ardèche, France. Il est décédé le 15 avril 1781 à Flaviac, Ardèche, France. Jean a épousé Françoise ROBERT le 24 janvier 1739 à Flaviac, Ardèche, France.

31. Françoise ROBERT a été baptisée le 4 juillet 1715 à Flaviac, Ardèche, France. Elle est décédée après 1782.

Sixième génération

32. Jean Louis ASTIER a épousé Marguerite PONTON à , Ardèche, France.

33. Marguerite PONTON.

34. Jean Jacques DUMONT a épousé Jeanne PEYRADE le 16 avril 1697 à Silhac, Ardèche, France.

35. Jeanne PEYRADE.

38. Etienne ANDRÉ est décédé le 31 janvier 1736 à Saint-Lager-Bressac, Ardèche, France. Il a épousé Marie ROCHESAUVE.

39. Marie ROCHESAUVE.

40. Moyse CHALAYA a épousé Marie VERILHAC.

41. Marie VERILHAC.

42. Jacques ESPEISSES a épousé Marie BLACHIER.

43. Marie BLACHIER.

44. Pierre BOUIX est décédé après le 2 mai 1745. Il a épousé Marie FRESCHET.

45. Marie FRESCHET est décédée avant le 2 mai 1745.

46. Jacques COURTIAL est décédé avant le 2 mai 1745. Il a épousé Marie BÉAT à , Ardèche, France.

47. Marie BÉAT est décédée après le 20 mai 1745.

48. Jean Jacques REBOUL a épousé Judith TRENCHA le 21 août 1708 à Saint-Fortunat, Ardèche, France.

49. Judith TRENCHA est née le 2 août 1685 à Saint-Michel-De-Chabrillanoux, Ardèche, France, et a été baptisée le 3 août 1685 à Saint-Michel-De-Chabrillanoux, Ardèche, France.

50. Pierre BÉAL est né le 9 mai 1683 à Le Cheylard, Ardèche, France. Il est décédé après 1749. Pierre a épousé Jeanne ROUSTANG.

51. Jeanne ROUSTANG.

56. Jean Pierre FEROUSSIER a épousé Marguerite PELLARD.

57. Marguerite PELLARD.

58. Etienne MARSON a épousé Olympe SAUZET le 24 avril 1708 à Chomérac, Ardèche, France.

59. Olympe SAUZET.

60. Jean NOYER est décédé avant 1739. Il a épousé Anne SAZY le 19 septembre 1697 à Flaviac, Ardèche, France.

61. Anne SAZY.

62. Pierre ROBERT a épousé Magdeleine ROBERT à , Ardèche, France.

63. Magdeleine ROBERT.

Septième génération

68. Jean DUMONT a épousé Cécile PALIX.

69. Cécile PALIX.

70. Isaac PEYRADE a épousé Gabrielle NOYER.

71. Gabrielle NOYER.

96. Louis REBOUL est né en 1648. Il est décédé le 13 février 1718 à Saint-Fortunat, Ardèche, France. Louis a épousé Louise REYMONDON le 30 avril 1668 à Saint-Fortunat, Ardèche, France.

97. Louise REYMONDON est décédée le 25 mai 1708 à Saint-Fortunat, Ardèche, France.

98. Jacques TRENCHA a épousé Jeanne REYNIER.

99. Jeanne REYNIER.

100. Claude BÉAL est né environ 1658. Il a épousé Marie SOUTEYRO le 23 janvier 1678 à Le Cheylard, Ardèche, France.

101. Marie SOUTEYRO est née environ 1660.

102. Claude ROUSTANG a épousé Catherine CHASTAGNIER.

103. Catherine CHASTAGNIER.

116. Jean MARSON a épousé Judith ROBERT.

117. Judith ROBERT.

118. Job SAUZET a épousé Suzanne CHAPOUANS.

119. Suzanne CHAPOUANS est née le 22 septembre 1652 à Chomérac, Ardèche, France.

Huitième génération

200. Pierre BÉAL a épousé Marguerite JALLATE à Chanéac, Ardèche, France.

201. Marguerite JALLATE.

202. Pierre SOUTEYRO a épousé Marie EXBRAYAT.

203. Marie EXBRAYAT.

238. Pierre CHAPOANS a épousé Marguerite HÉBRARD.

239. Marguerite HÉBRARD.

27 août 2006

Ascendance de Jean-Dominique Pascal

J'ai pu faire ces jours-ci quelques progrès dans l'ascendance de Jean-Dominique Pascal de la Foux d'Allos en trouvant, notamment, le mariage de Jean-Jacques Pascal et Magdeleine Maurel que je cherchais depuis des années. Je l'ai trouvé grâce au service 3617 ABMS Vallée de l'Ubaye à Faucon le 19 oct 1779.

Première génération

1. Jean Dominique PASCAL est né le 10 novembre 1782 à La Foux, Allos, Alpes-de-Haute-Provence, France. P: André GIRAUD M: Polonie PASCAL. Jean a épousé Marie Elisabeth ARVEL, fille de Michel Ange ARVEL et Suzanne Françoise PELLISSIER, le 13 novembre 1827 à Allos, Alpes-de-Haute-Provence, France. Marie est née le 23 mars 1794.

Deuxième génération

2. Jean Jacques PASCAL est né le 14 mai 1752 à La Foux, Allos, Alpes-de-Haute-Provence, France. Il a épousé Magdeleine MAUREL le 19 octobre 1779 à Faucon, Alpes-de-Haute-Provence, France.

3. Magdeleine MAUREL est née le 7 février 1742 à Faucon, Alpes-de-Haute-Provence, France.

Troisième génération

4. Dominique PASCAL a épousé Jeanne GASTINEL.

5. Jeanne GASTINEL.

6. Joseph MAUREL a épousé Elisabeth AUBERT.

7. Elisabeth AUBERT est décédée le 6 avril 1769 à Faucon, Alpes-de-Haute-Provence, France.

Enfants de Joseph Maurel et Elisabeth Aubert

1. Joseph MAUREL. Joseph a épousé Elisabeth AUBERT. Elisabeth est décédée le 6 avril 1769 à Faucon, Alpes-de-Haute-Provence, France. Joseph et Elisabeth ont eu les enfants suivants:
    2 F i. Suzanne MAUREL est née le 24 août 1737 à Faucon, Alpes-de-Haute-Provence, France. Origine : Conche

    3 F ii. Isabeau MAUREL est née le 19 septembre 1740 à Faucon, Alpes-de-Haute-Provence, France.

    4 F iii. Magdeleine MAUREL est née le 7 février 1742 à Faucon, Alpes-de-Haute-Provence, France. Magdeleine a épousé Jean Jacques PASCAL, fils de Dominique PASCAL et Jeanne GASTINEL, le 19 octobre 1779 à Faucon, Alpes-de-Haute-Provence, France. Jean est né le 14 mai 1752 à La Foux, Allos, Alpes-de-Haute-Provence, France.

