25 février 2006

La maison de Theys du Dauphiné

Theys
Armes : de gueules, à deux fasces engreslées d'argent.

Dessin de Amaury de la Pinsonnais publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb

Annuaire de la noblesse de France 1876
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036603
Technorati Tags :
Cette maison d'ancienne chevalerie du Dauphiné est connue depuis Morard de Theys, qui vivait en 1185. Le château de Theys, situé près de Grenoble, est appelé, dans les anciens titres latins, Toedium (ennui), et sa position, comme le fait remarquer Chorier, semble mériter ce nom. Au XVIe siècle, il fut apporté en dot, par Jeanne de Theys, à Claude de la Porte, seigneur d'Eydoches, de Chaponay, etc., qui vendit, en 1563, le fief de Mollarond à Guillaume de Portes, tige des Portes d'Amblérieux.

En 1230, vivait Anthelme de Theys, et, en 1244, Richard-Albert de Theys reconnut tenir fief de Chabert de Morestel. Girard de Theys ; mistral de Bellecombe en 1287, eut son fils pour successeur dans cette charge. François de Theys servit l'empereur Albert en Italie ; Mermet et François de Theys combattirent à Varey en 1325 ; et autre François de Theys, seigneur de Thorane en 1342, fut membre du conseil donné par le Dauphin à l'archevêque de Lyon, son lieutenant général. Jean de Theys, fils de François et père de Pierre de Theys, seigneur de Molard, est cité par Chorier comme vivant en 1429.

Pierre de Theys, dit le capitaine la coche, lieutenant du baron des Adrets, gouverneur de Grenoble en 1561, défendit avec bravoure cette ville. Il combattit à Jarnac et à Moncontour et périt assassiné le 28 novembre 1569 (Biographie du Dauphiné, par Rochas). Un autre Pierre de Theys, seigneur d'Herculais, en latin de Reculato, se fit également remarquer dans les guerres civiles de religion sous les ordres du connétable de Lesdiguières. Virginie de Villeneuve, veuve de Pierre de Theys, fit enregistrer, en 1697, les armes de son mari dans l'Armorial général (Reg. du Dauphiné, p. 409).

La souche de cette maison s'est divisée en plusieurs branches, dont la principale, celle des seigneurs de Sillans, s'est éteinte avec Guy de Theis, seigneur de Sillans et de Mollarond , mort sans postérité vers le milieu du XVIe siècle. Sa soeur et héritière, Jeanne de Theys, épousa Claude de la Porte, comme il est dit ci-dessus.

Guy Allard s'exprime ainsi au sujet de cette famille : « Ceux de cette maison estoient gens de bonne mine, c'est ce qui a donné lieu à cet épitète : MINE DE THEYS... » (Nobiliaire du Dauphiné, page 347.)

Armes : de gueules, à deux fasces engreslées d'argent.

19 février 2006

Beaumont d'Autichamp, de la Freyte et du Repaire

Beaumont
Armes : de gueules, à la fasce d'argent, chargée de trois fleurs de lis d'azur

Dessin de Amaury de la Pinsonnais publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb

Annuaire de la noblesse de France - 1853
pages 194 à 196
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/doc?O=N036581
Le nom de Beaumont est, sans contredit, l'un des plus communs et des plus répandus en France. La Chesnaye des Bois ne cite pas moins de treize familles nobles qui le portent, et dans le Dictionnaire des postes on trouve soixante localités appelées ainsi.

La plus ancienne et la plus illustre des maisons de Beaumont est celle du Dauphiné, dont était issu Christophe de Beaumont, archevêque de Paris, et dont l'abbé Brizart a publié L'Histoire généalogique (2 vol. in-fo Paris, 1779).

Cette race chevaleresque eut pour berceau le château de Beaumont (de Bellomonte), situé près de Crolles, à cinq lieues de Grenoble. « Les historiens, dit Brizart, l'ont quelquefois appelé Beaumont de Crolles pour le distinguer de Beaumont-en-Triève, qui n'en est éloigné que de douze à quinze lieues, et d'autres châteaux et villages du nom de Beaumont qui se rencontrent en Dauphiné et dans différentes provinces du royaume. »

Une vieille chronique, citée par Guichenon, dit que Soffrey de Beaumont suivit en Palestine, l'an 1147, Amédée III, comte de Maurienne et de Savoie. Guy Allard et Brizart ont reproduit ce fait. Le nom et les armes de Soffrey de Beaumont ont été placés à la grande salle des Croisades du musée de Versailles. Les fleurs de lis qui chargent la fasce du blason des Beaumont leur ont été concédées en souvenir de la cession du Dauphiné à la France par Humbert II, dont Amblard de Beaumont était le conseiller. Elles ne devraient donc pas figurer sur cet écusson. (Voir l'Album historique du Dauphiné, p. 52. Paris, 1847, in-4o.)

