04 avril 2005

Notice Historique sur la maison de Gombert

Annuaire de la noblesse de France et des maisons souveraines de l'Europe -- Année 1859 -- pages 234 à 242
http://gallica.bnf.fr/document?O=N036587
NOTICE HISTORIQUE SUR LA MAISON DE GOMBERT, SEIGNEURS DE CHATEAU-GOMBERT, DE BRIANSON, DE BELLE-AFFAIRE, D'AUTHON, D'ENTREPIERRE, DE BEAUDUMENT, DE SALIGNAC, DE JARJAVES, DE BEVONS, DU BARON, D'ORVES, DE CHATEAUNEUF, DE VERDACHES, MARQUIS DE SAINT-GENIES ET DE DROMON, en Provence.
Dessin de Amaury de la Pinsonnais publié avec l'aimable autorisation de HeraldiqueGenWeb
Blason de la famille de Gombert dessiné par Amaury de la Pinsonnais Armes : écartelé aux 1 et 4 d'azur, au lion d'or; aux 2 et 3 de gueules, à la tour donjonnée de trois pièces d'or, le donjon du milieu supérieur. - Couronne de marquis. - Supports et cimier: trois lions d'or. -- Devise : STABUNT, ME CUSTODE.

Les généalogistes provençaux qui ont parlé de la maison de Gombert, entre autres Nostradamus, Maynier, Artefeuil, Robert de Briançon, ont accordé un témoignage unanime à la haute ancienneté de cette famille et à la pureté de ses alliances.
L'auteur de la Critique manuscrite du Nobiliaire de Provence, Barcilon de Morvans, la qualifie en ces termes: Noble de sang et d'origine ; et les diverses copies plus ou moins apocryphes de cette critique s'expriment toutes de la même manière sur la maison de Gombert.

La publication du Cartulaire de Saint-Victor de Marseille a mis au jour beaucoup de détails ignorés ou vaguement connus jusqu'ici. Le nom de Gombert y figure dans deux actes de l'an 1030, dont le premier est une donation faite par Guillaume et Foulques, vicomtes de Marseille, et termine ainsi la relation des témoins Ricaudus Gonbertus firmavit ; l'autre est une confirmation par Raimbaud, archevêque d'Arles, et dont les derniers mots sont « Gonbertus et ceteri commilites firmaverunt. (Tome 1er, pages 183 et 440.)

En 1070, Gérard Gombert, Geraldus Gonberti, vendit à l'abbaye de Saint-Victor une terre qui lui était contiguë. (Tome 1er, p. 420.)

En 1079, Gunbertus est cité comme témoin d'une donation faite par Rostaing ; évêque d'Avignon, avec Laugier de Mornaz, Godefroi de Gravesons, etc. (Tome II, p. 40.)

Pierre G. Gombert -- Petrus Gombert et G. Gomberti, furent témoins d'un compromis passé par l'abbé de Saint-Victor, en 1194. (Tome II, p. 587.) Enfin, en 1229, Gombert, Gunbertus, se porta caution pour cent sous, centum soilidis, du prieur de Saint-Antonin, dans une transaction qu'il passa au nom de l'abbaye de Saint-Victor avec l'archevêque d'Aix.

Au mois de novembre 1206, Hugues des Baulx, vicomte de Marseille, et sa mère agissant pour lui, concédèrent à perpétuité, à Bertrand de Gombert, le droit seigneurial des milleroles, à percevoir sur les vins, dans l'enceinte de Marseille (Arch. de la ville de Marseille). Quinze ans plus tard, Bertrand de Gombert abandonna ce droit à la ville de Marseille (Hist. des délibérations de la commune de Marseille, par Louis Mery, tome I, p. 279).

La maison forte de Château Gombert, berceau de cette famille, forme aujourd'hui un des quartiers du territoire de Marseille. II existait déjà en l'an 1200, comme le prouve une concession faite par Raymond Bérenger aux habitants de Marseille (Hist. des délibérations, tome 1er, p. 202).
  1. Guillaume de Gombert, seigneur de Château Gombert, le même sans doute qui figure dans la charte de 1194, fut présent en 1210 à la transaction que Rainier, évêque de Marseille, passa avec les habitants de cette ville (Hist. de la noblesse de Provence, par Maynier, tome 1er, p. 164). Guillaume, qui fut un des personnages considérables de son temps, figure au nombre des témoins de l'acte du 17 des calendes de juin 1218, par lequel Raymond Bérenger donna aux Marseillais le droit de battre monnaie d'argent (Archives de Marseille). Il fortifia et agrandit Château Gombert.