    5 M iv. Jean Ange MAUREL est né le 29 novembre 1743 à Faucon, Alpes-de-Haute-Provence, France.

    6 F v. Anne Marie MAUREL est née le 18 avril 1746 à Faucon, Alpes-de-Haute-Provence, France.

    7 F vi. Marianne MAUREL est née le 26 octobre 1748 à Faucon, Alpes-de-Haute-Provence, France.

Enfants de Dominique Pascal et Jeanne Gastinel

1. Dominique PASCAL. Dominique a épousé Jeanne GASTINEL. Ils ont eu les enfants suivants:
    2 M i. Jean Jacques PASCAL est né le 14 mai 1752 à La Foux, Allos, Alpes-de-Haute-Provence, France. Jean a épousé Magdeleine MAUREL, fille de Joseph MAUREL et Elisabeth AUBERT, le 19 octobre 1779 à Faucon, Alpes-de-Haute-Provence, France. Magdeleine est née le 7 février 1742 à Faucon, Alpes-de-Haute-Provence, France.

    3 M ii. Jean Baptiste PASCAL est né le 16 mai 1754 à La Foux, Allos, Alpes-de-Haute-Provence, France.

    4 M iii. Jean Dominique PASCAL est né le 4 septembre 1756 à La Foux, Allos, Alpes-de-Haute-Provence, France.

    5 M iv. Simon PASCAL est né le 23 avril 1759 à La Foux, Allos, Alpes-de-Haute-Provence, France.

    6 F v. Marie Rose PASCAL est née le 11 décembre 1760 à La Foux, Allos, Alpes-de-Haute-Provence, France.

    7 F vi. Marie Anne PASCAL est née le 22 août 1763 à La Foux, Allos, Alpes-de-Haute-Provence, France.

    8 F vii. Marguerite PASCAL est née le 13 mars 1766 à La Foux, Allos, Alpes-de-Haute-Provence, France.

    9 F viii. Marie Louise PASCAL est née le 24 juillet 1769 à La Foux, Allos, Alpes-de-Haute-Provence, France.

    10 M ix. Jean François PASCAL est né le 20 août 1771 à La Foux, Allos, Alpes-de-Haute-Provence, France.

Batch Numbers IGI

J'utiliserais cette page pour noter au fur et à mesure les Batch Numbers IGI de FamilySearch qui m'interessent. Pour la liste complète des Batch Numbers, voir la page dédiée sur FranceGenWeb : http://www.francegenweb.org/dept/batchnumber.php

06-Alpes-Maritimes


07-Ardèche
  • Gilhac-et-Bruzac
    • C835571 : 1675-1681 (Saint-Laurent-du-Pape, Pierregourde) Baptêmes
    • M835571 : 1675-1681 (Saint-Laurent-du-Pape, Pierregourde) Mariages
  • Saint-Fortunat-sur-Eyrieux

26 août 2006

Orcières

d'OrcièresCette famille dauphinoise, dont on trouve aussi le nom écrit Ourcières, était connue en Gapençois dès l'an 1300. Chérubin d'Orcières succéda, en 1536, à François de Guiramand, évêque de Digne, et conserva le siège épiscopal jusqu'en 1545. Claude d'Orcières, seigneur dudit lieu et de Montorcier, fit son testament en 1522, et fut père de 1° Antoine d'Orcières, qui mérita le surnom de brave dans les guerres de religion du Dauphiné et de la Provence ; 2° Catherine d'Orcières, mariée à Jérôme de Pontis (Nob de Provence; mss. de la Biblioth. nat.). Louise d'Orcières, fille d'Antoine, épousa Louis de Rosset, et avec elle paraît s'être éteinte la descendance directe.

Des deux autres branches, l'une est tombée en quenouille par Jeanne d'Orcières, femme de Jean d'Yse, et par Catherine, mariée avec Claude Arnaud. L'autre, qui s'est continuée, était représentée au milieu du XVIIe siècle par François d'Orcières, avocat distingué au parlement de Grenoble, premier consul de cette ville de 1666 à 1669, qui, de son union avec Catherine Dupuy, laissa six enfants, dont l'aîné, Pierre d'Orcières, était aussi avocat de mérite en 1716.

ARMES : d'argent, au chef de gueules, à l'ours en pied de sable, brochant sur le tout et tenant de ses pattes de devant une couronne d'or. Devise : Franc comme l'or.

Source : Annuaire de la noblesse de France 1876
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36603q/f185.item

Ascendance de Marie Tamisier

Grâce à messieurs Robert Rey et Jean-François Martel, j'ai progressé de quelques générations dans l'ascendance de Marie Tamisier. J'aimerais bien faire le lien avec les Tamisier dont il est question dans cette notice mais ce n'est pas encore le cas. En ce qui concerne le couple 182. Michel Fauque, Delphine Aillaud, je pense qu'il peut s'agir du même couple que celui cité dans la notice sur la famille Fauque de Jonquières.

Chronique de l'ascendance de Marie TAMISIER

Première génération

1. Marie TAMISIER est née le 7 février 1725 à Roussillon, Vaucluse, France. Elle est décédée le 10 février 1792 à Goult, Vaucluse, France. Marie a épousé Mathieu RIPERT, fils de Joseph RIPERT et Thérèse BESSON, le 23 octobre 1741 à Roussillon, Vaucluse, France. Mathieu est né le 24 septembre 1714 à Goult, Vaucluse, France. Il est décédé après 1792.