La maison de Beaumont de Crolles a produit des généraux d'armées, des gouverneurs de provinces et de places, des chevaliers et des commandeurs de Malte et des Ordres du Roi, un évêque de Tulle, un archevêque de Paris duc et pair de France, un lieutenant général, Charles de Beaumont, comte d'Autichamp, commandeur de Saint-Louis et pair de France depuis le 47 août 1815.

On ne trouve point d'érections de terres en faveur de cette maison, mais au nombre de ses plus anciennes possessions se trouvent les baronnies du Repaire et des Adrets.

Elle a joui des honneurs de la cour en 1758 et 1761, en vertu de preuves faites au cabinet des Ordres du Roi. Sa filiation authentique remonte à Artaud de Beaumont, qui vivait en 1250 (voyez l'Histoire généalogique de Brizart). Elle a formé beaucoup de branches qui se sont éteintes, à l'exception de deux.
  1. Celle de La Freyte, qui s'est subdivisée en deux rameaux ; celui des Adrets, le puîné, s'est éteint en 1587 dans la personne de François de Beaumont, le célèbre baron des Adrets. L'autre, celui d'Autichamp, était représenté, en 1789, par : Jean Thérèse Louis de Beaumont, marquis d'Autichamp, né en 1738, qui a fait les campagnes de la guerre de sept ans, lieutenant général et grand-croix de Saint-Louis en 1814 ,chevalier des Ordres du Roi le 30 mai 1825 ; et par Antoine Joseph Eulalie de Beaumont, comte d'Autichamp, né en 1744, qui fit les campagnes de Corse et d'Amérique, fut créé maréchal de camp en 1783, lieutenant général retraité et officier de la Légion d'honneur le 19 mars 1821. Il a laissé deux fils : 1° Charles de Beaumont, comte d'Autichamp, né en 1770, général vendéen, appelé à la pairie en 1815, lieutenant général, commandeur de Saint-Louis depuis 1814, veuf 1er octobre 1848. 2° Marie Jean Joseph Jacques de Beaumont, vicomte d'Autichamp, né en 1768, maréchal de camp en 1814, lieutenant des gardes du corps du roi, compagnie de Noailles, après la campagne de la Vendée en 1815.

  2. Celle des seigneurs du Repaire, qui était représentée en 1789 par Christophe, comte de Beaumont, petit neveu de l'archevêque de Paris, marié à Madeleine Joséphine de Grossolles-Flamarens, dont il eut : Amédée, comte de Beaumont, qui n'a pas d'enfants, et Amblard, comte de Beaumont, marié à N... de Perrochel, veuve depuis 1846, dont sont issus : 1° Olivier de Beaumont, mort sans alliance le 8 mai 1844 ; 2° Marie de Beaumont, unique héritière de son rameau, et mariée le 9 avril 1852 à Alfred Adrien, comte de Noailles, ancien attaché de la légation française en Chine.

18 février 2006

Beaumont en Dauphiné

Beaumont
Armes : de gueules à une fasce d'argent chargée de trois fleurs de lys d'azur.

Supports : deux sauvages de carnation, armés de massues.

Cimier : une tête de licorne d'argent.

Couronne de marquis.

Devises : IMPAVIDUM FERIENT RUINE ; et : AMITIE DE BEAUMONT.

Cri de guerre : BEAUMONT ! BEAUMONT !

Dessin de Amaury de la Pinsonnais publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb

Annuaire de la noblesse de France - 1860
pages 140 à 145
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/document?O=N036588
Cette maison, de race chevaleresque, est une des plus illustres de la province du Dauphiné, et son origine remonte à des temps si reculés, que Guy Allard a dit d'elle : « Il n'en est point qui la surpasse en ancienneté; il en est peu qui l'égalent. »

Au nombre de ses premiers auteurs on trouve Humbert, qui signa comme témoin au bas d'une charte du prieuré de Domène (1080) ; Pierre et Guigues, qui confirmèrent en 1108 plusieurs donations de leur père en faveur de l'église de Grenoble ; Soffrey, chevalier croisé en 1147 (voyez la notice déjà donnée dans l'Annuaire de 1853, p. 194, dont celle-ci n'est que la suite et le complément). Soffrey de Beaumont s'étant distingué en Terre sainte, le pape Alexandre III lui inféoda quelques dîmes dans le Viennois par bulle du mois de mai 1163.