  2. Baldouin ou Baudouin de Gombert, seigneur de Château Gombert, fils du précédent, assista en 1220, à l'assemblée générale où les habitants de Marseille votèrent les mesures à prendre pour se maintenir en république. II se qualifiait alors chevalier et jurisconsulte. (Robert de Briançon, Etat de la noblesse de Provence, tome 11, p. 477.) En 1230, Baldouin de Gombert était premier syndic de la ville de Marseille.

  3. Gombert de Gombert, seigneur de Château Gombert, fils de Baldouin, fut procureur et avocat général du roi Charles II d'Anjou, comte de Provence. Un de ses fils fut au nombre des barons qui se rendirent en Espagne, en 1287, pour obtenir la délivrance de ce prince et lui servir d'otages. (Denys Faucher, Hist. de Provence, p. 50, manuscrits de la bibliothèque d'Aix. ? Les Illustres Provençaux, par d'Hozier.) Il assista, en 1296, à la réunion des chefs de famille tenue à Sisteron pour délibérer sur les intérêts de la cité. (Arch. de Sisteron.)

  4. Pierre de Gombert, premier du nom, seigneur de Château Gombert, etc., succéda à son père dans la charge de procureur et avocat général du comte de Provence. (Nostradamus, Hist. de Provence, édition de 1614, p. 319.) Il reçut en cette qualité l'hommage rendu au comte Robert en 1309 par la noblesse du bailliage de Sisteron (Hist. de Sisteron, par Mr de la Plane, tome 1er, p. 471). Dans cet acte il est qualifié miles, comme ses ancêtres. La même année il assista en ladite qualité à la charte de confirmation des privilèges de Marseille, donnée par le comte Robert. Pierre de Gombert avait acquis une portion de la seigneurie de Dromon, par contrat du 14 février 1305, passé devant François Audenardi, notaire à Sisteron. En 1309, il fit l'acquisition de la terre de Saint-Geniès, et de quelques parties adjacentes de celle de Dromon, ainsi que des seigneuries de Brianson, d'Authon et de Bevons.

  5. Jacques de Gombert, seigneur de Dromon, de Saint-Geniès, de Brianson, d'Entrepierre, de Salignac, de Baudument, d'Authon, toutes terres contiguës, de Bevons, de Jarjayes, etc., rendit hommage pour ses fiefs, à la reine Jeanne, le 9 mars 1354. (Hist. de Provence, par Nostradamus, p. 397.) En 1364, il fut député par la ville de Sisteron auprès du sénéchal à Aix, pour obtenir des rigueurs contre les usuriers. (Hist. de Sisteron, par M. de la Plane, tome 1er, p. 156.) La reine Marie, comtesse de Provence, le confirma, par lettres patentes du 47 septembre 1389, dans les droits que ses ancêtres percevaient de temps immémorial sur la vente du sel à Sisteron. Il fit son testament 1er septembre 1394, et laissa : 1. Amiel de Gombert, seigneur de Belle-Affaire, etc., qui rendit hommage pour ses terres en 1399 (Nostradamus, p. 536), et n'eut pas d'enfants de son mariage avec Béatrix Arnaud, fille du seigneur de Montpezat et de Riez, et de Douce de Blacas de Beaudinart ; 2. Geoffroi, qui a continué la descendance; 3. Claire, mariée à Hardic Laidet, coseigneur de Dromon; 4. Louise, mariée à Jacques de Gantés.

  6. Geoffroy de Gombert, seigneur d'Authon, de Brianson, d'Entrepierre, etc., se signala dans les guerres de Louis 1er et de Louis Il d'Anjou, pour la conquête du royaume de Naples. (Maynier) Il commandait une compagnie de cent fantassins au combat livré près de Tarascon, en 1398, à Raymond de Turenne « Gombertus e inter peditum centuriones. » (Denys Faucher, p. 89.) Il eut pour fils :
    1. Jean 1er, qui a continué la descendance
    2. Jacques de Gombert, cité, dans les Tables des Illustres Provençaux, comme ayant combattu en 1459 à la bataille de Sarno (Denys Faucher, p. 107. -- Hist. du roi René, par M. de Villeneuve.) Vers le même temps, Jannon de Gombert fut l'un des soixante-douze citoyens notables de Marseille choisis pour administrer cette cité. (Nostradamus, p. 697.)