Deuxième génération

2. Noë TAMISIER est né le 13 juin 1686 à Roussillon, Vaucluse, France. Il a épousé Jeanne ROUX avant 1715.

3. Jeanne ROUX est née environ 1693. Elle est décédée le 4 septembre 1768 à Roussillon, Vaucluse, France.

Troisième génération

4. Joseph TAMISIER est décédé le 9 septembre 1715 à Roussillon, Vaucluse, France. Il a épousé Marguerite ICARD avant 1685.

5. Marguerite ICARD est née le 24 juin 1657 à Roussillon, Vaucluse, France.

6. Joseph ROUX.

Quatrième génération

10. Poncet ICARD est né environ 1623 à Roussillon, Vaucluse, France. Il est décédé le 17 septembre 1703 à Roussillon, Vaucluse, France. Poncet a épousé Louise MASSE avant 1657.

11. Louise MASSE est née le 18 mai 1634 à Roussillon, Vaucluse, France.

Cinquième génération

20. Peyron ICARD est né avant 1599 à Roussillon, Vaucluse, France. Il a épousé Louise GRÉGOIRE le 18 septembre 1619 à Roussillon, Vaucluse, France.

21. Louise GRÉGOIRE est née avant 1603 à Roussillon, Vaucluse, France.

22. Gaspard MASSE est né le 11 février 1601 à Roussillon, Vaucluse, France. Il est décédé le 24 mars 1688 à Roussillon, Vaucluse, France. Gaspard a épousé Marguerite MADON le 26 juillet 1631 à Roussillon, Vaucluse, France.

23. Marguerite MADON est née le 5 mai 1615 à Roussillon, Vaucluse, France. Elle est décédée le 20 octobre 1691 à Roussillon, Vaucluse, France.

Sixième génération

40. Jean ICARD a épousé Anthonette MASSE.

41. Anthonette MASSE.

42. Guillaume GRÉGOIRE a épousé Janette ASTIER.

43. Janette ASTIER.

44. Guillaume MASSE est décédé le 25 septembre 1639 à Villars, Vaucluse, France. Il a épousé Delphine ODOL le 7 juin 1592 à Apt, Vaucluse, France. Capitaine, Lieutenant du Juge, Rentier de Villars.

45. Delphine ODOL est décédée le 16 janvier 1617 à Villars, Vaucluse, France.

46. Martin MADON a épousé Blanche GALIANNE le 19 novembre 1595 à Roussillon, Vaucluse, France.

47. Blanche GALIANNE.

Septième génération

88. Pierre MASSE a épousé Anne ETIENNE.

89. Anne ETIENNE.

90. Jean ODOL est né avant 1537 à Roussillon, Vaucluse, France. Il est décédé avant 1592. Jean a épousé Françoise FAUQUE le 14 juillet 1555 à Apt, Vaucluse, France.

91. Françoise FAUQUE.

Huitième génération

176. Antoine MASSE a épousé Mone AVON.

177. Mone AVON.

178. Pons ETIENNE.

180. Jean ODOL.

182. Michel FAUQUE a épousé Delphine AILLAUD.

183. Delphine AILLAUD.

Neuvième génération

364. Anthoine FAUQUE.

366. Reymond AILLAUD.

Références :

19 août 2006

Vacances

Je suis en vacances dans le Var depuis début août. Je vais de temps en temps au cyber-café et j'ai vu qu'un certain nombre de commentaires (plus que d'habitude) avaient été envoyé. J'y répondrais fin août-début septembre. Bonne fin de vacances...

04 août 2006

Armorial de Languedoc : Peloux

Source : Armorial de Languedoc, Louis de la Roque, Tome II
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N206421

D'argent an sautoir dentelé d'azur.

Nota : un certain François Peloux, avec les mêmes armes, est dans l'Armorial des Chevaliers Dauphinois tués à la bataille de Verneuil en 1424.
PelouxLa maison du Peloux est ancienne et originaire du Dauphiné ; elle a fait plusieurs branches: 1° celle de Gourdan, éteinte au commencement du XVIIe siècle dans la maison de Vogué, par le mariage de Marguerite du Peloux, dame de Gourdan, avec Louis de Vogué ; 2° celle d'Alevard, qui resta en Dauphiné (Chorier, III, 426) ; 3° celle de Saint Romain ; 4° celle de Praron, qui subsistent.

La branche du Peloux de Gourdan a donné un chevalier de Malte reçu en 1602, tué par les infidèles en 1618. Elle reconnaissait pour auteur Jean du Peloux, fils de Simon, qui épouse en 1360 Ainarde de Curmieu, du pays de Forez. Jean eut pour fils André, Sgr de Gourdan en Vivarais, marié en 1390 à Catherine de Grolée, dont François, marié en 1460 à Bellette de Montrigaud, qui eut pour fils Bernardin, marié en 1479 à Gabrielle de Bouvier, de la maison de Larnage et Marsane. François du Peloux, qui naquit de cette union, fut ambassadeur de l'empereur Charles V vers le roi François Ier pour obtenir passage en France ; il épouse Claude de Bothéon la Baume, dame de Caulaux en Vivarais, dont il eut François, marié eu 1542 à Claude de Lucinge. Charles, fils de François, Sgr de Bayard, de Caulaux et Brezenaud, épouse Louise de Claveson, et fut père de 1. Méraud, chevalier de Malte 1602 ; 2. Nicolas, marié à Catherine du Puy, dont : a. Marie, alliée à N... de Beaufort, sénéchal d'Auvergne ; b. Marguerite, dame de Gourdan, mariée à Louis de Vogué ; c. Christine ; d. Françoise ; e. Louise, religieuse ; et deux autres fils, Charles et Henri, morts au service du roi.

Parmi les titres qui honorent cette dernière branche, on cite le testament d'André du Peloux, du 15 juin 1405, par lequel il affranchit tous les hommes tenanciers et emphytéotes de tout arrérage de rentes, droits de servage et autres dont ils pourraient lui être redevables à sa mort. (PONCER, Mém. sur le haut Vivarais, I, 263.)
  1. André du Peloux, damoiseau, épouse Catherine d'Allier; il vivait en 1454, et eut pour fils

  2. Gabriel du Peloux, damoiseau, épouse en 1492 Antoinette de Trémols, et fut père de

  3. Aymard du Peloux, épouse en 1526 Anne de Saint-Quentin, et il en eut

  4. Jean du Peloux, écuyer, épouse en 1553 Françoise de Fay de la Tour-Maubourg, dont il eut :

  5. Nicolas du Peloux, épouse 1° Philiberte de Saint-Priest ; 2° en 1579 Magdeleine de Lépine, qui le rendit père de :

  6. Antoine du Peloux, écuyer, épouse en 1634 Catherine de la Chassagne ; il eut de ce mariage : 1. Antoine, alias Annet qui suit ; 2. Jacques qui a fait la Br. B., dite de Praron ; 3. Christophe, Sgr de Saint-Romain : maintenus dans leur noblesse par jugement de M. du Gué, intendant de Lyonnais.