La filiation suivie et prouvée par actes authentiques commence à Artaud I, seigneur de Beaumont et de la Freyte, chevalier, qui vivait encore en 1250 (Histoire généalogique de la maison de Beaumont, par l'abbé Brizart, 2 vol. in_fo. 1779). Sa descendance a produit entre autres personnages cités avec éloge par les historiens : Henri de Beaumont, qui se signala à la bataille de Varey en 1325 ; Artaud IV, auquel Amé III, comte de Genève, donna en 1327 l'investiture d'une forteresse, en considération de son illustre naissance : « Propaginis ejus famosa commendatio debet eidem merito suffragari » ; Amblard Ier, dit le grand Amblard, honoré pendant plus de vingt ans de toute la confiance du dernier des Dauphins, qui, pour se l'attacher par des liens plus étroits, lui fit épouser une de ses parentes en 1336. La maison de Beaumont conserve encore, comme titres précieux, les lettres du roi Philippe de Valois de 1343, et celles du roi Jean et du Dauphin, depuis Charles V, de l'an 1354, qui établissent que la cession du Dauphiné à la France fut due en grande partie aux soins et au zèle d'Amblard.

Il faut mentionner encore : Humbert de Beaumont, seigneur si puissant à la fin du XIVe siècle, qu'il osa lutter tour à tour contre son cousin Louis de Poitiers, comte de Valentinois, contre le roi de Sicile et contre le pape, souverain du comtat Venaissin ; Laurent de Beaumont de Saint-Quentin, Balthazar et Jean de Beaumont, dignes compagnons du chevalier Bayard ; et enfin le célèbre François de Beaumont, baron des Adrets, dont les grandes qualités guerrières ont été ternies par un caractère dur et farouche ; mais que ses ennemis se sont efforcés de rendre encore plus odieux en exagérant les faits.

Antoine de Beaumont se distingua dans les guerres de religion et périt sur le champ de bataille en 1573 ; Gaspard, son fils, mourut vers 1617, après s'être ruiné pour soutenir la cause royale ; Charles de Beaumont d'Autichamp commanda l'arrière-ban de la noblesse du Dauphiné en 1690 ; Louis Joseph de Beaumont, marquis d'Autichamp, fut tué à la bataille de Lawfeld en 1747 ; son fils Jean Thérèse Louis Joseph, chevalier de Saint-Louis et des ordres du roi, colonel du régiment de dragons de son nom en 1789, suivit le comte d'Artois dans l'émigration, se distingua à la défense de Maestricht contre les troupes républicaines et fut nommé en 1845 lieutenant général. Il donna encore, à 92 ans, des preuves de bravoure et d'énergie au mois de juillet 1830 en défendant contre l'insurrection le Louvre, dont il était gouverneur.

Dans la marine, Antoine, vicomte de Beaumont, capitaine de vaisseau, commandant d'escadre, chevalier de Saint-Louis, se distingua dans la guerre de 1778, s'empara, le 11 septembre, d'une frégate anglaise après un combat glorieux et acharné ; Guillaume Joseph, baron de Beaumont, de la branche Verneuil-d'Auty, capitaine de vaisseau, chevalier de Saint-Louis, fit la campagne des princes de 1792 ; son fils Adrien Jacques Joseph Charles, comte de Beaumont, chevalier de Malte, de Saint-Louis, de la Légion d'honneur, de Saint-Ferdinand d'Espagne et de Saint-Wladimir de Russie, décoré de la croix de bronze d'Autriche, élevé dans l'intimité du malheureux Dauphin (Louis XVII), servit dans l'armée autrichienne, fit toutes les campagnes contre Napoléon Ier, et fut sous la Restauration capitaine d'état-major de la garde royale, puis chef d'escadron au 12e chasseurs. Ses deux fils Arthur et Stanislas de Beaumont, entrés fort jeunes au service d'Autriche, s'y sont distingués dans les luttes révolutionnaires de 1848 et 1849 à Vienne, en Hongrie et en Italie.

Au-dessus de toutes ces illustrations planent, à une grande hauteur, deux figures vénérables celle de Christophe de Beaumont, archevêque de Paris 1746-1781, le courageux adversaire des philosophes et des jansénistes ; celle de Charles Marie Auguste Joseph, comte d'Autichamp, lieutenant général, pair de France, grand-croix de Saint-Louis et de Saint-Ferdinand d'Espagne, commandeur de la Légion d'honneur, naguère chef du nom et des armes de la maison de Beaumont, qui, après avoir couru les plus grands dangers comme capitaine adjudant-major dans la garde du roi Louis XVI, à la journée du 10 août, devint un de ces braves généraux vendéens, types d'honneur et de fidélité, et qui, à la mort de Stofflet, commanda en chef les débris de l'armée d'Anjou. En 1815, on le retrouva à la tête du mouvement royaliste de l'Ouest, et, en 1832, fidèle à l'appel de madame la duchesse de Berry. Poursuivi et condamné à mort par contumace, il passa quelques années dans l'exil, et, s'étant constitué prisonnier, il fut acquitté par le jury d'Orléans ; il vivait depuis cette époque dans la retraite où la mort l'a frappé le 6 octobre 1859.