  7. Jean de Gombert, premier du nom, seigneur de Saint-Geniès, de Dromon, etc., rendit hommage, pour ses terres, au roi Charles VIII, en 1491. Ce prince lui conféra divers droits royaux, en considération des services que ses ancêtres et lui-même avaient rendus aux comtes de Provence et aux rois de France, depuis la réunion de la Provence à la couronne. Jean de Gombert avait eu quatre fils :
    1. Antoine, qui suit
    2. Bertrand auteur de la branche des seigneurs de Verdaches, rapportée ci-après
    3. Jean, élu évêque d'Orange en 1468 (Gallia Christiana, t. 1er)
    4. Sébastien de Gombert, chevalier de Saint-Jean de Jérusalem, qui se signala, en 1480, à la belle défense de Rhodes, contre le sultan Bajazet. (Vertot, Histoire de l'ordre de Malte, t. VII, p. 434.) Ce fait est représenté au musée de Versailles, salle des Croisades, où le nom et les armes de Gombert auraient droit de figurer auprès de celles du grand maître Pierre d'Aubusson. Dans le même temps vivait Jacques de Gombert, premier consul de Marseille.

  8. Antoine de Gombert, premier du nom, seigneur de Saint-Geniès, de Dromon etc., fut confirmé, par le roi Charles VIII, dans les droits royaux qu'il avait concédés à son père. Il avait épousé Pierrette de Damian du Vernègues, fille de Guillaume de Damian, seigneur du Vernègues, près de Lambesc, et d'Agnès de Sade. De cette union est issu Jean II, qui suit.

  9. Jean de Gombert, deuxième du nom, seigneur de Saint-Geniès, de Dromon, de Brianson, coseigneur d'Orves, de Châteauneuf, du Baron, etc., rendit hommage au roi François 1er, qui le confirma dans les droits concédés à son aïeul par le roi Charles VIII. Il fut compris par le parlement d'Aix au nombré des seigneurs dont les biens furent confisqués parce qu'ils avaient refusé d'obéir aux ordres de Charles-Quint, maître un moment d'une partie de la Provence. (Denys Faucher, p. 128.) Jean II épousa : 1° le 17 octobre 1492, Anne d'Urre ; 2° vers 1540, Constance d'Albertas, dont il n'eut qu'un fils, Antoine de Gombert, seigneur du Baron, auteur d'une branche qui s'établit à Arles et s'éteignit en deux filles, mariées, l'une à Raymond de Peruzyz, l'autre à Jean de Roux. Jean II de Gombert laissa, entre autres enfants du premier lit
    1. Louis, qui a continué la descendance
    2. Marc de Gombert, chevalier de Malte, qui, en 1538, fut mis par la ville de Sisteron à la tête d'un contingent de cinquante-six hommes, fourni pour la guerre contre Charles-Quint. (Hist. de Sisteron, tome II, p. 25.) En 1525, vivait un autre Jean de Gombert, deuxième consul de Marseille. (Almanach historique de Marseille, 4779, p. 487.)

  10. Louis de Gombert, seigneur de Saint-Geniès, de Dromon, d'Authon, d'Entrepierre, etc., épousa le 18 février 1540, Honorade de Laugier, des seigneurs de Barras et de Thoard et laissa de cette union, entre autres enfants
    1. Marc, dont l'article suit
    2. Marguerite de Gombert, mariée, vers 1560, avec Pierre de Candolle. (Voyez l'Annuaire de 1846, p. 186.)

  11. Marc de Gombert, seigneur de Saint-Geniès, de Dromon, d'Authon, de Brianson, etc., épousa Lucrèce de Villeneuve, fille d'Antoine de Villeneuve, baron des Arcs, des marquis de Trans. II assista en 1594 aux états de Provence, tenus à Riez pour le roi contre les ligueurs. (Hist. de Provence, de Papon, tome IV, p. 300.)

  12. Antoine de Gombert, seigneur de Dromon, de Saint-Geniès, etc., épousa, en 1611, Hélionne de Blacas, fille de Gaspard de Blacas, seigneur d'Aulps, et de Blanche de Castellane de Tournon. De ce mariage sont issus
    1. Scipion, qui a continué la descendance
    2. Gaspard de Gombert, reçu chevalier de Malte en 1651.