  7. Antoine du Peloux, Sgr de Saint-Romain, épouse en 1657 Colombe de Clavières, dont il eut :

  8. Gabriel du Peloux, major au régiment de Damas, chevalier de Saint Louis, épouse en 1711 N... de Filière du Charrouil, dont il eut entre autres enfants : 1. Joseph Gabriel qui suit ; 2. Magdeleine, mariée en 1730 à Jean Armand de Saignard de la Fressange.

  9. Joseph Gabriel du Peloux, officier au régiment de Bigorre, épouse en 1736 N... de Boucherolles, et il en eut :

  10. Louis du Peloux, capitaine au régiment de Beauce, chevalier de Saint Louis, épouse en 1772 N... de Julien du Vivier, et il eu eut : 1. Louis, marié, habite l'île de France ; 2. Jacques, officier de marine, chevalier. de Saint-Louis, épouse en 1820 Michelle de Montgaillard ; 3. et

  11. Joseph du Peloux, épouse Marie Milanais, dont il eut : 1. Jean ; 2. Francisque.
Br. B.
  1. Jacques du Peloux, épouse en 1668 Suzanne de Praron, dont il eut :

  2. Annet du Peloux, épouse en 1694 N... Crottier de Chambonas, dont il eut :

  3. Jacques Louis du Peloux, officier au régiment de Boisset, épouse Suzanne de la Roque du Pont de Munas, et il en eut : 1. Louis Joseph qui suit ; 2. Alexandre qui a fait la Br. C

  4. Louis Joseph du Peloux, chevau-léger de la maison du roi, épouse en 1777 N... Fleurand de Rancé, dont il eut : 1. Alexandre ; 2. Louis, marié à Victoire Dareste, sans enfants ; 3. Auguste qui suit ; et deux filles.

  5. Auguste du Peloux, conseiller à la cour imp. de Lyon, épouse en 1828 Antoinette du Bretail, dont : 1. Ludovic, marié le 3 août 1859 à Valentine de Longchamp ; 2. Suzanne ; 3. Alexandrine ; 4. et Olympe.
Br. C.
  1. Alexandre du Peloux, chevalier de Saint-Louis, officier au régiment de Forez, marié à Lucile Madinier, eut pour fils :

  2. Alphonse du Peloux, chevalier de la Légion d'honneur, ancien préfet du département des Basses Alpes, épouse en 1820 Emma de Monteil, et il en eut : 1. Alphonse, marié en 1850 à Édith de la Baume Pluvinel ; 2. Louis, épouse en 1855 Sophronie d'Albertas.

Sauvegarde de mon blog avec Wget

Avant de partir en vacances, j'ai décidé de faire une sauvegarde de mon blog. Pour cela, j'ai utilisé le logiciel libre Wget et un fichier de commandes avec les deux lignes suivantes :

wget --mirror http://gillesdubois.blogspot.com
pause
Pour en savoir plus, suivez les liens suivants :
  1. Une présentation de Wget sur Framasoft (en français)
  2. Le site officiel de Wget (en anglais)

Encore des blasons

Grâce aux administrateurs d'HeraldiqueGenWeb qui valident (ou dessinent) à la vitesse de la lumière, voici quelques nouveaux blasons :
  1. sur cette page : les blasons des familles de Clerissy, Geoffroy du Rouret, de Grasset, Greling, de Paul, du Port, de Régis et Seillans.

  2. sur cette page : celui de la famille de Suffren.

  3. sur cette page : celui de la famille Gaigneron.
Nota : vous pouvez cliquer sur les blasons pour les voir sur HeraldiqueGenWeb et les agrandir

03 août 2006

La famille Gaigneron

A la demande d'une lectrice, voici quelques informations sur la famille Gaigneron de Marolles.
Source : Annuaire de la noblesse 1870
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k36598z.item
GaigneronGAIGNERON. La souche de la famille Gaigneron, transplantée aux Antilles, a formé plusieurs branches qui ont porté les surnoms de Jolimont, des Mornays, des Ravinières, de Marolles, etc. Joseph Gaigneron Jolimont, capitaine de cavalerie, épousa Augustine Papin du Pont, dont il eut :
  1. Joseph Charles Gaigneron de Marolles, marié le 20 juillet 1772 à Louise-Elisabeth des Vergers de Maupertuis ;
  2. Nicolas Christian Gaigneron Jolimont, marié en 1773 à Françoise Papin des Barrières sa cousine, fille de François, capitaine de cavalerie, et de Marie Giraud d'Orsolle ;
  3. Philippe Gaigneron Jolimont des Marais, qui épousa le 13 février 1776 Rose Camille Platelet de la Grange, fille de Jean-Charles Platelet de la Thuilerie.
Charles Edouard Gaigneron, vicomte de Marolles, a épousé Marie Caroline Juteau, et leur fille s'est mariée, le 4 juillet 1869, avec le marquis de Piolenc.

Armes : d'argent, au chevron d'azur, accompagné de trois têtes de coq, arrachées, barbées et crêtées de gueules.
Source : Nobiliaire Universel de France. Viton de St-Allais
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k368723.item
GAIGNERON. Ancienne famille noble, originaire de Loches en Touraine. Une branche de cette famille passée à la Martinique au mileu du 17e siècle, y a toujours résidé depuis.

Armes : d'argent, au chevron d'azur, accompagné de trois têtes de coq, arrachées, barbées et crêtées de gueules.

02 août 2006

La maison de Cardon de Vidampierre

DE VIDAMPIERRE, (CARDONE OU CARDON qui est le même), maison originaire des confins de l'Aragon et de la province de Catalogne, où elle a toujours tenu un des premiers rangs parmi les anciennes familles de ce pays, étant alliée à toutes les maisons les plus considérables ; l'aîné de cette maison porte la qualité de duc.