Des nombreuses branches qu'a formées la maison de Beaumont, il en reste quatre, dont voici l'état actuel :

I. BRANCHE D'AUTICHAMP.

Charles Marie Auguste Joseph, comte de Beaumont d'Autichamp, lieutenant général, pair de France, chef du nom et des armes, né à Angers, le 8 août 1770, mort à La Rochefatou, le 6 octobre 1859, marié à Marie Élisabeth Charlotte Henriette Julie de Vassé, dont :

  1. Marie Pierre Charles, vicomte d'Autichamp, né en 1797, capitaine de carabiniers, démissionnaire en 1830 ;

  2. Marie Antoine Paul César Achille, comte d'Autichamp, officier aux lanciers de la garde royale, démissionnaire en 1830, marié à Félicie Marie Gabrielle de Suzannet, veuve en 1848, dont :

    1. Marie Charles Adhémar de Beaumont ;
    2. Marie Louise Noémie de Beaumont ;
    3. Marie Charlotte Clémentine Emma de Beaumont.

  3. Marie Gabriel Joseph Amblard, comte d'Autichamp, marié à Marie Antoinette Adeline de Maupas dont : Marie Augustine de Beaumont.

  4. Marie Charles Anatole, comte d'Autichamp, marié à Gabrielle Janvre de Bernay, dont :

    1. Marie Charles Louis Hubert Anatole ;
    2. Marie Charles Christophe Adrien ;
    3. Marie Hubert Stanislas Gabriel Hippolyte ;
    4. Marie Charles Louis Amblard Anatole.

  5. Marie Elisabeth Urbaine Antoinette Henriette de Beaumont, mariée en 1825 à Auguste Balthazar Charles Pelletier, comte de la Garde, pair de France, maréchal de camp ancien ambassadeur.
II. BRANCHE DE SAINT-QUENTIN.

Paul Hyacinthe Christophe, marquis de Beaumont Saint-Quentin, ancien garde du corps, marié à Anne Marie Joséphine Emé de Marcieu, fille du comte Eléonore Emé de Marcieu, et de Charlotte de Cossé-Brissac, dont : Raoul Adrien Paul Christophe, né 3 novembre 1852.

Frère.

Claude Charles Alexandre, comte de Beaumont Saint-Quentin, né en 1799, ancien garde du corps, marié en 1821 à Louise Tache, dont :
  1. Charles Paul Étienne de Beaumont ;
  2. Laure Ernestine Fortunée de Beaumont ;
  3. Hélène Pauline de Beaumont ;
  4. Marthe Alexandrine de Beaumont ;
  5. Hyacinthe de Beaumont.
III. BRANCHE DE VERNEUIL D'AUTY.

Christophe Amblard Jean Éliacin, marquis de Beaumont, né en 1823.

Cousin.

Adrien Jacques Joseph Charles, comte de Beaumont ancien officier supérieur de cavalerie, chevalier de Saint-Louis, etc., marié à Antoinette Anne Victorine de Chaumont de Mareil, fille d'Antoine Charles de Chaumont, comte de Mareil, chevalier de Saint-Louis, maréchal de camp, et d'Antoinette Françosie Brochet de Saint-Prest, comtesse du Plessis-Choisel, dont :
  1. Marie Antoine Arthur, comte de Beaumont, capitaine de cavalerie au service d'Autriche, chambellan de Sa Majesté Impériale et Royale, marié 17 octobre 1853 à Mélanie Geneviève Louise de Bessay, fille du comte Paul Isaac Benjamin de Bessay et de Geneviève Nelly Henriette Gazeau de la Boissière, dont :

    a. Marie Antoinette Geneviève Adrienne Charlotte, née 21 avril 1855 ;
    b. Marie Antoinette Pauline, née 10 avril 1856 ;
    c. Henriette Marie Thérèse Louise, née 19 septembre 1857, filleule de M. le comte et de madame la comtesse de Chambord ;
    d. Marie Stanislas Mélanie Marguerite, née 25 août 1858.

  2. Stanislas Marie Joseph, comte de Beaumont, né en 1825, commandant d'escadron au service d'Autriche, marié 10 juin 1856 à Marie de Récourt ;

  3. Henriette Thérèse Françoise de Beaumont, née en 1823, mariée en 1844 à Joseph Jacques Ladislas de Chastenet, comte de Puységur ;

  4. Marie Françoise Hortense de Beaumont, née en 1833, mariée 10 avril 1855 à Casimir, comte de Bruc de Montplaisir.
IV. BRANCHE DU REPAIRE.