  13. Scipion de Gombert, seigneur de Dromon, marquis de Saint-Geniès, etc., épousa, par contrat du 13 février 1644, Madeleine de Coriolis, fille d'Honoré de Coriolis, baron de Corbières, président à mortier au parlement de Provence, et d'Isabelle de Villeneuve-Espinouse. Il avait eu, outre deux fils morts au service du roi :
    1. Jean-Henri, qui suit
    2. Jean-Baptiste de Gombert, reçu chevalier de Malte de minorité, en 1660. (Hist. de l'ordre de Malte, par l'abbé Vertot, t. VII, p. 45.) Il servit longtemps dans les armées navales de France, devint capitaine de frégate et commandeur de Gap en 1719 (Maynier, p. 462)
    3. Alexandre de Gombert, chevalier de Malte, vivant en 1699; il dota, en 1654, les habitants du quartier de la Saunerie, à Sisteron, d'une petite chapelle pour remplacer celle qui avait été détruite pendant les troubles du XVIe siècle.

  14. Jean Henri de Gombert, seigneur do Dromon, marquis de Saint-Geniès, etc., servit dans les armées du roi. Il avait épousé, le 18 octobre 1672, Françoise de Vesc, fille d'Adam de Vesc et de Rose de Calvière, et rejeton d'une des plus anciennes maisons du Dauphiné, qui a possédé la seigneurie de Comps par succession de la maison de ce nom, dont étaient Arnold et Bertrand de Comps, grands maîtres de l'ordre de Malte.

  15. Jean-Baptiste François de Gombert, seigneur de Dromon, marquis de Saint-Geniès, etc., fils du précédent, épousa Marie Marthe Grimaldi, soeur de Charles Grimaldi, aumônier du roi, évêque de Rodez, et fille d'Honoré Grimaldi, marquis de Cagnes, de la maison des princes de Monaco, et de Marguerite Rosseline de Villeneuve-Trans. De ce mariage il n'eut que deux filles
    1. Charlotte Françoise Rosseline de Gombert, mariée avec Antoine Henri de Commandaire-Taradeau
    2. Anne Gabrielle de Gombert, mariée le 17 janvier 1780, avec Augustin de Magnan; d'une ancienne famille des Mées, qui a fourni un chevalier de Malte en 452e. (Nostradamus, p. 806.)

    Avec Jean Baptiste François de Gombert s'éteignit la branche aînée de la famille de Gombert. Son petit-fils Césarien de Commandaire-Taradeau, marquis de Saint-Geniès, chevalier de Saint-Louis, est mort lui-même sans postérité en 1829. Par cette double extinction, la seconde branche de la maison de Gombert est restée l'unique héritière des titres de la branche aînée, et les a relevés, comme nous le rapportons plus loin.

SEIGNEURS DE VERDACHES.

  1. Bertrand de Gombert, second fils de Jean de Gombert, premier du nom, fut l'auteur de la branche des seigneurs de Verdaches, à Sisteron, et eut, entre autres enfants 1° François, premier du nom, qui suit ; 2° Jean, qui acheta en 1494 divers biens au territoire de Sisteron, quartier de Sainte-Euphémie. A ce premier noyau ont été réunies successivement, par les générations suivantes, toutes les terres de la Vallée, qui forment aujourd'hui l'établissement de la famille de Gombert ; 3° Robert, qui combattit vaillamment sous les ordres du comte de Carcos, en 1536, pour s'opposer au passage du Var par le connétable de Bourbon. (Denys Faucher, p. 125.)

  2. François de Gombert, premier du nom, seigneur de Verdaches, épousa Marguerite de Catalan, dame de Verdaches, dans la viguerie de Sisteron, et fille de Pierre de Catalan, seigneur de Verdaches, maître d'hôtel du roi Louis XII. De ce mariage sont issus 1° François II, qui a continué la descendance; 2° Jacques de Gombert, qui fut en 1567 deuxième consul de Sisteron (Hist. de Sisteron, tome II, p. 593); 3° Madeleine de Gombert, femme de Monet Fabre, seigneur de Baumes, commissaire général de l'artillerie de France, en Corse, puis mestre de camp des bandes provinciales.