Didier de Cardone, cadet de cette illustre maison est le premier qui a établi sa branche d'abord dans le Barrois, et ensuite en Lorraine. Didier de Cardon vint en Lorraine, à l'occasion de la guerre que Jean duc de Calabre Lorraine et de Bar-le-duc, au droit de René d'Anjou, roi de Sicile, son père, pour les prétentions légitimes que ce prince avait sur le royaume d'Aragon, à cause d'Yolande, son aïeule maternelle, fille de Jean, roi d'Aragon, fit en 1468, au roi Ferdinand, qui s'était emparé de ce royaume. Le duc Jean, appelé et favorisé par les peuples de Catalogne qui le déclarèrent prince de Gironne, arriva dans ce pays avec une armée nombreuse ; mais, après quelques avantages, il mourut à Barcelone, le 2 décembre 1470.

Le prince Féry, comte de Vaudémont, son beau-frère, général de son armée, soutint encore cette guerre ; mais se trouvant affaibli, il fit un traité avec le duc de Cardone, qui gouvernait pour lors toute la Catalogne, pour lui fournir des vivres et mettre en santé les équipages de son armée pendant sa retraire ; le duc de Cardone donna au prince Féry, Didier de Cardone, cadet de sa maison, pour otage et pour sûreté de sa parole et du traité qui venait de faire avec lui.

Didier de Cardone, jeune et aimant la guerre, s'attacha au prince Féry, comte de Vaudémont, qui eut toujours beaucoup de bonté pour lui, et ensuite au duc René son fils, qui succéda, deux ans après, au duc Nicolas, son cousin, lequel mourut à Nancy, le 24 juillet 1473.

C'est ainsi que Didier de Cardone, établit le premier sa branche en Lorraine, et Barrois s'étant marié (1) avec la fille d'un riche gentilhomme, à Bar-le-duc, laquelle s'appelait Barbe du Puy, fille de Didier du Puy et de Marguerite Genicourt, duquel mariage est sorti Antoine de Cardone, qui a continué la postérité.
(1) Contrat de mariage de 1484. Voyez aussi Moréri, édition de Paris, 1759, in-fol., Dupuy, et la généalogie de cette maison, imprimée Nancy.
Antoine de Cardone, fils de Didier Cardone et de Barbe du Puy, épousa en premières noces Jeanne de Montreuil, dont il n'eut point d'enfans, et il épousa en secondes noces (2) Hélène de Bar, fille de Jean de Bar, de Bar, et de Catherine d'Ourches, dont il eut Didier de Cardone.
(2) Contrat de mariage de 1521.
Antoine de Cardone était seigneur de Heippe, Gomecourt et de Vidampierre (3), qu'il avait eu par succession de Jean de Bar qui en était le seigneur, ce qui a donné lieu à ses enfants d'en porter le nom jusqu'à présent. Il avait accompagné à Rome le grand cardinal de Lorraine, frère de Claude, duc de Guise, sous le pontificat de Léon X qui lui donna une bulle ou indult (4), par laquelle il lui accorda, pour lui, sa femme et ses enfants, beaucoup d'indulgences et de beaux privilèges. Cette bulle est décorée des armes du pape Léon X, de celles de Lorraine et de la maison de Cardon, qui sont les mêmes que cette maison porte aujourd'hui.
(3) Testament 1565.
(4) Bulle de 1521.
Antoine de Cardon eut une soeur qui, étant fille d'honneur de madame la duchesse de Guise, se maria à N. de Montbonnot, gentilhomme d'Anjou. Didier de Cardon, second du nom, fils d'Antoine de Cardon et de Marguerite de Bar, épousa (5) Marie de Xonot, fille de Jean Xonot, seigneur de Mezeroy et de Villers en Voivre, et de Marie de Moncel, duquel mariage est issu Daniel de Cardon ; Didier de Cardon fut tué devant Jametz, Capitaine d'une compagnie de chevau-légers ;
(5) Contrat de mariage de 1573.
Marie de Xonot était veuve, de Joachim de Savigny, seigneur des Roches ; c'est le même Didier de Cardon, énoncé dans le procès-verbal de la noblesse pour la rédaction de la coutume de Bar, en l'an 1579 (1). Didier de Cardon avait deux soeurs, Jeanne, qui fut mariée à Nicolas de Moncel, seigneur de Beauzey, et Françoise de Cardon à Nicolas d'Ambly. Daniel de Cardon, seigneur de Vidampierre, Gomecourt, Beauzey, Heippe, Villers en Voivre, et Mèzeray, chambellan de S. A. le duc Henry de Lorraine, était fils de Didier de Cardon et de Marie Xonot.

Il épousa, en premières noces (2), Catherine de Rarécourt, fille de Nicolas de Rarécourt, seigneur de Maujouy, Houdémont, Julvécourt, lieutenant d'une compagnie de cinquante hommes d'armes ; duquel mariage il n'eut qu'une fille morte religieuse.

Daniel de Cardon se remaria en secondes noces avec Louise de la Mothe, fille de très honoré seigneur Louis de la Mothe, seigneur de Lanfroicourt (3), Vandeleville, Fauconcourt, et d'honorée dame Anne de Gatinois, dont il eut plusieurs enfants morts en bas age. Il n'est resté que Jean Philippe de Cardon.

Daniel de Cardon quitta pour lors le Barrois, où ses prédécesseurs avaient toujours demeuré, et vint s'établir en Lorraine. Louise de la Mothe, sa femme, étant la dernière et seule héritière de sa maison, tous ses biens tombèrent dans celle de Daniel Cardon. Il avait, avant son second mariage, son entrée dans l'assemblée de l'ancienne chevalerie, comme il est prouvé par plusieurs lettres (4) du duc Henry, par lesquelles il lui est ordonné de se trouver aux assemblées de ladite noblesse, à Nancy.