Christophe Louis, marquis de Beaumont, chevalier de Saint-Louis, ancien officier de cavalerie, marié en 1820 à Geneviève Thérèse Charlotte d'Astin, dont :
  1. Isabelle Charlotte de Beaumont, né en 1821 ;
  2. Humbert Guillaume Louis, né en 1827 ;
  3. Armand Christophe, né en 1830 ;
  4. Armande Marie, née en 1840.
Cousins
  1. Aymar François Louis Guillaume de Beaumont, né en 1819, marié en 1857 à Albertine de Solage ;
  2. Armande Euphrosine Louise de Beaumont, mariée à M. de Calbiac ;
  3. Élisabeth Marie Louise de Beaumont, mariée à M. de Bonald ;
  4. Joseph Emmanuel Raoul de Beaumont, né en 1829 ;
  5. Christophe Victoire Amable, vicomte de Beaumont, marquis de Baynac, marié à Irène Coignet, dont : Soffrey de Beaumont, né 24 juin 1857.
  6. Antoine Jean Baptiste Amblard, comte de Beaumont, marié à Bonne Françoise Thaïs de Perrochel, veuve en 1843, dont : Pauline Françoise Marie de Beaumont, mariée 9 avril 1852 à Alfred Adrien, comte de Noailles ;
  7. Christophe Amable Amédée, comte de Beaumont, officier d'état-major, démissionnaire en 1830, marié en 1829 à Marie Élisabeth de Beaumont, sa cousine germaine.


Voir aussi :
Article sur WikiPedia

11 février 2006

La famille Bayard du Terrail dans l'annuaire de la noblesse de France

Bayard du Terrail
Armes : d'azur, au chef d'argent, chargé d'un lion naissant de gueules, à la cotice d'or brochant sur le tout.

Dessin réalisé par Amaury de la Pinsonnais et publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.

Annuaire de la noblesse de France 1855
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/doc?O=N036583

Attention : Cette notice de l'Annuaire de la noblesse a suscité plusieurs critiques. Voir les commentaires à la suite de cet article.

La maison Terrail ou du Terrail, fertile en guerriers illustres, est, suivant quelques historiens, originaire d'Allemagne. Elle est connue en Dauphiné depuis Aubert du Terrail, qui fut mortellement blessé en 1325 à la bataille de Varey, livrée par le dauphin Guigues VIII à Edouard, comte de Savoie. Pendant deux siècles, chaque degré est marqué par la mort de son représentant sur le champ de bataille.

Robert du Terrail, fils d'Aubert, se distingua dans les guerres du dauphin Guigues VIII, et périt sur les Marches de Savoie en 1337. Il fut père de Philippe du Terrail, tué à la bataille de Poitiers en 1356. Pierre, fils de Philippe, périt à la journée d'Azincourt en 1415, et laissa entre autres enfants:
  1. Pierre II, qui suit ;
  2. Jacques, seigneur de Bernin, dont la descendance viendra ci-après.
Pierre du Terrail, deuxième du nom, eut pour sa part la terre et maison forte de Bayard dans la vallée de l'Isère, près Chapareillan. Après plus de trente ans d'éclatants services militaires, il succomba en 1465 à la bataille de Montlhéry.

Aimé du Terrail, fils de Pierre II, estropié d'un bras au combat de Guinegate, et contraint de quitter la carrière des armes, fut le premier qui ne partagea pas le sort glorieux de ses ancêtres morts depuis cinq générations au champ d'honneur. Il épousa Hélène Alleman, dont il eut :
  1. Pierre du Terrail, seigneur de Bayard, le célèbre chevalier sans peur et sans reproche, né en 1469, qui combattit à Fornoue, à Garigliano, à Agnadel, à Brescia, à Térouanne, à Marignan, et périt à la retraite de Rebec en 1524. Jeanne, sa fille naturelle, épousa François de Bocsozel, seigneur de Chastelard ;
  2. Georges du Terrail, qui dans la succession de son frère recueillit plus d'honneurs que de biens, et qui de Jeanne d'Arvillars, sa femme, remariée à Antoine Copier, ne laissa qu'une fille, Françoise, mariée elle-même à Charles Copier, fils d'Antoine ;
  3. et 4. Philippe et Jacques du Terrail, évêques de Glandevès.

Jacques Terrail ou du Terrail, seigneur de Bernin, frère de Pierre II et grand-oncle de Bayard, eut pour fils Pierre du Terrail, dont les enfants furent : Yves, qui continua la descendance, et Théodore Terrail, abbé d'Ainay, mort à Lyon en 1505.