  3. François de Gombert, deuxième du nom, seigneur de Verdaches, servit dans les armées françaises. En 1562, il fut un des huit notables choisis par le conseil général de la communauté de Sisteron pour diriger les affaires de la cité, et deux ans après il fit partie du conseil de la ville. (Hist. de Sisteron, tome 11, pages 72, 77 et 593.) Il avait épousé, en 1552, Catherine de Sclafanati, nièce du cardinal de ce nom, et fille de Sixte Sclafanati, gentilhomme milanais, dont il eut Pierre II, qui suit.

  4. Pierre de Gombert, deuxième du nom, seigneur de Verdaches, juge royal de la ville de Sisteron, rendit hommage pour sa terre de Verdaches, le 4 janvier 1598. Il avait été député par la ville de Sisteron, en 1595, pour aller porter au duc de Guise, gouverneur de Provence, la soumission de ses compatriotes. (Hist. de Sisteron, tome II, p. 166.)

  5. Jean de Gombert, deuxième du nom, seigneur de Verdaches, fils du précédent et juge royal de Sisteron comme son père, épousa à Aix, le 6 janvier 1619, Claire de Chaix, au profit de laquelle il fit son testament le 26 avril 1637. Il avait alors deux fils : 1° François de Gombert, légataire de son père; 2° Joseph, dont l'article suit.

  6. Joseph de Gombert, seigneur de Verdaches, rendit hommage pour cette terre le 2 janvier 1673. Il avait épousé, le 9 août 1654, Suzanne Marquis, d'une ancienne famille d'Arles, dont il eut un fils qui suit.

  7. Blaise Joseph de Gombert, seigneur de Verdaches, épousa, le 19 août 1694, Thérèse Civet, et fit registrer ses armoiries à l'Armorial général de Provence, généralité d'Aix, en 1700. Il eut, entre autres enfants : 1° Jean-Pierre, qui suit; 2° Joseph Laurent de Gombert, chanoine du chapitre noble de Saint-Victor de Marseille.

  8. Jean-Pierre de Gombert, seigneur de Verdaches, épousa, le 9 février 1728, Madeleine de Soucheron. Par son testament, du 26 décembre 1774, il institua pour son héritier Jean Joseph Laurent de Gombert, son petit-fils.

  9. Jean Baptiste Victor de Gombert, seigneur de Verdaches, fils du précédent, épousa Reine Thérèse Pauline de Grandin de Salignac, fille de Jean Joseph de Grandin, seigneur de Salignac, dont il eut Jean Joseph Laurent, dont l'article suit.

  10. Jean Joseph Laurent de Gombert, né le 24 janvier 1766, maire de Sisteron de 1805 à 1823, fut nommé par l'arrondissement de Sisteron, en 1815, candidat à la Chambre des députés. Il avait épousé, au retour de l'émigration, Marie-Anne de Samatan , dont il eut: 1° Lodoïx, dont l'article suit; 2° Jules de Gombert, décédé à Paris le 4cr janvier 1822, où il étudiait le droit, après de brillants succès de collège.

  11. Lodoïx de Gombert, né le 13 novembre 1798, conseiller auditeur à la cour royale d'Aix en 1822, remplit successivement diverses fonctions dans les parquets du ressort, et donna sa démission de procureur du roi à Toulon le 31juillet 1830. Il avait épousé, le 14 novembre 1824, Marie Gabrielle Amélia de Ruffo la Fare, fille du marquis de Ruffo la Fare , maréchal des camps et armées du roi, deux fois chef d'état-major du ministère de la guerre, et de Bathilde Pauline de Saint-Phalle (Annuaire de 1848, p. 251). De ce mariage sont issus:
    1° Louis Guillaume, comte de Gombert, né le 25 mai 1827, marié en 1852 à Philippine d'Albertas, fille d'Alfred Émilien, comte d'Albertas, et de Louise Marie Laurence de la Rochejaquelein ; 2° Maxime, vicomte de Gombert, conseiller de préfecture à Privas, né le 6 juillet 1829 ; 3° Jules, baron de Gombert, né le 27 mai 1834 ; 4° Joseph François de Gombert, né le 10 juillet 1838 ; 5° Bathilde Laurence Louise de Gombert, mariée le 16 avril 1844 à Maurice de Troullioud de Lanversin, d'une famille de robe de Grenoble, dont il a a) Fernand de Lanversin, né le 30 janvier 1845 ; b) Raymond, né en juin 1846; c) Maxence, né le 6 août 1847; d) Marie, née en mai 1851;. E) Arthur, né en septembre 1852; f) Thérèse, née le 27 mars 1854. 6° Gabrielle de Gombert, née en 1844.