Daniel de Cardon était très estimé et considéré de Charles IV. Il signa au testament du duc Henry, avec la première noblesse du pays. Daniel de Cardon fut enterré dans la chapelle seigneuriale du château de Vandeleville en 1638.
(1) Partage de 1570.
(2) Contrat de mariage de 1604
(3) Contrat de mariage de 1621
(4) 10 février 1619 ; 17 octobre 1619, et 24 octobre 1621.
Jean-Philippe de Cardon, chevalier, seigneur de Vidampierre, Vandeleville, Fauconcourt, Heippe, Vraiville, Courcelles et grand grayer du duché de Lorraine et de Bar, était fils de Daniel de Cardon, et de Louise de la Mothe. Il avait épousé (1) Marie de Tournebulle, fille de très honoré seigneur Anéa de Tournebulle, chevalier, seigneur de St-Lumiersein, Busemont, Possesse, etc. gouverneur du fort de Nioullet près de Calais ; et de dame Nicole de Comitin : ils ont eu douze enfants, dont cinq morts en bas age. Louis de Cardon, major de cavalerie dans le régiment de Pracontal, au service de S. M. très chrétienne, mourut à Stralen.

Jean Philippe de Cardon, IIe du nom, sera mentionné plus bas, et Nicolas de Cardon, chambellan de l'empereur, capitaine de cuirassiers à son service, fut tué sut les frontières de la Transylvanie.

Jean-Philippe de Cardon de Vidampierre, étant resté très jeune sans père ni mère, alla trouver Charles IV à Bruxelles, où il était alors, qui le prit pour son page. Nommé ensuite enseigne colonel au régiment de Fauche, il se trouva à la bataille de Lens, où il fut blessé de trois coups d'épée et fait prisonnier : de là, il fut nommé cornette puis lieutenant des chevau-légers de la garde du duc Charles IV ; il s'acquit l'estime et l'amitié toute particulière de ce prince, qui lui donna une pension considérable (2) et la charge de grand gruyer de Lorraine, charge qui a été créée par Jean duc de Calabre, et qui a toujours été remplie par les plus anciennes maisons de ce duché.

(3) Jean-Philippe de Cardon est enterré dans la chapelle seigneuriale de Vandeleville. Jean-Philippe de Cardon, comte de Vidampierre (4) second du nom, chevalier, seigneur de Vandeleville, Fauconcourt, Heippe, Lanfrancout, Villers, Bonnaille, colonel d'infanterie pour le roi très chrétien (5), chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint Louis
(1) Contrat de mariage de 1657.
(2) Provisions de la charge de grand gruyer en 1662
(3) En 1677.
(4) Titré comte de Vidampierre en 1712
(5) En 1706
(1), conseiller d'état, premier gentilhomme de la chambre, chambellan de S. A. R. le grand duc Léopold de Lorraine, gouverneur des princes ses fils (2), (leurs A. R. François Ier, depuis empereur, le prince Charles, gouverneur du Pays Bas, et le prince Clément), enfin premier gentilhomme de la chambre de l'empereur François, et fils de Jean-Philippe de Cardon, et de Marie de Tournebulle , a épousé (3) Françoise Gabrielle Eugénie de Capisuchy Bologne, fille de messire Pierre Gaston Capisuchy Bologne, marquis de Bonnecourt, seigneur de Thivet, Vezaignes, Poinson et Andilly, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint Louis ; et de dame Charlotte Elisabeth de Broussel ; de ce mariage sont issus cinq enfants dont il sera parlé plus bas. Jean Philippe, comte de Cardon de Vidampierre (4) a été enterré dans la chapelle seigneuriale de Vandeleville. Le grand duc Léopold, voulant témoigner à Jean-Philippe Cardon, comte de Vidampierre les satisfactions qu'il éprouvait de ses services, lui fit une pension de 6000 fr. réversible à sa femme et ses enfants mâles, et érigea sa terre de Vandeleville en comté. L'on rapportera ici un extrait des lettres patentes rendues à cet effet (5), étant trop étendues pour les donner en leur entier.
(1) En 1704
(2) Commission de gouverneur en 1711
(3) Contrat de mariage en 1707.
(4) Mort en 1744
(5) En 1723
Lettres patentes données par le duc de Lorraine, par lesquelles, en considération des services de la famille de son très cher et féal conseiller d'état, premier gentilhomme de la chambre des princes ses fils, ci-devant colonel au service de France, et chevalier de l'ordre royal et militaire de Saint Louis, le sieur Jean-Philippe, comte de Cardon de Vidampierre, chevalier, seigneur de Vandeleville, de Fauconcourt, etc. et spécialement du sieur Jean-Philippe Cardon de Vidampierre, son père, en qualité de lieutenant des chevau légers de la gardé du duc Henni IV, et ensuite de grand gruier de Lorraine, et de son aïeul le sieur Daniel de Cardon de Vidampierre, comme chambellan du duc Henri, et aussi de belles et louables qualités qui se rencontraient en la personne dudit sieur Jean-Philippe, comte de Cardon de Vidampierre, qui avait porté S. A. R. à lui confier le soin de l'éducation des princes ses fils, sa dite Altesse lui donna ses terres et seigneuries de Dommarie et Deulémont, et les unit à celles de Vandeleville et Fauconcourt, et érigea le tout en dignité de comté sous le nom de comté de Vandeleville ; voulant que le sieur comte de Cardon de Vidampierre, ses enfants, héritiers, ayant cause, puissent se qualifier comtes de Vandeleville, etc. Ces lettres signées Léopold, et plus bas par S A. R., signé Labbé scellé et dûment enregistré.

Jean Joseph Antoine Cardon, comte de Vidampierre, fils aîné de Jean Philippe de Cardon, comte de Vidampierre et de Vandeleville, et de Françoise Gabrielle Eugénie Capisuchy de Bologne, officier au régiment du roi très chrétien, chambellan du roi Stanislas, roi de Pologne, a épousé Marguerite Floquet, fille du sieur Antoine Floquet, maître d'hôtel du roi de Pologne, dont sont issus plusieurs enfants, mentionnés plus bas.

Charles Hubert de Cardon de Vidampierre, fils cadet de Jean-Philippe, maréchal des camps (1) et armées du roi très chrétien, premier gentilhomme de la chambre de Stanislas, roi de Pologne, marié à N.... de Grandvilard (2) n'a pas laissé de postérité.

Léopoldine Elisabeth Cardon de Vidampierre, soeur du précédent, fille d'honneur de S. A. R. madame la duchesse de Lorraine, dame de l'ordre impérial de la croix étoilée, mariée (3) à François, comte de Bloise, d'Hannouville, chambellan du duc Léopold, etc.