Yves Terrail, seigneur de Bernin, inhumé à Ainay en 1487, épousa: 1° Alix d'Autun; 2° Louise de Guignot ; 3° Claude Revoire. Du premier lit était issue Madeleine Terrail, mariée au seigneur de Varey ; du second : 1° Catherine, mariée le 3 août 1504 à Geoffroy Guyot (et non à Arthaud de Salvaing, comme le prétend le président de Boissieu) ; 2° Marguerite, mariée à N. de Beaumont, seigneur de Saint-Quentin.

Gaspard Terrail, fils unique du troisième lit d'Yves, suivit Bayard en Italie, fut fait prisonnier à Pavie et mourut en 1550, laissant de Charlotte de Bossevin, dame de Pignan :
  1. François Terrail, capitaine de chevau-légers, tué à la Saint-Barthélemy, dont le fils, David Terrail, périt au siége de Cahours, et dont tes petits-fils, François et Thomas, moururent sans postérité ;
  2. Charles, qui suivra.
L'extinction de ce rameau et de la branche aînée, dont était le chevalier Bayard, et la déchéance du rameau cadet devenu protestant, ont fait croire à l'extinction de toute la famille. Le comte deWaroquier, dans son Tableau de la noblesse, 9° partie (1789), a ainsi établi par titres la filiation de l'autre branche.

Charles du Terrail, fils cadet de Gaspard, embrassa la religion protestante et mourut en 1562, laissant de Soffrea d'Arces, dite la belle Couvat, un fils qui suit.

Jaime Terrail dit Couvat, filleul de François, son oncle, et baptisé le 16 avril 1562 à Saint-Marcellin, épousa Ennemonde Rivolet. Leur fils unique, André Couvat, baptisé le 1er mai 1599 à Saint-Marcellin, décédé le 8 juillet 1684, avait épousé Guigonne Gennard, dont il eut Guignes Couvat, baptisé à Saint-Marcellin le 30 juin 1630.

Guigues mourut le 20 janvier 1684, laissant de Madeleine Drogal, sa femme, un fils qui suit.

Ennemond Couvat, baptisé le 29 février 1660, décédé le 25 janvier 1726, épousa Gasparde Bar, et en eut Claude Couvat, baptisé à Meylan le 21 janvier 1695, secrétaire greffier des communautés de Meylan et Saint-Mauris, décédé le 22 janvier 1761 ; il fit son testament le 2 novembre 1759 par-devant Revol, notaire à Grenoble, et laissa trois fils :
  1. Claude, qui a continué la descendance ;
  2. Antoine Couvat, dont aussi postérité ;
  3. François Couvat du Terrail, membre de la compagnie de Jésus, aumônier d'un couvent de religieuses à Saint-Denis en 1789, qui avait fait en 1785 production des pièces établissant sa filiation depuis Jaime Couvat, devant Raynaud Vallier, vibailli de Saint-Marcellin ; son petit-neveu, Jean-Baptiste Couvat du Terrail, capitaine de chasseurs à pied, est le représentant actuel de cette branche, seule aujourd'hui existante.
Les familles Combourcier, Toscan et Ponson, dont des rejetons ont emprunté le surnom du Terrail, soit au lieu de leur naissance, soit à la possession d'une terre, n'ont aucune communauté d'origine avec la maison du chevalier Bayard.

Alleman

Alleman
Armes : de gueules, semé de fleurs de lis d'or, à la bande d'argent brochant le tout.

Dessin réalisé par Amaury de la Pinsonnais et publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.

Annuaire de la noblesse de France 1855
BnF/Gallica : http://gallica.bnf.fr/doc?O=N036583
Le proverbe : « Gare la queue des Allemands » résume toute la puissance de cette grande race, dont les branches nombreuses étendaient leur domination sur presque toute la région montagneuse entre le Drac et l'Isère et sur les pays d'Oisans et de Valbonnais. On dit qu'elle était issue d'un seigneur allemand qu'Isarn, évêque de Grenoble, établit dans son diocèse après l'expulsion des Maures. D'autres lui donnent pour auteur Raoul Alleman, sixième fils de Raoul ou Rodolphe, prince de Faucigny, surnommé l'Allemand à cause de sa faveur à la cour de l'empereur Philippe de Souabe (1198-1208) ; mais on retrouve bien antérieurement des traces de son existence.