Anne Marguerite de Cardon, soeur de la précédente, fille d'honneur de S. A. R. madame la duchesse de Lorraine , dame de l'ordre impérial de la croix étoilée, mariée à Joseph Jean François Alexandre, comte de Rasière, saigneur d'Euvezin, Bouillonville, Essey, grand bailli de Thiaucourt.
(1) Brevet de 1784
(2) Contrat de mariage de 1734.
(3) Contrat de mariage de 1736
Léopoldine Charlotte Elisabeth de Cardon de Vidampierre, troisième soeur, dame d'honneur de S. A. R. madame la duchesse de Lorraine, a épousé (1) du Tertre de Laubepin, marquis de Chilly, seigneur de Chilly et capitaine au régiment de Monaco.

Jean Joseph Antoine, comte de cardon de Vidampierre, second du nom, fils de Jean Joseph Antoine et de Marguerite Floquet ; capitaine d'infanterie, fusillé (2) à Quiberon, en Bretagne, comme faisant partie du corps du comte de Damas, émigré.

Charles Joseph, comte de Cardon de Vidampierre et de Vandeleville, frère cadet, dernier du nom, ancien capitaine de cavalerie, chevalier des ordres royaux de Saint louis et de la Légion d'honneur, marié (3) à Louise Josèphe de Cherisey (4) fille de Jean-Joseph de Cherisey, lieutenant général des armées du roi, commandeur de l'ordre royal et militaire de Saint Louis, et de dame Charon, duquel mariage est née une fille.

Anne Josèphe Claude Cardon de Vidampierre, soeur des deux précédentes, élevée à la maison royale de Saint-Cyr, a épousé (5) Louis Philippe Eugène, vicomte de Béthune, fils de Marie François Joseph, comte de Bethune seigneur de Penin, Ene, Saint-Venant, Lille, Gouy, maréchal des camps et armées du roi, assassiné révolutionnairement à Arras, en 1793, et de N. de Calonne.
(1) Contrat de mariage de 1744.
(2) En 1793, le 30 juillet.
(3) Contrat de mariage de 1793
(4) Moinesse et chanoinesse de Saint Louis de Metz
(5) Contrat de mariage de 1802

01 août 2006

Quelques familles du Dictionnaire Universel de la Noblesse

Quelques familles extraites du Dictionnaire Universel de la Noblesse de France par M. de Courcelles. Les cinq tomes de ce dictionnaire sont disponibles sur BnF/Gallica aux adresses suivantes :

Tome I : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036854
Tome II : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036855
Tome III : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036856
Tome IV : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036857
Tome V : http://gallica.bnf.fr/document?O=N0036858

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Tome I ; page 60

D'AUDIFFRET, famille d'origine chevaleresque de la vallée de Barcelonnette, dans les états de Savoie, qui s'est rendue recommandable par ses services ; elle a produit un général des armées du roi René, un autre général des armées de l'empereur Otton , des officiers supérieurs, des commandants de place, etc. La branche établie en Sardaigne, jouit du titre légal de comte de Mortigliengo, par érection, de sa majesté sarde. La branche établie en Provence a le titre de comte dans des brevets et commissions depuis 1740. D'or, au chevron d'azur, chargé de cinq étoiles du champ et accompagné en pointe d'un faucon posé sur un rocher de sable, la tête contournée et la patte dextre levée ; à la bordure denticulée du dernier émail de seize pièces.

Tome II ; page 31

DES MICHELS DE CHAMPORCIN, en Provence : Cette famille a pour auteur Claude des Michels (fils de Guy des Michels), qui fut seigneur de Champorcin et de la Javie, par la donation que lui en fit, en 1456, noble Bertrand de Cornut, son beau-frère. Il fut père de Jacques de Michels, seigneur de Champorcin et de la Javie, qui, en conséquence de la susdite donation, fui anobli par lettres-patentes du duc de Calabre et de Lorraine, du 20 janvier 1456. La Chesnaye dit cette famille originaire du Piémont, et cite un Jean des Michels, juge-mage du comté de Piémont, vers l'an 1296. Elle a donné des officiers dans la cavalerie, l'artillerie et la marine. D'azur, au cor de chasse d'or, adextré en chef d'une croisette de Lorraine du même, et sénestrée d'une épée d'argent. Tenants : deux génies armés, l'un de l'épée, et l'autre du cor de chasse. Cimier : une croix de Lorraine. Devise : Signo, manu, voce vincio.

Tome II ; page 231

DE REMUSAT, noblesse très ancienne de Provence, alliée dans les quatorze et quinzième siècles, aux plus illustres familles de cette province, mais ayant dans es derniers tems professé le commerce maritime à Marseille. Elle a obtenu de sa majesté des lettres de maintenue, en août 1817, sur les preuves qu'elle a faites par pièces authentiques devant la commission du sceau, en remontant filiativement jusqu'à son septième aïeul, qui vivait et était qualifié noble en 1442. Des lettres de Charles IX, données à Moulins le 10 janvier 1566, enregistrées au parlement d'Aix, le 31 mai suivant, puis au greffe de la sénéchaussée de Marseille, à la requête de Guillaume de Montolieu, autorisaient les nobles à commercer en gros à Marseille sans déroger à la noblesse. Cette famille a donné un brigadier des armées du roi, un avocat général à la cour des comptes, aides et finances d'Aix, aujourd'hui préfet du Nord, plusieurs chevaliers de Saint-Louis. Le nom de Rémusat est des plus anciens dans la Provence. Cette famille possède un verbal d'installation de viguier de Marseille, en date du 16 avril 1365, extrait des archives de cette ville, en faveur de Guillaume de Rémusat, chevalier, seigneur de Montmaurin, nommé viguier, en remplacement de Landulfe, de Brancas. Ce Rémusat y est qualifié nobilis et egregius vir, dominus Guillelmus de Remusat, miles, dominus Montismaurini. Armes : d'azur, au chevron, accompagné en chef de deux roses, et en pointe d'une hure de sanglier, le tout d'or.

Tome II ; page 316

DE SAVOURNIN, seigneurs d'Aiglun, famille ancienne de Provence, qui prouve sa filiation depuis Dominique Savournin, qui testa en 1585. Jacques, Honoré et Théophile Savournin, ses enfants, partagèrent la succession, le 15 septembre 1616 ; ils ont fait de belles alliances. Cette famille fut maintenue dans sa noblesse en 1668. D'azur, à trois coeurs aboutés d'or.

Tome II ; pages 454 à 460

DE VIDAMPIERRE (CARDON). Longue généalogie qui permet de compléter la descendance de Jean-Philippe de Cardon de Vidampierre et Françoise-Gabrielle-Eugénie de Capisuchy-Bologne.

Tome III ; page 2

D'ABON, seigneurs d'Autraix, de Reinier et de Montfort, famille ancienne originaire de Gap, en Dauphiné, dès l'an 1414, elle jouissait des privilèges accordes aux gentilshommes. Elle descend de Pierre d'Abon (Abanis), notaire à Gap, l'an 1412, époque où cet art, loin de déroger à la noblesse, était même un exercice noble. Jean d'Abon , son fils, fut compris comme noble dans la révision des feux de Freynouse de l'an 1457. Parti, émanché d'or et d'azur de six pièces, les pointes arrondies.
Voir Anne d'Abon dans la descendance de Benoit de la Font de Savines et Catherine de la Vilette


Tome III ; page 226

DE GAILLARD, seigneurs de Bellafaire, en Provence, famille des plus anciennes de cette province. La possession des fiefs de Bellafaire, de Gigorre (Gigors) et de Bayars (Bayons), dont elle jouissait dès le quatorzième siècle, tems auquel les nobles seuls pouvaient tenir fiefs, lui donne un titre primordial. Elle s'est soutenue toujours noblement. Pierre de Gaillard qui en était le chef, fut père de Gaillard de Gaillard, vivant en 1309. Cette famille parait s'être éteinte dans la personne de Jean de Gaillard, IIIe du nom, qui n'eut de son alliance avec la fille de Pompée de Virait, que quelques filles et un fils, mort sans postérité. D'azur à trois fasces d'or ; au chef cousu de gueules, chargé de trois roses d'argent.

Tome III ; page 256

DE GOMBERT, seigneurs de Dromon, de Saint-Geniés et de Verdaches, en Provence, famille ancienne qu'une tradition fait originaire d'Espagne. On trouvait le nom de Gombert dans plusieurs chartes de l'évêché de Marseille et de l'abbaye de Saint-Victor. Guillaume Gombert fut présent à l'acte passé entre l'évêque et les habitants, pour les droits qu'il prétendait depuis le douzième siècle. On trouve également dans un acte de l'an 1220, aux registres de l'hôtel de ville, que Baldouin Gombert était un des chefs de la ville, qualifié dans ce registre, chevalier Gombert. Pierre Gombert fut procureur général de Charles II, comte de Provence ; il assista à la confirmation des privilèges de Marseille, accordé par le roi Robert, en 1312. Celui-ci est qualifié chevalier et jurisconsulte ; ses descendants ont acquis les terres de Dromon, de Saint-Geniés et de Verdaches. Ecartelé au 1 et 4 d'azur, au lion d'or; aux 2 et 3 de gueules, au château sommé de trois tours d'or.

Tome III ; page 401

DE LAUGIER, illustre et ancienne maison de chevalerie de Provence. Elle a pour auteur Raymond de Laugier, mentionné au nombre des barons provençaux, qui, l'an 1114, suivirent le parti de Bérenger, comte de Provence, dans la guerre qu'il fit à la maison des Baux. Depuis cette époque, cette maison n'a cessé de remplir des emplois distingués à la cour, dans les conseils et dans les armées des comtes de Provence. Elle a donné des capitaines de compagnies d'hommes d'armes de ordonnances, et un grand nombre d'officiers supérieurs et généraux au service de nos Rois. Elle s'est divisée en plusieurs branches, 1°. Les seigneurs de Villars, de Verdaches, d'Auzet et de Châteauredon, titres barons de Laugier ; 2°. Les seigneurs de Beaucouse et de Thoard ; 3°. Les seigneurs du Puy ; 4°. Les comtes de Laugier ens Lorraine. Ces diverses branches se sont alliées aux maisons d'Agoult, d'Arbaud, de Bardonnenche, Barras, Baschi, Berthet de la Clue, Bry d'Arcy, Castellane, Estelle Daren, Guiraman, Laurens, Lincel, du Mesnil, la Pierre de Châteauneuf, Pontevès, Pontis, du Puget Saint-Marc, Rémusat, Rennel , Richier-Montjardin, Rians, Ripert, Roux de la Pérusse, Saporta, Servières, la Tour-du-Pin Gouvernet, Verdillon, Vero, etc., etc. D'argent, au lion de gueules. Supports : Deux lions. Devise : Non fortior alter.

Tome IV ; page 276

DE BERNARD ou BERNARDI.

Tome IV ; page 366

DE DAMIAN seigneurs du Vernegues et de Vinsargues en. Provence ; famille originaire du Piémont. Charles de France, duc d'Orléans et de Valois, comte d'Ast, agrégea, le 13 décembre 1460, à la noblesse de son comté, Guillaume Damian, seigneur de Vernegues en Provence, où il était venu s'établir en 1440. Benoît, son frère, qui demeura en Piémont, où il eut la terre de Castelinard, à dix milles de la ville d'Ast, forma une branche qui subsiste avec distinction en la personne des. Comtes de Castelinard et de Verdun, qui portent les mêmes armes que ceux de Provence. Cette famille, outre des alliances considérables, a fourni un maréchal des camps et armées du Roi , plusieurs officiers supérieurs, des gouverneurs de places, des chevaliers et commandeurs de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, et s'est alliée aux maisons d'Agoult d'Ollières, d'Albessy, d'Andréa de Barrême, de Bouchard d'Esparbès, d'Aubeterre, de Castellane-Adhémar, de Cambis, de Chapus, de Châteauneuf-d'Entragues, d'Escalis, d'Etienne, l'Evêque de Saint-Étienne, de Florence, de Fougasse, de Franconi, de Galiens des Issards,de Gérente, de Lauris-Taillades, de Malet, de Manville, le Meingre de Boussicaud, de Panisse, de Ravel, de Rodulph-Limans, de Raousset d'Aurons, de Sade, de Seytres, etc. Armes : de gueules, à une étoile à huit rais d'argent au chef d'or, chargé d'une aigle de sable.