Cette maison a produit un cardinal archevêque d'Arles, Louis Alleman (1426-1457), deux évêques de Cahors, trois évêques de Grenoble, un grand prieur de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, des chevaliers de Malte, des chanoines comtes de Lyon, trois lieutenants au gouvernement du Dauphiné, des commandants d'armée, des conseillers et chambellans de nos rois. Soffrey Alleman dit le capitaine Molard, compagnon d'armes du chevalier Bayard, s'illustra sous les murs de Brescia et fut tué à la journée de Ravenne. Barrachin Alleman de Rochechinard suivit Charles VIII en Italie, et périt, en 1496, à la défense de Novare.

En 1453, il y eut un concordat fait entre quinze branches en présence de Siboud Alleman, évêque de Grenoble, pour régler leurs relations à venir. Il y fut convenu que tous les rejetons de la maison prendraient ou ajouteraient à leurs armes le blason des seigneurs de Valbonnais leurs aînés.

Parmi ces nombreuses branches, les principales étaient celles de Séchilienne, d'Uriage, de Vaulnaveys, de Montmartin, de Rochechinard, de Champs, de Puvelin, d'Arbent en Bugey, de Montejeffon en Franche-Comté, et (d'après l'Hermite Souliers) d'Allaman en Touraine.

Six branches existaient encore en 1670 (voir Chorier) ; elles se sont toutes éteintes et la maison n'est plus représentée que par un seul rejeton dont voici l'origine :

Jean Alleman, fils naturel de Jean-Claude, seigneur d'Uriage (marié le 18 octobre 1613 à Louise de Clermont, dont il n'eut pas d'enfants), fut légitimé par lettres patentes du roi Henri IV en février 1609. Il fit son testament le 4 septembre 1654, et institua pour légataire ses petits-fils Mathias et Louis.

Jean-Claude Alleman, deuxième du nom, sieur de la Rivoire, reçut de Jean, son père, qui précède, la terre de Montrigaud par acte notarié de 1634. Il épousa Anne de Bussod, fille de Jean de Bussod, avocat consistorial, et en eut :
  1. Mathias, qui suit ;
  2. Louis, qui mourut sans postérité, et institua pour héritier son frère par testament du 10 mars 1667.
Mathias Alleman, sieur de Montrigaud, fit ses preuves de noblesse avec son frère lors de la recherche de 1666, et obtint une déclaration portant que noble Mathias Alleman d'Uriage, sieur du Molard, et Louis, sieur de Montrigaud, avaient suffisamment justifié de leur noblesse. Il mourut le 20 décembre 1724, laissant un fils de Jeanne Chapuis, qu'il avait épousée en 1719.

Joseph Alleman, sieur de Montrigaud, né le 25 août 1721, épousa le 28 décembre 1745 Constance Sillaux, dont il eut :
  1. Jean-Baptiste Alleman, qui fit partie de l'expédition de la Pérouse en 1785 ;
  2. Joseph Antoine, décédé en 1810
Mathieu Laurent Alleman de Montrigaud, officier de marine, est mort en 1851 laissant un fils : Alexis Laurent Alleman de Montrigaud, ancien élève de Saint-Cyr, sous-lieutenant au 14e de ligne.

Armes : de gueules, semé de fleurs de lis d'or, à la bande d'argent brochant le tout.

Devise : PLACE, PLACE A MADAME ! et : TOT IN CORDE, QUOT IN ARMIS.

La branche de Montrigaud porte : d'or, au lion de gueules, couronné d'argent.

05 février 2006

Blason de la famille de Fassion

Armes : de gueules à la croix d'or quantonnée en chef de deux estoiles de même et en pointe de deux roses d'argent.

Voir l'article sur la famille de Fassion par Guy Allard

Blason de la famille Calignon

Calignon : de gueules, au lion d'or, au chef cousu d'azur, chargé de deux coquilles d'or.Dessin réalisé par Amaury de la Pinsonnais et publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb.

Armes : de gueules, au lion d'or; au chef cousu d'azur, chargé de deux coquilles d'or.

Voir l'article sur la famille Calignon

04 février 2006

Généalogie personnelle dans le Vaucluse : Famille Jaumon d'Oppède

Suite (et grâce) à quelques courriers échangés avec Mr Robert Rey et Mme Josiane Destival, j'en sais maintenant un peu plus sur la famille JAUMON d'Oppède. Voici ci-dessous un petit extrait de la descendance de Pierre JAUMON.
Première génération

1. Pierre JAUMON. Pierre a épousé Catherine RIPERT. Ils ont eu les enfants suivants:
2 F i. Anna JAUMON est née le 31 janvier 1558 à Oppède, Vaucluse, France.

+ 3 M ii. Georges JAUMON est né le 3 février 1559.

4 F iii. Claudia JAUMON est née le 20 décembre 1563 à Oppède, Vaucluse, France.

+ 5 F iv. Bartholomia JAUMON est née le 16 septembre 1568, et est décédée le 4 juillet 1633.

Deuxième génération

3. Georges JAUMON (Pierre) est né le 3 février 1559 à Oppède, Vaucluse, France. Georges a été charpentier. Georges a épousé Antoinette TONS le 23 mars 1583 à Oppède, Vaucluse, France. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 6 M i. Barthélémy JAUMON est né le 31 mars 1585.
5. Bartholomia JAUMON (Pierre) est née le 16 septembre 1568 à Oppède, Vaucluse, France. Elle est décédée le 4 juillet 1633 à Goult, Vaucluse, France. Bartholomia a épousé Pons ARNAUD le 17 octobre 1599 à Oppède, Vaucluse, France. Pons est décédé le 27 mai 1651 à Goult, Vaucluse, France. Ils ont eu les enfants suivants:
+ 7 F i. Claude ARNAUD est née le 4 décembre 1606, et est décédée le 21 février 1681.

8 M ii. Pascal ARNAUD est né le 12 mai 1601 à Goult, Vaucluse, France.

9 F iii. Anne ARNAUD est née le 3 août 1603 à Goult, Vaucluse, France.

10 F iv. Honorate ARNAUD est née le 17 août 1610 à Goult, Vaucluse, France.
Troisième génération

6. Barthélémy JAUMON (Georges, Pierre) est né6 le 31 mars 1585 à Oppède, Vaucluse, France. Barthélémy a épousé Anna CRIFFON le 9 septembre 1612 à Oppède, Vaucluse, France. Ils ont eu les enfants suivants:
11 M i. Pierre JAUMON est né le 23 juillet 1614 à Oppède, Vaucluse, France. Il est décédé le 5 octobre 1680 à Oppède, Vaucluse, France. Pierre a épousé Catherine JAUFFRET le 6 juin 1635 à Oppède, Vaucluse, France.

12 M ii. Jacques JAUMON est né le 21 octobre 1618 à Oppède, Vaucluse, France.
7. Claude ARNAUD (Bartholomia JAUMON, Pierre) est née le 4 décembre 1606 à Goult, Vaucluse, France. Elle est décédée le 21 février 1681 à Goult, Vaucluse, France. Claude a épousé Jacques JOUVAL, fils de Jacques JOUVAL et Anne ALLEMAND, le 19 janvier 1631 à Goult, Vaucluse, France. Jacques est né à Roussillon, Vaucluse, France. Il est décédé le 6 septembre 1679 à Goult, Vaucluse, France. Ils ont eu les enfants suivants:
13 M i. Firmin JOUVAL est né le 14 novembre 1631 à Goult, Vaucluse, France. Il est décédé le 4 mai 1711 à Goult, Vaucluse, France. Firmin a épousé Marguerite GAYET, fille de Claude GAYET et Suzanne ASTIER, le 22 janvier 1662 à Goult, Vaucluse, France. Marguerite est née le 8 février 1641 à Goult, Vaucluse, France. Elle est décédée le 8 mai 1711 à Goult, Vaucluse, France.

14 F ii. Catherine JOUVAL est née le 26 août 1633 à Goult, Vaucluse, France.

15 F iii. Anne JOUVAL est née le 10 janvier 1644 à Goult, Vaucluse, France.

16 M iv. Honoré JOUVAL est né le 31 juillet 1636 à Goult, Vaucluse, France. Il est décédé après 1679.

17 F v. Jeanne JOUVAL est née le 12 janvier 1635 à Goult, Vaucluse, France. Jeanne a épousé Pierre IRISSON, fils de Simon IRISSON et Richarde GRANDORDY, le 30 octobre 1661 à Goult, Vaucluse, France. Pierre est né le 24 mars 1628 à Goult, Vaucluse, France.

18 F vi. Marie JOUVAL est née le 8 décembre 1645 à Goult, Vaucluse, France. Elle est décédée le 8 décembre 1645 à Goult, Vaucluse, France.

02 février 2006

Etat civil du Val-de-Marne 94 en ligne

Ca bouge en ce moment ! Aujourd'hui, c'est au Val-de-Marne de mettre son état civil en ligne. Une fois encore, j'ai eu connaissance de cette info grâce à un message de Sébastien Avy diffusé sur GeneProvence.

Adresse : http://archives.cg94.fr/

Voir aussi :

01 février 2006

Archives numérisées de la Côte d'Or et de la Lozère

Les archives départementales de la Côte d'Or et de la Lozère ont mis leurs tables décennales en ligne. J'ai eu connaissance de cette info grâce à un message de Sébastien Avy diffusé sur GeneProvence.
Voir aussi :